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Nicky
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Date du message : jeudi 26 janvier 2012 à 02h46


Les prothèses PIP périmées remises en vente ?


Dans ce courrier, Jean-Claude Mas le PDG de PIP proposait à son interlocuteur en Espagne de remplacer les étiquettes des prothèses périmées.
Dans un courrier interne signé par Jean-Claude Mas, l'ancien patron de PIP propose à sa filiale espagnole de remplacer les étiquettes de prothèses mammaires périmées.

"Si tu as des prothèses hydrogels dans les valisettes sur le marché espagnol, elles doivent certainement être périmées", écrit Jean-Claude Mas qui conclue : "Soit tu me les renvoie, soit je t'envoie les nouvelles étiquettes".

Ce document daté de 2002 donne un aperçu des méthodes peu orthodoxes de Jean-Claude Mas.
source: var matin

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riri
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Date du message : jeudi 26 janvier 2012 à 06h51


Ce trafiquant doit-être mis en examen, ses biens, ceux de sa compagne et de son fils saisies. Il doit réparation pour le mal qu'il a fait.

Regretter le passé, c'est courir aprés le vent.

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Nicky
webmaster

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Date du message : jeudi 26 janvier 2012 à 20h13


Jean-Claude Mas en garde à vue


SIX-FOURS-LES-PLAGES, JEUDI 26 JANVIER. C'est dans cette maison, celle de sa comapgne, que Jean-Claude Mas a été interpellé ce jeudi matin. (photo: AFP/GERGARD JULIEN - Agrandir - cliquez ici)
Le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP Jean-Claude Mas, visé par deux procédures judiciaires et au coeur d'un scandale sanitaire mondial, a été interpellé jeudi matin dans le Var et placé en garde à vue

Son audition a toutefois été interrompue en milieu de matinée, après qu'il s'est plaint de ne pas se sentir bien. Il a demandé la présence d'un médecin, qui a été appelé. Le septuagénaire a été opéré il y a quelques semaines pour des problèmes cardiaques.

L'interpellation de Jean-Calude Mas s'est produite dans le cadre de l'information judiciaire ouverte en décembre par le parquet de Marseille (Bouches-du-Rhône) pour «homicide et blessures involontaires». Le procureur de la république de Marseille, Jacques Dallest, a également confirmé l'interpellation de Claude Couty, ancien directeur financier devenu directeur général puis président du directoire de PIP qui, selon une source proche du dossier, est intervenue à La Seyne-sur-Mer (Var).

Perquisitions aux deux domiciles

Les gendarmes de la section de recherches de Marseille et l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et la santé publique (Oclaesp), qui mènent les investigations, ont procédé jeudi en début de matinée à des perquisitions aux deux domiciles, en particulier chez la compagne de M. Mas, où se trouveraient des oeuvres d'art de valeur.

Les deux anciens responsables de PIP devaient ensuite être directement transférés chez la juge, selon la même source. Jean-Claude Mas, que son avocat a dit «fatigué», a quitté Six-Fours peu avant 13 heures, caché dans un fourgon gris banalisé, précédé par une voiture de la gendarmerie, gyrophare allumé. L'escorte est arrivée à la caserne de la gendarmerie nationale une demi-heure plus tard.

Aujourd'hui retraité, âgé de 72 ans, Jean-Claude Mas, qui n'a pas fait d'apparition publique depuis que le scandale a éclaté, est le fondateur de Poly Implant Prothèse (PIP), entreprise dont le siège était à La-Seyne-sur-Mer dans le Var et qui est en faillite depuis 2010. Il a admis avoir produit un gel de silicone non homologué mais réfuté tout danger. «Je savais que ce gel n'était pas homologué, mais je l'ai sciemment fait car le gel PIP était moins cher (...) et de bien meilleure qualité», a expliqué M. Mas en octobre aux gendarmes, selon un procès-verbal d'audition dont l'AFP avait eu copie.

