Bonjour,
et bravo et merci pour ton reportage très intéressant. Je vais y rajouter quelques bribes...tirées de vieilles recettes de ma grand mère, et de mes livres "de sorcière"...
Chez nous, c'est bien du Thymus vulgaris dont il s'agit. Si on l'appelle chez nous "farigoule", il s'est eu aussi appelé "barigoule ou frigoule" (dixit mon grand-père).
Pour faire l'alcool, seule les fleurs (roses ou blanches) servent en principe (mais il m'est eu arrivé d'y mettre de la feuille aussi. Je ne sais plus si j'avais mis la recette...). C'est début avril qu'elles se cueillent, mais avec le réchauffement climatique...je ne le garantis plus !
Que ce soit en cuisine comme pour son côté médicinal, on peut l'utiliser frais ou séché (étendu sur un fil. Bon...moi, j'ai comme tout le monde, un bouquet !).
Pour une infusion : 6 grammes suffisent pour un demi-litre d'eau bouillante, à boire en trois fois dans la journée : par exemple, un verre le matin, à jeun et au cours des repas. Le thym est tonique, diaphorétique, diurétique, antispasmodique.
Donc, en plus des bronchites ou rhumes, cette plante est recommandée en cas de convalescence, d'anémie, de surmenage, de digestion difficile, de nervosité, de coqueluche, et elle soulage les rhumatismes et les "gouttes"....
Les incompatibilités : Oui, y en a ! Le thym n'est pas bon en cas de tension oculaire, et ne doit absolument pas être pris sous quelque forme que ce soit si vous avez pris de la quinine, de la cannelle ou de l'iode...(ne riez pas, je mets de la teinture d'iode dans un bol de lait pour le mal de gorge...Donc...).
Bon, ce soir je ferais une belle photo du thym du jardin et je la rajouterai