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Nicky
webmaster

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Date du message : mercredi 22 juin 2011 à 06h50


Ils veillent sur le cap Sicié


Depuis la chapelle Notre-Dame du Mai, Aldo veille sur la forêt, prêt à donner l'alerte aux pompiers à la moindre fumée suspecte, par radio... photo: Dominique Leriche
Les bénévoles de la réserve communale de sécurité civile de La Seyne ont attaqué la saison estivale. Parmi leurs principales missions, la surveillance du massif forestier, le cap Sicié, qui court sur les communes de La Seyne et de Six-Fours. Et quelle meilleure vigie pour repérer les départs de feu que la chapelle Notre-Dame du Mai, qui culmine à 358 m ?

En cette période sensible, où le vent et la chaleur peuvent devenir de redoutables ennemis, Aldo Guiot est un retraité dévoué : «Je suis dans la réserve depuis 2007. J'habite La Plaine et je vais régulièrement me promener dans la forêt, surtout avec mes petits enfants. Et, franchement, ça me ferait mal au coeur de voir la forêt brûler. Alors comme j'ai du temps...» Aldo en consacre une grande partie à veiller sur elle, à l'aide de sa paire de jumelles. Aujourd'hui (mercredi dernier, Ndlr), c'est la reprise. Et même si la vue force l'admiration, c'est parti pour deux mois de vigilance de chaque instant, tous les jours de 13 heures à 19 heures. « Ça va, il y a un peu de vent et vers 15 heures, il y a même un peu d'ombre. »

« Nous ne sommes pas pompiers »

Là-haut, on peut aussi croiser Guy Berjot qui, lui, fait le même travail, mais pour la ville de Six-Fours. Il fait partie du Comité communal des feux de forêts (CCFF). En venant saluer ses homologues seynois, il raconte que, souvent, des vacanciers arrivant à la chapelle et découvrant les bénévoles en uniforme entrain de scruter l'horizon, s'étonnent : « Certains nous disent : "Vous avez la belle vie les pompiers ici''. Mais il faut bien comprendre que nous ne sommes pas payés et qu'en aucun cas nous ne nous substituons au travail des pompiers. » Ces bénévoles ont en effet un rôle de complémentarité. « Nous servons surtout à donner l'alerte en cas de feu et à orienter les pompiers pour s'y rendre au plus vite. » Ils participent grandement à réduire le temps d'intervention. Comme en juillet 2008, où 50 hectares de pinède et de garrigue étaient partis en fumée dans le massif du Baou au nord-est de Châteauvallon.

En vigie ou en patrouille

L'incendie avait nécessité un important déploiement de soldats du feu et un impressionnant ballet de Canadair, d'hélicoptères et d'avions Dash. Là où d'autres vigies étaient « aveugles », celle de Notre-Dame du Mai a prouvé ce jour-là son utilité, au-delà de sa zone de surveillance.

Une semaine sur deux, les bénévoles alternent et patrouillent aussi dans le massif, pour faire de la prévention et, le cas échéant, prévenir la police ou l'Office national des forêts s'ils constatent une infraction. « Bien sûr, si l'on tombe sur un petit départ de feu, on ne reste pas les bras croisés : on s'en occupe.» Ils sont équipés pour. Un véhicule tout-terrain pouvant contenir 600 litres d'eau et équipé d'une lance à incendie leur permet de parer au plus pressé. Ils suivent régulièrement des formations ou des remises à niveau pour être opérationnels durant la période chaude.
source: Jérôme Poillot - var matin

... cordialement ... Nicky ...

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loudarnagas
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Date du message : samedi 4 août 2012 à 11h41


les bombes c est comme les femmes ;pour qu elles restent tranquilles il faut leurs caresser le mourre(voir photos)

loudarnagas

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Nicky
webmaster

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Date du message : mardi 7 août 2012 à 10h58


Les réservistes communaux anges gardiens du Cap Sicié


Durant les patrouilles, les réservistes peuvent parcourir une soixantaine de kilomètres par jour. Ils connaissent les meilleurs points de vue pour surveiller le massif, et même au-delà. (photo: Marina Helli)
Chaque été, les bénévoles de la Réserve communale de la Sécurité civile (RCSC) de La Seyne ont un rendez-vous privilégié avec le massif du cap Sicié. Du 15 juin au 15 septembre, quand il est interdit à la circulation des véhicules, ils sont les anges gardiens des lieux.

Leur principale mission : surveiller les éventuels départs de feux. Sur une partie tout du moins, puisque le massif couvre la commune de Six-Fours, où des homologues voisins (réunis au sein du Comité communal feux de forêt) veillent aussi.

Premiers sur l'incendie de Peyras

La RCSC de La Seyne compte une soixantaine de bénévoles et, à tour de rôle, quelques-uns sont déployés sur place. Chaque jour, deux d'entre eux patrouillent en 4x4, tandis qu'une semaine sur deux, en alternance avec les Six-Fournais, deux autres grimpent à la chapelle Notre-Dame du Mai, point « hautement » stratégique du massif. Il y a quelques semaines, ils avaient signalé et étaient intervenus les premiers sur l'incendie d'une voiture à la batterie de Peyras. En poste de 12 h 30 à 19 h 30, les alertes étant fort heureusement rares, la surveillance laisse facilement place à la contemplation de ce site exceptionnel.