2 500 plaintes reçues à ce jour

Me Philippe Courtois, avocat de l'association des Porteuses de Prothèses PIP (PPP), s'est félicité de l'interpellation de M. Mas. «C'est la mise en marche normale qui aurait pu être faite depuis le début de l'année. Rien ne l'empêchait aujourd'hui de quitter le territoire, il ne se sentait pas inquiété par la justice», a-t-il souligné.
«Maintenant, on n'attend pas grand chose de son audition dans la mesure où il s'est déjà exprimé avec des propos outrageants vis-à-vis de l'ensemble des victimes», a-t-il ajouté. La présidente de l'association PPP, Alexandra Blachère, doit se rendre vendredi chez la juge. Une autre plaignante, Murielle Ajello, présidente du Mouvement de défense des femmes porteuses d'implants et de prothèses (MDFPIP), devait quant à elle être entendue dès ce jeudi.
A ce stade, plus de 2 500 plaintes ont été reçues.

Jean-Claude Mas était revenu récemment dans le Var, après un exil au Costa Rica. Interpol avait émis un mandat de recherche à son encontre pour un « délit de conduite routière grave » commis dans ce pays d’Amérique centrale, mais aussi en raison des ramifications désormais internationales de l’affaire des prothèses mammaires défectueuses. De 400 000 à 500 000 femmes seraient porteuses d'implants PIP dans le monde, ce qui a donné un caractère international à ce scandale sanitaire.

L'affaire des prothèses défectueuses donne lieu à deux procédures judiciaires distinctes.

20 cas de cancers enregistrés en France

Une enquête préliminaire, close depuis octobre 2011, devrait donner lieu à un procès correctionnel en octobre 2012. C'est dans ce cadre que Jean-Claude Mas avait été entendu une première fois en octobre.

Le second volet, ouvert en décembre 2011, est une «information judiciaire pour homicide et blessures involontaires», confiée à la juge d'instruction Annaïck Le Goff du pôle santé de Marseille. C'est dans ce cadre que le fondateur de PIP a été interpellé jeudi.
source: Marc Payet - www.leparisien.fr

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mafee
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Date du message : vendredi 27 janvier 2012 à 08h37


Blessures IN-VO-LON-TAI-RES

je suis la seule à être choquée par ce mot ?

Soit on voit le verre à moitié vide, soit on le voit à moitié plein. La seconde solution rend la vie bien plus agréable !

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Andree
Marraine du Gobie Bleu

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Date du message : vendredi 27 janvier 2012 à 08h56


Mdr ! Non, tu n'es pas la seule, mais hier soir, quand j'ai lu, je n'ai pas voulu réagir... Je dois vieillir, en fait. Parce que ça ressemblerais plutôt à du "meurtre avec préméditation"... Non?

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GAMBISTORTI
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Date du message : vendredi 27 janvier 2012 à 10h08


mafee a écrit : Blessures IN-VO-LON-TAI-RES je suis la seule à être choquée par ce mot ?

Moi également je suis choqué par ce motif d'inculpation. Il savait bien ce qu'il faisait cet escroc.

Ce qui m'étonne aussi c'est qu'on le laisse en garde à vue dans sa villa.
Une affaire qui me rappelle un peu l'escroc qui présidait l'ARC pour recueillir des fonds pour lutter contre le cancer et sa belle villa de Bandol.

Je suis seynois et j'en suis fier

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GAMBISTORTI
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Date du message : vendredi 27 janvier 2012 à 10h26


GAMBISTORTI a écrit : mafee a écrit : Blessures IN-VO-LON-TAI-RES je suis la seule à être choquée par ce mot ?

Moi également je suis choqué par ce motif d'inculpation. Il savait bien ce qu'il faisait cet escroc.

Ce qui m'étonne aussi c'est qu'on le laisse en garde à vue dans sa villa.
Une affaire qui me rappelle un peu l'escroc qui présidait l'ARC pour recueillir des fonds pour lutter contre le cancer et sa belle villa de Bandol.


CROZEMARIE. Il habitait Bandol, décidément l'ouest Var plait bien aux escrocs

Je suis seynois et j'en suis fier

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riri
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Date du message : vendredi 27 janvier 2012 à 15h21


Et si on faisait une manif devant sa villa pour montrer à ses voisins, ses amis etc... qui il est; faut faire sortir le loup, le voyou de son bois.

