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Nicky
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Date du message : lundi 26 septembre 2022 à 10h39


L'Ordre du Jour du Conseil Municipal du Jeudi 29/09/2022
L'Ordre du Jour du Conseil Municipal du Jeudi 29/09/2022

L'Ordre du Jour du Conseil Municipal du Jeudi 29/09/2022 - Le prochain conseil municipal se réunira Jeudi 29 septembre 2022 à 17 heures. Rendez-vous est fixé en salle du conseil au premier étage de l'hôtel de ville. Vous trouverez ci-joint l'ordre du jour.

L'Ordre du Jour du Conseil Municipal du Jeudi 29/09/2022
L'Ordre du Jour du Conseil Municipal du Jeudi 29/09/2022
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Nicky
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Date du message : samedi 1 octobre 2022 à 14h48


Projet de Cité bleue à La Seyne: la maire accusée de plagiat
Projet de Cité bleue à La Seyne: la maire accusée de plagiat

Projet de Cité bleue à La Seyne: la maire accusée de plagiat - Après Bois Sacré, l’Atelier mécanique a animé le conseil municipal. Le projet de la maire a suscité des réactions, dont celle de Damien Guttierez, qui estime que l’idée appartient à Philippe Le Sausse.

Sept heures pour 32 points à l’ordre du jour, sans entracte, c’est long. Mais on ne s’est pas toujours ennuyé, jeudi entre 17 h et minuit, au spectacle donné dans la salle du conseil municipal de La Seyne. Surtout si on apprécie les histoires de règlements de comptes sur fond de clivages politiques. Et les feuilletons judiciaires. Rares, en effet, sont les affaires communales sur lesquelles le spectre de la justice n’a pas plané au cours de cette séance. Illustrant, souvent, le degré de défiance auquel est exposé le personnage principal de cette série démarrée en 2020...

"Un projet de plainte" - Après 2 h 30 de débat sur le casse-tête de Bois Sacré, Nathalie Bicais, la maire, a ainsi pu mesurer l’accueil du grand projet pour l’Atelier mécanique (Var-matin du 28/09) auprès des élus. Après avoir redit que l’ancien projet porté par Quartus et CGR n’était "plus viable" - "Depuis le Covid, les gens ne vont plus au cinéma, préférant les plateformes de vidéos à la demande" - et a donc été abandonné, elle s’est félicitée, comme la majorité de l’assemblée, du potentiel et de l’engouement extra-seynois pour cette Citée bleue. Ali Gharbi a dénoncé un projet "boboïsant", "sans impact économique pour les Seynois" et "bien loin des préoccupations des habitants du Nord de la ville, abandonnés aux rats". Damien Guttierez, s’il en apprécie, lui, "la dimension internationale et la création d’emplois" promises, a terminé de couper court à la communion. "Un concept lointain". Il a accusé Nathalie Bicais de "plagiat inacceptable" sur la Cité de la mer, un projet "très similaire" à celui porté avant les dernières élections municipales par Philippe Le Sausse, dont l’élu d’opposition s’est fait, ce soir-là, le porte-parole. M. Le Sausse, pour rappel, fut un temps candidat, avant de se désister pour se consacrer pleinement à son idée, qu’il s’est ensuite attelé à promouvoir auprès de tous les prétendants à la mairie. "Cette personne et le collectif (qui a travaillé sur la Cité de la mer, Ndlr) projettent un dépôt de plainte à votre encontre - une de plus", a prévenu M. Guttierez. Il lui a demandé de reconnaître à M. Le Sausse la paternité du projet et de l’y associer pleinement.

Nathalie Bicais a réagi: "J’ai effectivement rencontré M. Le Sausse, mais au moment où il m’a présenté sa plaquette, le projet de Cité bleue figurait déjà dans nos documents de campagne. Et en remontant plus loin encore, le cahier des charges du projet Marepolis (porté il y a des années par Patrick Martinenq) reprenait déjà les éléments d’un site tourné sur l’économie de la mer. Alors, M. Le Sausse peut penser que le concept lui appartient, mais nous, nous travaillons à co-construire un programme auquel participeront des investisseurs. Si son groupement veut faire une proposition au moment de l’Appel à manifestation d’intérêt (AMI), il sera le bienvenu (…) Et de toute façon, il y a une obligation de mise en concurrence." Fin du 2e acte.

Fermeture d'Aquasud: la ville espère réparation et reprise - Des photos d’huissier montrant l’état de délabrement avancé de certaines installations du complexe aquatique Aquasud ont accompagné la lecture de la délibération faite par Virginie Sanchez. L’objet: "Déchéance du contrat et résiliation pour faute aux torts du délégataire". Procédure en vue, là encore, pour obtenir réparation du préjudice. Mais, une fois n’est pas coutume, l’idée a fait consensus au sein du conseil municipal. Les nombreuses interventions se sont accordées sur "la responsabilité exclusive" d’Aquasud et de l’UCPA au vu des "graves manquements" et du "non-respect des engagements contractuels". Une autre évidence concernait l’absolue nécessité de ne pas laisser le site se dégrader davantage une fois que le gestionnaire aura rendu les clés, comme il l’est sérieusement envisagé. Ce dernier a en effet demandé au tribunal de commerce la liquidation judiciaire (nos précédentes éditions). La décision devrait intervenir prochainement.

2,3 millions de travaux - Nathalie Bicais a exclu la possibilité d’une continuité de l’activité en régie municipale: "Le contrat du délégataire prévoyait 2,3 millions de travaux et nous n’avons pas les moyens de les réaliser." Mais elle a indiqué que "la ville va travailler à trouver un autre prestataire - malgré la crise énergétique qui touche particulièrement les piscines et qui ajoute à la difficulté - avec reprise du personnel, très inquiet". Tout en assurant d’ici là « la sauvegarde du site, car si nous arrêtons de faire tourner a minima les machines, entre l’eau et la corrosion, l’établissement ne pourra plus rouvrir. » Etant entendu, aussi, qu’il n’est "pas question de priver les petits Seynois de l’apprentissage de la natation."

Parmi les innombrables échanges qui ont étiré cette interminable séance, faits d’invectives entre opposants historiques, nouveaux ou ex-alliés, de propos calomnieux et de menaces, mais aussi, parfois, d’appels à la raison et au respect des Seynois, une intervention pourrait sortir du lot. Par sa concision, d’abord, et par sa pertinence. Ou son impertinence, c’est selon. Un court instant avant la délivrance, après une série de questions orales (1) prophétisant à une maire pleine d’aplomb que le pire restait à venir, Guillaume Capobianco a pris la parole.
Bientôt une motion pour une démission collective

"A l’époque où la coalition vous soutenait, Mme le maire, les conseils municipaux allaient beaucoup plus vite, a d’abord ironisé l’ancien adjoint déchu. J’ai été particulièrement sage ce soir - une promesse que j’ai faite à mon épouse - mais je ne sais pas combien de temps on va pouvoir tenir dans cette ambiance-là. Je vais simplement vous annoncer que je déposerai, lors du prochain conseil municipal, une motion pour que nous procédions à un vote sur une démission collective, afin de retourner devant les électeurs et sortir de cette situation par le haut." Séance après séance, Dorian Munoz demande la même chose. La maire n’a pas répliqué. source: var matin