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Nicky
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Date du message : mardi 10 octobre 2017 à 14h45


Un système pour produire de l’électricité grâce à l’énergie des vagues en test à La Seyne
Le flotteur circulaire est porté vers le haut par les vagues et attiré vers le bas par la gravité. Par l’intermédiaire de génératrices de courant, l’énergie de la houle est transformée en énergie électrique. Photo Luc Boutria

Le bassin de génie océanique First accueille les essais du “Bilboquet”, mis au point à Six-Fours et destiné à exploiter l’énergie de la houle Encore peu ou pas exploitée de manière commerciale, l’énergie de la houle représente, selon les experts, un potentiel extraordinaire. Un créneau sur lequel s’est lancé la société six-fournaise d2m, spécialisée dans l’ingénierie marine.

Elle développe actuellement un système baptisé “Bilboquet”, présenté comme innovant et qui vient de faire l’objet d’une série de tests au bassin de génie océanique First, à La Seyne ... Objectif: vérifier les simulations faites par ordinateur, avant de poursuivre par un démonstrateur à grande échelle. Concrètement, le “Bilboquet” est un système visant à récupérer l’énergie de la houle, par l’intermédiaire d’un flotteur dont le mouvement vertical transforme l’énergie houlomotrice en énergie électrique. Et ce, par l’intermédiaire de génératrices de courant. Comme l’explique Bruno Mondesert, président de d2m, le “Bilboquet” pourrait devenir une alternative à l’éolien en mer.

"TOUT LE POTENTIEL POUR PARTICIPER AU MIX ÉNERGÉTIQUE DU FUTUR"

"La houle est présente en mer plus souvent que le vent. Donc notre système devrait pouvoir fonctionner 4000h/an (soit environ six mois de l’année). Ensuite, le “Bilboquet” a un tirant d’air réduit par rapport à une éolienne, donc une pollution visuelle plus faible (mais aussi sonore). Enfin, l’implantation peut être beaucoup plus dense: deux éoliennes en mer sont distantes de 150 à 200 mètres; deux Bilboquets pourront être installés à 30 m l’un de l’autre, permettant un maillage beaucoup plus dense".

Avant d’en arriver là, la société d2m repart pour un cycle d’études d’environ trois ans. "La prochaine étape sera la démonstration en mer avec un prototype à l’échelle un demi, afin de valider le concept au plan pré-industriel. Cela nécessitera un nouveau tour de table financier et le soutien des finances publiques", précise Bruno Mondesert, qui estime que le “Bilboquet” a "tout le potentiel pour participer au mix énergétique du futur"... source: M.G. - var matin