Regretter le passé, c'est courir aprés le vent.

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Nicky
webmaster

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Date du message : lundi 30 janvier 2012 à 12h54


Les montages financiers en cascade de PIP ...


Les sociétés qui gravitent autour de PIP sont basées au Luxembourg, voire aux États-Unis notamment dans l'état du Delaware, un véritable paradis fiscal.
Notre entreprise a un organigramme de multinationale. On ne sait pas vraiment ce qu'il y a derrière PIP. »

Cette remarque désabusée, entendue parmi les salariés au moment de la liquidation judiciaire, en dit long sur la complexité des montages financiers qui entourent le fabricant de prothèses mammaires.

Entreprise cent pour cent varoise en 1991, PIP était détenue à sa création par Jean-Claude Mas, sa compagne et quelques associés. À la fin des années 90, PIP change de registre. Jean-Claude Mas se met en affaire avec Alain S. Garros. Présenté comme « administrateur de sociétés » ou « conseiller fiscal »au Luxembourg, il devient omniprésent dans la nébuleuse PIP.

En 1998, Milo Finance et Penny Holding sont créés et prennent le contrôle de PIP. À leur tête, il y a in fine Jean-Claude Mas et sa compagne, Dominique Lucciardi. Leurs noms sont invisibles au registre des sociétés du Grand-duché, si ce n'est sous l'appellation « actionnaire 1 et 2 ».

Au moment de la liquidation financière de PIP, ce sont bien eux qui apparaissent à la tête du montage financier. Les documents déposés au tribunal de commerce de Toulon révèlent qu'ils détiennent Penny Holding à parts égales.

Mêmes adresses

La nébuleuse compte une grosse demi-douzaine de sociétés anonymes, créées sur le même modèle et imbriquées entre elles : Graham Turner, Eurofortune, GT Immobilier, Costanza. Toutes sont domiciliées au Luxembourg, à des adresses presque communes : « 2, 4 et 6 rue Jean-Engling » ou « 43-45 rue Siggy ».Là où Jean-Claude Mas est censé habiter, puisqu'il revendique le statut de « résident luxembourgeois ».

Toutes ces sociétés affichent comme administrateur le même Alain S. Garros, déclaré successivement au « 45 rue Siggy »et au « 2 rue Jean-Engling ». En janvier 2007, il décède en se défenestrant, un suicide sans enquête de police, selon le journal Libération.Son compagnon dans la vie et en affaires hérite de ses nombreux mandats. Fabio Pezzera, mêmes adresses, même destin, serait décédé dans le même appartement, d'une overdose, quatre mois plus tard. En 2007, toutes ces sociétés furent placées en liquidation, sur requête de la justice luxembourgeoise (1).

Déclaré onze ans après

À partir de 2003, les Américains entrent au capital de PIP, qui ploie sous les difficultés financières. Milo Finance reprend la société Heritage World Wide, abondée par des actionnaires minoritaires. Trois millions et demi de dollars sont injectés entre octobre 2003 et avril 2004, selon les déclarations du directeur financier de PIP, Claude Couty, mis en examen la semaine dernière, comme M. Mas.

Les biens immobiliers connus se limitent à deux sociétés civiles immobilières, l'une de droit français, l'autre luxembourgeoise. La première, la SCI Lucas, possède les deux principaux sites de la société PIP et a réussi à échapper à la liquidation judiciaire grâce une décision de la cour d'appel d'Aix-en-Provence en janvier 2011.

Quant à la SCI Prince Michel, fondée en 1998, elle a failli glisser des doigts de Jean-Claude Mas et Dominique Lucciardi. Ces derniers ont fait enregistrer en 2010 un acte de cession en leur faveur datant de 1999, soit onze ans après. « Le 30 octobre 1999, mentionne le registre de commerce, Milo Finance et Graham Turner ont cédé à Jean-Claude Mas et Dominique Lucciardi les cent parts sociales de la SCI. »

Ce qui est en jeu est l'achat d'une luxueuse villa sur les hauteurs de Six-Fours. Celle que les gendarmes ont perquisitionnée jeudi dernier. Mais ce bien immobilier est déjà à l'abri. En septembre 2010, Jean-Claude Mas donne ses parts à sa compagne et à son fils. Officiellement, il n'a plus de patrimoine à son nom. Devant les enquêteurs, il affiche pour tout revenu une retraite de 1 650 euros.

