Patrick Martinenq : «Une politique du respect»
Patrick Martinenq a détaillé son programme. Il veut, entre autres, que le budget de la commune soit tourné vers des services à la population... :Photo D.L.
Avant de dévoiler la composition de sa liste,«d'ici une semaine », Patrick Martinenq a détaillé, vendredi lors d'une conférence de presse,les trois points essentiels autour desquels s'articulera son programme.
« Alors qu'on focalise sur le pont(...), j'ai surtout le sentiment, au fil des réunions chez l'habitant, que la municipalité a coupé depuis longtemps les ponts avec les Seynois. Mon premier objectif sera donc de restaurer la confiance et de faire de la notion de respect une réalité. »
Les services à la population prioritaires
Il entend donc reprendre à son compte un des slogans de Ségolène Royal lors de la campagne des présidentielles, et décliner la version municipale de « la République du respect ».
Son deuxième objectif sera « de faire en sorte que le budget soit principalement tourné vers des services à la population (...) si possible pour l'aider à améliorer son pouvoir d'achat ». En ligne de mire : les tarifs de la cantine par exemple. Sur ce chapitre, il met en parallèle l'augmentation de l'endettement pointé par « des élues candidates et qui ont été avec Arthur Paecht » et les attentes non satisfaites de la population, « en matière d'accès au logement social, d'insalubrité », stigmatisant au passage « tous ces logements neufs inaccessibles pour la plupart des Seynois ».
« Dessiner un avenir à La Seyne »
Patrick Martinenq veut enfin, et c'est son troisième objectif, « dessiner un avenir à La Seyne ». « L'échec de la municipalité est tel que la population a baissé. C'est un signe de mauvaise santé. (...) Un parc paysager, un hôtel de ville rénové ou un pont ne vont pas sauver une ville que le PLU a livré aux promoteurs. La politique du respect impose de discuter, de voir comment on peut résoudre le problème de rééquilibrage entre les quartiers, comment on doit penser l'ossature urbaine, quel moteur économique on veut pour la Seyne, avec quels emplois. »
Sans perdre de vue ces trois priorités, son équipe travaille donc sur « le projet cohérent au niveau associatif, social, développement économique et culturel dont la ville a besoin ».
Socialiste sans investiture, Patrick Martinenq veut rappeler aux Seynois son « engagement durable à leurs côtés, depuis 1995 ». Autour de lui, il a rassemblé sur « une liste d'ouverture, comme toutes les listes », « des gens qui auront à c?ur d'être au service de la population (...) dans une ville qui connaît une non assistance à population en danger »
source: Var Matin - maville.com