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proserpine
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Date du message : lundi 14 décembre 2009 à 19h46


money, money, money

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DECONATOR
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Date du message : lundi 14 décembre 2009 à 22h32


Gambi, c'est de ta faute; mon grand père m'a dit qu'il t'avait vu pisser dans l'eau tous les jours, et qu'il faudrait cent ans avant que les gobies y reviennent!

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GAMBISTORTI
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Date du message : mardi 15 décembre 2009 à 09h36


Entièrement d'accord pour la dépollution du site des chantiers où pendant 200 ans on a balancé toute sortes de saloperies aussi bien dans la mer et dans la terre.
Je me souviens de cet atelier du zingage qui rejetait ses acides à la mer et pourtant on a pas dépollué la rade, quant aux chantiers de démolitions en face il vaut mieux ne pas en parler.

Pas d'accord par contre pour tout le cinéma que l'on fait pour le môle.

Je suis seynois et j'en suis fier

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Nicky
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Date du message : mardi 22 décembre 2009 à 00h26


Le projet du port est-il en train de prendre l'eau ?


La question de la dépollution du site, enjeu central du projet du port, sera débattue ce matin en conseil municipal avec la présence exceptionnelle des représentants de la société Cari, le délégataire.
Une séance très spéciale. Le conseil municipal se réunit, ce matin, avec une seule question à l'ordre du jour : la prorogation de l'entrée de vigueur de la délégation de service public du port de plaisance. La DSP devait débuter au 1er janvier 2010. La date va être repoussée au 1er mars. La raison de cette prolongation ? Le problème de dépollution du site.

Ces derniers jours, la société Cari a transmis ses hypothèses financières. Jugées trop chères par la commune qui veut diligenter sa propre expertise. Aujourd'hui, la mairie considère ce projet comme « important et indispensable » et afin d'éviter « tout procès d'intention » et dans une volonté de « transparence », elle a, exceptionnellement, invité les délégataires à la réunion du conseil. « Ils ont envie de s'expliquer », affirme Claude Astore, l'élu à l'urbanisme. Voici les enjeux.

Quand les travaux commenceront-ils ?

C'est le gros point d'interrogation. Georges Dao, le P.-D.G. de Cari, présent à La Seyne pour les rencontres Miec (1) en octobre dernier, affirmait que le chantier serait lancé dans les 18 mois à venir. Soit au plus tard en avril 2011. Le lancement des travaux dépend de la vente préalable de la moitié des anneaux (2). Ce qui complique la tâche car la commercialisation a été plus difficile que prévue. Notamment à cause de la crise. Les prix ont déjà baissé de 30 %. Le problème de la dépollution vient assombrir le tableau.

Combien coûte la dépollution du site ?

Les trois scénarii retenus par le délégataire après la réalisation d'un « diagnostic » chiffrent la dépollution à 2,7 M?, 2,8 M? ou 3,6 M?. Les montants diffèrent selon le niveau de dépollution envisagé.

Qui doit payer ?

C'est tout le noeud du problème. La dépollution est à la charge du délégataire, mais une clause du contrat stipule qu'au-dessus d'un montant d'un million d'euros, une négociation doit s'engager pour définir la répartition éventuelle entre les contractants. En clair, la commune doit mettre la main à la poche. La Ville estime que les sommes avancées ne sont, pour l'heure, pas acceptables.

Pourquoi cela coûte-t-il aussi cher ?

Le site est-il si pollué que ça ? Des enfants foulent pourtant, tous les jours, la pelouse du parc de la Navale. Le même sol que celui où doit être construit le port. « Le problème n'est pas la pollution du sol », rétorque Frédérick Dey, le chef de projet à Cari qui sera présent aujourd'hui. « Pour les besoins du chantier, nous devons terrasser et donc enlever de la terre polluée que nous ne pouvons stocker que dans des décharges spéciales. C'est cette opération qui entraîne des coûts très importants », avance le spécialiste. Selon Claude Astore, « d'autres moyens techniques existent aujourd'hui », comme celui de couler une dalle de béton et de créer une sorte de vide sanitaire avec un système de ventilation. « Ce n'est quand même pas le tunnel sous la Manche », ironise l'adjoint à l'urbanisme.

La pollution menace-t-elle la réalisation du projet ?