1. Pour absence de siège social connu et comptes sociaux non déposés depuis 2002.
source: Sonia Bonnin - var matin

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Nicky
webmaster

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Date du message : jeudi 2 février 2012 à 14h58


Rapport d'enquête PIP: chronique d'un échec


Dominique Maraninchi, directeur de l'Afssaps, et Jean-Yves Grall, directeur général de la santé, hier matin, à Paris. (photo: PQR)
Le ministre de la Santé annonce un renforcement des inspections, alors que les failles du système actuel apparaissent clairement dans l’état des lieux rendu public hier

Les règles du jeu vont changer. Dans le secteur des prothèses mammaires et probablement pour tous les dispositifs médicaux implantés, il y aura un avant et un après PIP. Hier matin, un volumineux rapport d'enquête a été posé sur le bureau du ministre de la Santé, qui demandait en décembre dernier « un état complet des contrôles effectués par les autorités sanitaires sur la société Poly-Implant-Prothèse ».

Xavier Bertrand prône « des contrôles inopinés, plus fréquents mais surtout des contrôles sur les lieux d'implantation, pas seulement des lieux de production ».

Une volonté conforme aux recommandations formulées par la direction générale de la santé, auteur de ce rapport d'enquête qui retrace la gestion par les autorités sanitaires françaises du dossier PIP.

Peu de signalements

Face à la fraude minutieusement organisée, la meilleure parade aurait pu être le signalement des incidents sur les prothèses. En principe, « la matério-vigilance » exige la déclaration de ces incidents et permet une centralisation des informations à l'échelle nationale. Elle se révèle être une faille béante dans le système.

Le rapport révèle que seulement « deux fabricants sur sept (hors PIP) déclarent des incidents concernant leurs prothèses ». Ainsi, les chiffres connus par les autorités sanitaires sont-ils peu représentatifs. Et n'ont éveillé aucun soupçon avant 2009.

« Les éléments les plus fiables sont les déclarations venant des professionnels et globalement, de 2001 à 2008, c'est silence radio », a indiqué, en conférence de presse, Dominique Maraninchi, le directeur de l'Afssaps (1). Illustration dans le rapport : « En 2004-2006, 80 % des incidents rapportés à l'Afssaps concernant des prothèses PIP émanaient du fabricant », soit 157 signalements. Sur cette période, les chirurgiens remplissaient « 27 déclarations de vigilance ».

Rien d'anormal en apparence : « Jusqu'en 2009, le taux de rupture[de PIP]reste dans des valeurs comparables à celle des autres fabricants, sur la base des signalements de professionnels de santé ».

Un chirurgien lanceur d'alerte

En 2008, un chirurgien marseillais réalise quatre déclarations successives, pour différentes prothèses PIP défectueuses. Il « demande au fabricant de retirer[un]lot concerné » par « la rupture précoce » d'une prothèse implantée seulement huit mois plus tôt. Ce même chirurgien est l'auteur de huit autres déclarations l'année suivante, il « mentionne son inquiétude »et cite « des effets indésirables graves chez certaines patientes ». Le rapport rendu public hier reconnaît que ces courriers sont restés sans réponse jusqu'en mars 2010.

L'année 2009 marque un virage. Le taux de rupture de PIP continue de se dégrader. En novembre, « une délation » a été transmise, avec des photos de produits n'ayant rien à faire sur le site de PIP. En décembre, la société est sommée de fournir les documents attestant de la qualité des produits. Las, ils étaient faux.

Il faut attendre 2010 pour que la tromperie soit mise au jour. Depuis, les signalements sont exponentiels. « Les déclarations d'incidents ont été onze fois plus importantes » en un an et demi que sur la décennie précédente. Et les ruptures de prothèses se révèlent dix fois plus nombreuses.

1. Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.
source: Sonia Bonnin - var matin

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