Bonjour,
Suite au mouvement de grève actuel chez Pizzorno, je me suis permis de rencontrer les grévistes devant l'incinérateur.
Le management autoritaire et irresponsable du président de l'usine d'incinération sont la cause des revendications.
De mon côté j'ai vécu une expérience douloureuse en qualité de cadre responsable de maintenance chez Zephire une filiale de Pizzorno entre 2017 et 2018.
J'ai vécu l'enfer durant cette année, alors même que je venais de rentrer dans l'entreprise, j'apprenais que le président était en garde à vue. Je suis arrivé en décembre 2017 et en Janvier 2018 je commençais à rechercher un autre employeur car je ne pouvais pas accepter les méthodes tyrannique de management.
J'ai essayé de faire progresser la sécurité au sein de l'incinérateur, mais très vite j'ai compris que je serai stoppé par la direction, et ce que j'avais pressenti m'est arrivé, j'ai été brûlé au troisième degré, hospitalisé, greffé et arrêté durant 3 mois. Durant cet arrêt de travail une direction normale, aurait pris des nouvelles de son salarié, chez Zéphire rien de tout cela, sauf une rumeur qui m'est revenue aux oreilles concernant mon licenciement pour faute décidée par le président. Alors que j'étais encore en convalescence, j'ai provoqué un rendez vous avec ce Monsieur, et quelle ne fût ma surprise quand le président m'a proposé, ou plutô,t m'a imposer de démissionner, car il estimait que j'étais fautif. Alors que quelque semaines plus tôt, j'avais fait une visite avec le QSE pour justement, soulever et mettre en lumière les dangers de cette usine, surtout les incohérences de la direction en matière de sécurité.
J'ai démissionné car j'avais trouvé un autre emploi, mais j'ai encore eu un exemple flagrant du management dictatorial du président, le jour de ma visite de reprise, je suis revenu à l'usine pour effectuer ma journée de travail avant de prendre mes congés et mes RTT avant de quitter définitivement cet enfer, là, j'ai été escorté dès mon arrivée par la secrétaire du président, qui m'a expliquée qu'il fallait que je parte immédiatement. Lorsque j'ai allumé mon ordinateur pour travailler, tous mes droits d'accès avaient été coupés et je ne pouvais plus rien faire.
J'ai fait appel au directeur technique pour qu'il me produise un écrit afin que je puisse partir avant la fin de ma journée de travail sans avoir à être inquiété par un motif tel qu'un abandon de poste.
Voilà un petit extrait de la vie d'un salarié chez ZEPHIRE, il faut vraiment avoir besoin de ce job pour y rester, la politique de la direction est simple: faire régner la terreur, menacer les employés, et sanctionner à tout va.
J'ai décidé de porter l'affaire en justice, afin qu'un tel individu soit sanctionné et qu'il ne puisse plus exercer. Le procès débutera en Mai.