« Nous rappelons les précautions »

Claude Achard et Antoine Labita comptent parmi les plus fidèles réservistes. Aujourd'hui, ils sont préposés à la patrouille. Le puissant 4x4 dont ils disposent est équipé d'une lance à incendie. Tous deux à la retraite, ils ne comptent pas leurs heures et s'accordent à dire que leur rôle ne se limite pas uniquement à être « les yeux » du massif : « Nous faisons aussi office de guides pour les promeneurs. » Ils connaissent l'histoire des lieux et se font un plaisir de partager leurs connaissances. Les touristes sont nombreux en été à vouloir « pousser » jusqu'à la chapelle, mais là encore, le côté bienveillant de leur mission refait surface : « Il arrive que des personnes qui entreprennent de grimper à Notre-Dame du Mai ne mesurent pas bien la distance et ne prévoient pas suffisamment de quoi s'hydrater. On les retrouve là-haut dans un état ! »Heureusement, il y a toujours des bouteilles d'eau à disposition. « Très souvent, nous rappelons les précautions. »

La RCSC est placée sous l'autorité du service municipal du Plan de sauvegarde et prévention des risques (PSPR), que dirige Marc Oder : « Les réservistes suivent diverses formations tout au long de l'année pour être opérationnels durant cette période : cartographie (pour localiser et puis pouvoir guider les secours en cas de départ de feu), radio, manipulation du véhicule (motopompe, groupe électrogène) ». Mais les réservistes communaux peuvent être appelés tout au long de l'année sur différents risques, comme ce fut le cas pour le dispositif de déminage de la bombe découverte à Saint-Elme la semaine dernière. « Nous disposons pour cela d'une plateforme téléphonique qui nous permet de contacter chaque bénévole.» Depuis sa création en 2006, la Réserve communale a largement fait ses preuves. Et chacun peut, selon ses disponibilités, donner de son temps à la Ville.
source: J.P. - var matin

Renseignements :
service PSPR : 04 94 06 93 85.
www.rcsc-laseyne.fr

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pierrot.kit
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Date du message : mardi 7 août 2012 à 19h02


merci de rendre hommage à tous ces bénévoles qui donnent de leur temps , qu' ils soient de la Seyne ou de Six-Fours.
A surveiller le plus petit départ de feu ,pour que tous le monde puissent se promener en toutes sécurité dans le massif , à informer sur les risques ,ainsi que tous les renseignements sur cette magnifique vue que vous avez une fois que vous montez la haut ,a nos amis touristes,et varois .

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lou darnagas
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Date du message : mercredi 8 août 2012 à 09h59


nos passios:la foret et notre ville
notre ideal: servir les autres

lou darnagas

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GAMBISTORTI
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Date du message : mercredi 8 août 2012 à 11h07


Oui un grand bravo à ces bénévoles qui veillent à la protection de notre patrimoine.

C'est une initiative magnifique pour prévenir tout départ de feu, un grand merci à eux.

Je suis seynois et j'en suis fier

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lou darnagas
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Date du message : mercredi 8 août 2012 à 22h31


GAMBISTORTI a écrit : Oui un grand bravo à ces bénévoles qui veillent à la protection de notre patrimoine.

C'est une initiative magnifique pour prévenir tout départ de feu, un grand merci à eux.

merci pour eux gambi

lou darnagas

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GAMBISTORTI
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Date du message : jeudi 9 août 2012 à 10h00


Tu sais Darnaga (petit oiseau en français) ces collines, ces bois et forêts je les ai parcouru très longtemps durant ma jeunesse. Les coins à safranés, cèpes et pissacans les coins à asperges, les escargots.........j'ai beaucoup donné.

La chasse, une seule année j'ai pris le permis mais à part quelques "rigaous" je n'ai pas tué grand chose sauf un geai. Triste fin d'un pauvre oiseau qui n'est pas mort tout de suite et me regardait en poussant des cris de bébé.

J'ai dû lui abréger ses souffrances et j'ai donné mon fusil

Je suis seynois et j'en suis fier

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lou darnagas
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Date du message : jeudi 9 août 2012 à 18h08


GAMBISTORTI a écrit : Tu sais Darnaga (petit oiseau en français) ces collines, ces bois et forêts je les ai parcouru très longtemps durant ma jeunesse. Les coins à safranés, cèpes et pissacans les coins à asperges, les escargots.........j'ai beaucoup donné.

La chasse, une seule année j'ai pris le permis mais à part quelques "rigaous" je n'ai pas tué grand chose sauf un geai. Triste fin d'un pauvre oiseau qui n'est pas mort tout de suite et me regardait en poussant des cris de bébé.

J'ai dû lui abréger ses souffrances et j'ai donné mon fusil


salut gambi je ne suis que seynois d adoption depuis quarante cinq ans mais je suis un "espousse sacce" (belgentierois)et comme toi amoureux et chauvin dans mes racines provencales et notre foret de janas c est notr e poumon vert ,la que tout les minots de la seyne et alentours sont venus au moins une fois et d autres suvront c est sur pour ma part j y suis venus depuis mon village natal en pelerinage dans les annees ciquante pour te dire c etait hier .quand a nous c est nos souvenirs qui s y promenent e t je vais te dire c est la que je voudrai que mes cendres soient dispersees si c etait autorise ,mais vai c est dans le coeur qu il faut que ce soit encré c est l important

bien a toi collegue

lou darnagas

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GAMBISTORTI
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Date du message : jeudi 9 août 2012 à 18h28


Chacun de nous aime sa petite patrie. Pour parler encore de Janas, quand j'étais minot et élève à l'école Martini nous avons planté aidé par les communaux les Eucalyptus qui sont hauts de 20 mètres à présent et c'était à la suite des grands incendies

Plus tard nous ne manquions jamais la fête qui durait tout le mois de Mai.
On y allait en famille et on mangeait sur l'herbe, les plus courageux montaient à Notre Dame, comme ma grand mère..

C'était le temps de la jeunesse et c'est loin, loin

Je suis seynois et j'en suis fier