La soupe littéraire !

Bonsoir,
C’était hier soir que nous attaquions une soirée littéraire, d’un nouveau concept que nous avons baptisé « soupe littéraire ».
Alors, il convient tout d’abord de préciser, pour nos amis de la culture, mais pas ceux de la culture des terres cultivables de Fabrègas, mais bel et bien pour ceux des bibliothèques, et autres arts, qu’ils soient contemporains ou pas, que le terme de « soupe littéraire » n’est pas au sens, que certains l’auront compris (si, si, je vous assure que c’est vrai, y en a qui n’ont pas compris…), c'est-à-dire…heu…navet, ou encore « bas de gamme à visée commerciale explicite qui tente de s’aligner sur le plus large public possible. », ou encore « extrait de lecture trop commercial et simpliste. »…Bon, bon, j’arrête…mais aux autres, à ceux qui ont envie de connaître…et d’échanger, autour d’un écrivain et de ses œuvres.
Bref, nous n’étions pas moins d’une dizaine, pour cette première. Et de véritable passionnés de livres, version papier. Vous savez, ces livres qu’on aime sentir, toucher, tourner les pages, lire et relire, et quelquefois qui nous donnent envie de noter quelques réflexions dans la marge, quand la phrase ou le paragraphe nous frappent de plein fouet. Non pas que nous n’aimons pas les nouvelles technologies, car il y a aussi du plaisir à lire des ebooks. Mais hier soir, c’était de la version « papier » dont nous avons causé.
Donc, disais-je, pour cette soirée, c’est Michelle Theuriet qui s’y est collée. Et de discussions intéressantes autour du livre, en passant par la dégustation de la soupe qu’elle nous avait concocté. Notre hôte avait bien évidemment complété cette « soupe » par charcuterie, et vins, et les invités avaient porté du fromage, et ce qui n’était au départ qu’un « symbole » pour parler littérature, de fait, s’est presque avéré, banquet…. Voilà encore une belle soirée qui s’est terminée….à 23 heures…
Michelle nous a expliqué les étapes compliquées qui partent de l’écriture d’un livre à sa lecture. Ho non, écrire, quand on en a envie, rien de plus facile, il suffit de se donner le temps. La peur de la page blanche ? Elle n’existe pas… Le plus difficile pour un écrivain, c’est de ne pas pouvoir s’arrêter d’écrire. Le plus dur c’est tout le reste, l’impression, l’édition, la diffusion, et la vente. Notre écrivaine nous a expliqué la différence entre l’édition et l’auto édition, et la conversation en est arrivée à : pourquoi la fête du livre de Toulon n’accepte plus les «auto édités »….Vaste sujet de discussion.
Chacun et chacune ont pu poser leurs questions, et il y en avait beaucoup.
Enfin, l’amitié régnait, la convivialité également, et ce fût une réussite sur tous les points. Les personnes ont découvert cette écrivaine locale, et du coup, ça a fait mouche, et….je ne vous en dis pas plus, car le reste est une surprise qui arrivera dans quelques temps.
Encore une organisation que notre association se félicite d’avoir réussi. Une de plus ! L’objectif était atteint ! et, bien évidemment, à la prochaine ! Et oui, car nous espérons que cette idée vous plaira, et que vous nous inviterez autour de votre table, pour une autre soirée culturelle, une autre soupe littéraire !
Le CRI de la Seyne Info

Bonjour,

Très sympa votre soirée et soupe littéraires ...;) Originale et certainement très enrichissante....

Félicitations à vous toutes et tous pour cette initiative...

En espérant pouvoir un jour y participer...

Bravo !

Quand vous voulez !
Et si vous voulez nous recevoir, c'est bien volontiers aussi