«La Seyne, Cœur de Ville», une nouvelle Association pour les Commerçants
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Regroupés autour de leur nouveau président Olivier Ricord, les membres de « La Seyne, cœur de ville » parlent d’une seule voix quand il s’agit d’évoquer la redynamisation du quartier
Les « Vitrines seynoises » sont mortes, vive « La Seyne, cœur de ville »!.. Disparue il y a un mois, l’association des commerçants du centre-ville n’aura pas été absente très longtemps du paysage économique local, remplacée par une nouvelle structure ... À sa tête : « une équipe renouvelée et motivée! » Rencontre ...
Pourquoi une nouvelle association des commerçants ?
La précédente était en sommeil depuis quelques mois déjà. Lorsque sa disparition a été actée, nous étions quelques-uns, parmi les adhérents, à se dire que c’était vital de relancer la machine. Il y avait besoin d’un souffle nouveau. Et comme l’association « La Seyne, cœur de ville » existait déjà, les choses se sont faites assez rapidement.
L’association existait déjà ?
Oui. Mais la structure était alors bien différenciée des « Vitrines seynoises ». Elle s’occupait du dispositif de la carte de fidélité. Aujourd’hui, nous reprenons la totalité des actions d’une association des commerçants.
Pourquoi une telle structure est-elle si importante ?
Il faut redonner une bonne image du centre-ville. En fait, les commerçants que nous sommes avons tout simplement besoin de travailler. Donc, il faut que nous attirions les Seynois dans le quartier. C’est le rôle de notre association que d’être l’un des moteurs de cette relance.
Vous comptez donc accélérer les animations ?
Si les animations sont l’un des leviers, nous ne sommes pas un comité des fêtes. Nous allons faire en sorte de mettre en place des actions commerciales, mais aussi de l’information, nous tenir à l’écoute des commerçants… Et nous espérons être épaulés. Il est évident que l’association n’a pas vocation à faire le travail de la mairie. On avancera ensemble.
Justement, que pensez-vous du travail entrepris par la municipalité ?
Déjà, ils nous soutiennent. De plus, il semble y avoir une réelle volonté de la Ville de redynamiser le centre, notamment avec le plan d’actions dévoilé récemment. Les conventions signées avec la Chambre de commerce et la Chambre de métiers vont dans le bon sens. Pour l’instant, il s’agit surtout de diagnostics, mais on espère vraiment que cela puisse débou-cher également sur le soutien d’actions commerciales. Et puis la municipalité devrait tenter (avec l’opérateur public Epareca, ndlr) de regrouper les petites cellules commerciales. Ce, afin de dégager des surfaces plus vastes pour attirer de belles enseignes. Ça aussi, c’est positif. L’un des soucis, à l’heure actuelle, dans le centre-ville, c’est le manque de marques locomotives.
Comment expliquer l’absence de ces grandes enseignes ?
Déjà, ça n’a pas toujours été le cas. Certaines marques sont parties dans les nouveaux centres commerciaux. Il n’y a pas si longtemps encore, il y avait Leonidas, Subway, Yves Rocher…
Et vous pensez que les « locomotives » reviendront ?
D’autres peut-être, oui. Nous sommes clairement à un tournant. Tout un pan de la ville va être transformé et il ne faut pas manquer le coche. Cette association naît au très bon moment. Le casino, c’est du concret, de l’argent qui va tomber. Un cinéma suivra. Les croisiéristes sont déjà là.
... @ suivre ...