Un autre élément est venu alourdir le dossier. Les mesures de pollution marine font apparaître un « taux des matières en suspension hors norme ». Un taux largement supérieur à 53 mg/l, norme fixée par un arrêt préfectoral du 7 mai 2007 et qui interdit au-delà tous travaux maritimes. La Ville, alertée seulement très récemment à ce sujet, « s'étonne de l'ampleur décrite » et veut diligenter une propre expertise. Le délégataire s'est aussi engagé à refaire des mesures plus précises et plus étendues. C'est pourquoi un nouveau délai de trois mois est demandé. C'est là « la dernière négociation acceptable afin de donner au contrat toutes ces chances de mise en oeuvre », prévient la Ville...

1. Rencontres technologiques matériaux innovation éco-conception, un salon professionnel organisé à La Seyne en octobre dernier.
2. La DSP signée, entre le groupement (constitué des entreprises Cari, Altarea et Sodeports) et la Ville est particulière, car financée sur fonds propres.
source: Olivier Marino - var matin

...cordialement...Nicky...

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GAMBISTORTI
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Date du message : mardi 22 décembre 2009 à 10h22


Nicky www.LaSeyne.Info a écrit : Le projet du port est-il en train de prendre l'eau ?

Je vous pris d'accepter mes excuses. J'ai confondu ce que nous appelions le QUAI D'ARMEMENT qui est derrière l'atelier mécanique et le quai du MÔLE

Ce n'est pas pareil car le môle, que l'on appellait le quai des méthaniers est d'une création trés récente et il n'y a aucune raison qu'il soit pollué.

Je suis seynois et j'en suis fier

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Nicky
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Date du message : mardi 23 février 2010 à 00h17


Les premiers grands travaux de la Petite mer


Photo : Magali Ruffato
Après le goudronnage des terre-pleins et l'installation de portails, le syndicat mixte a mis en place une panne flottante à l'ouest du port.
Il y a du changement dans l'air à la Petite mer. Il y a quelques mois déjà, les terre-pleins et le chemin ont été goudronnés. L'entrée du port a été fermée par deux portails (entrée et sortie). Une panne flottante vient tout juste d'être installée à l'ouest du port.

Elle compte 65 anneaux et remplace les vieux pontons en bois qui avaient été confectionnés par les plaisanciers. Une chaîne mère (1) doit compléter cet aménagement. La soixantaine de bateaux amarrés à cet endroit a été déplacée en novembre dernier à l'intérieur du port ou en mouillage aux alentours. Ils devraient bientôt regagner la nouvelle panne.

1,7 Me de travaux pour 2009 et 2010

C'est pour des raisons de sécurité que le syndicat mixte varois des ports du Levant a entamé une série de travaux qui vont se poursuivre cette année encore pour un montant total de 1,7 million d'euros. « L'appontement des Sablettes où débarquent les usagers de la navette Mistral a déjà été consolidé, mais il va être entièrement refait. Les travaux devraient débuter en octobre ou novembre 2010 et vont coûter 600 000 euros », explique André Thomas, directeur de l'exploitation des ports au syndicat mixte.

Une cale de mise à l'eau de 15 mètres de large est également prévue au nord du port avec la possibilité de stationner deux ou trois véhicules équipés d'une remorque (coût : 130 000 euros). La capitainerie, un préfabriqué délabré, va être remplacée par un nouveau préfabriqué plus moderne.

« Nous avons choisi une structure légère en attendant que le projet du futur port soit déterminé. Elle pourra alors être démontée et réutilisée ailleurs », précise André Thomas. De même la panne flottante modulable, sera déplacée à l'intérieur du port lorsque le quai ouest aura été refait.

En pleine concertation

Pour le syndicat mixte, il s'agit là d'interventions d'urgence réalisées sur son budget propre. Mais au-delà de ces travaux au coup par coup, c'est bien l'avenir du port qui se trouve au coeur de négociations entre la municipalité, les plaisanciers et le syndicat mixte.

Un groupe de travail réunissant usagers, représentant des associations, élus locaux et personnalités qualifiées, a été mis en place l'été dernier. Il planche sur la conception d'un nouveau port. « C'est une démarche de concertation. Nous voulons trouver un consensus qui soit à la fois partagé par les usagers, mais aussi par la commune », conclut le directeur de l'exploitation des ports.

