Tout d'abord nous pouvons être gré à Madame JOYAN d'avoir quitté les hautes sphères municipales relativement tôt, et par là abandonné une confortable rémunération qui, si l'on fait un peu d'arithmétique, représente entre 100 000 et 150 000 euros : bravo !, et de même à son colistier MINNITI qui en a fait autant.
Beaucoup d'autres, pourtant en désaccord plus ou moins exprimé ou suggéré, n'en ont pas fait autant, continuant jusqu'au bout à instruire des dossiers, notamment de permis de construire, préparer des budgets etc...
On aurait cependant aimé, pendant ces années passées, que les uns soient plus courageux et les autres plus tonitruants dans leur désaccord.
Nous avons pu à son entrée en campagne lire son document : il était clair et sans ambages.
En le repliant, on savait sans détours pour qui il ne faut plus voter.
Pour savoir pour quel bulletin il faudra mettre dans l'enveloppe c'est autre chose, car si son constat est sans équivoque, elle n'est pas la seule à le faire aujourd'hui quand d'autres l'ont fait depuis longtemps, ses propositions ne sont pas originales, sont partagées par d'autres candidats et procèdent de bonnes intentions déclarées " une jeunesse entendue", "réaménagement de la circulation", "revalorisation du centre ville et des commerc es", "création d'activités génératrices d'emplois", "mise en valeur du littoral", "développement touristique", "véritable prise en compte de l'aménagement environnemental", "mise en oeuvre de mesures destinées à rendre aux seynois l'envie de vivre leur ville", sans confirmation d'aucuns développement des moyens structurels susceptibles de rendre possible, matériellement à court, moyen et long terme leur avènement.
Alors affirmer comme dans une intervention précédente que voila un vrai "projet concret" c'est une distorsion de langage qui procède évidemment d'une foi enthousiaste mais pas d'une analyse objective.
Si nous pouvons donc être gré à Madame JOYAN de ses bonnes intentions, nous pouvons imaginer par contre que ses bonnes intentions conjuguées avec celles, équivalentes sinon identiques, d'autres candidats disposant de projet plus structurel, renforceraient la perspective d'alternance aux prochaines municipales.
Pour cela il faudrait que Madame JOYAN considérât que la priorité réside dans l'intérêt exclusif de l'intérêt général des seynois, alors qu'elle affirme avoir à fait le tour des autres candidatures et n'avoir pu réaliser la moindre union car ils veulent être tête de liste.
Nous en déduisons donc qu'elle considère, au même titre que les autres, plus importante la position de tête de liste que la possibilité, effective d'oeuvrer dans l'intérêt de la collectivité et de construire son avenir.