1. La chaîne mère est une chaîne installée parallèlement au quai. Le bateau est ainsi tenu par la poupe (côté quai) et par la proue (côté chaîne mère).
source: Marielle Valmalette - var matin

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : jeudi 8 avril 2010 à 12h37


La commercialisation du futur port relancée


De 44 000 euros pour une embarcation de 6 mètres à 3,64 millions d'euros pour un yacht de 55 mètres. Les tarifs des garanties d'usage (et locations) du futur port de plaisance ont été adoptés, la semaine dernière, par le conseil municipal. Des prix, parfois, 30 % moins cher que ceux envisagés au début du projet (1).

La crise, mais surtout la cherté des premiers tarifs (115 000 ? la garantie d'usage pour un bateau de 10 mètres et moins) ont obligé le délégataire à revoir sa copie.

Des nouvelles catégories ont été créées pour les bateaux de 6 à 10 mètres et pour les plus de 35 mètres. La baisse concerne principalement les petites unités. En revanche, les garanties d'usage pour les bateaux de plus de 20 mètres ont fortement augmenté. Ces tarifs sont désormais officialisés, fermes et définitifs.

Cinquante réservations

La répartition des anneaux a également été revue et corrigée. De 706, on passe à 624. Dont 345 pour les garanties d'usage de 28 ans, et 279 à la location. Des aménagements ont été faits pour les très grandes unités, mais aussi les catamarans (avec une tarification spéciale).

« Nous avons une liste d'environ 500 personnes qui ont manifesté un intérêt pour le port et nous avons une cinquantaine de garanties d'usages d'ores et déjà réservées », avance Frédéric Dey, chef de projet pour Cari (groupe Fayat). L'ingénieur affirme cependant que les dernières semaines ont été essentiellement consacrées à la problématique de la dépollution « en cours de finalisation ». La ville qui souhaite maintenant voir le projet aboutir va mettre la main à la poche.

« On attendait l'officialisation par la municipalité des tarifs pour relancer vraiment la commercialisation. Nous allons pouvoir commencer. L'été est d'ailleurs une période propice », affirme Frédérick Dey.

La construction du port est financée, selon le contrat de la délégation de service public, par la vente préalable des anneaux. À l'heure, où le port devrait déjà être terminé, la vente des anneaux repart à peine... Cari envisage le début des travaux pour septembre 2010. Et la livraison pour la fin de l'année 2011.

1- Baisse annoncée dans nos colonnes lors du dernier salon de la plaisance de Cannes
source: Olivier Marino - var matin

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : mardi 4 mai 2010 à 10h59


Dépollution du port : la ville met la main à la poche


« Nous avons accepté de payer pour avoir le plus de chance de voir projet du port aboutir », a déclaré la première adjointe, Raphaëlle Leguen. Montant de la facture pour la dépollution de l'ancien site des chantiers navals ? Entre 1,2 et 2,3 millions d'euros. photo: Dominique Leriche
plaisance La municipalité a accepté de financer jusqu'à 2,27 millions d'euros le coût de la dépollution du site. La balle est dans le camp du délégataire, Cari. La ville paye pour voir. En acceptant d'engager les dépenses liées à la dépollution terrestre du site des anciens chantiers, la mairie a prouvé sa volonté de faire aboutir le projet de port de plaisance.

Jusqu'au bout, la ville a essayé de négocier le partage des coûts avec le délégataire. Cari a refusé, et a même menacé de rendre caduc le contrat, si la mairie ne levait pas cette dernière clause suspensive. Chose faite la veille de l'entrée en vigueur du contrat de délégation de service public.

Lors du conseil municipal, hier, la majorité a dévoilé, au titre du droit d'information, les éléments du contrat liée à la dépollution. Parmi les trois scénarii (1) établis par la société Cari, la ville a privilégié le moins cher, celui dont le coût est estimé entre 1,7 et 2,8 millions d'euros. Le contrat stipule que les 500 000 premiers euros sont à la charge du délégataire. La municipalité devra donc signer un chèque compris entre 1,2 et 2,3 millions d'euros.

« Ne pas freiner le développement »

« Sur les six cents et quelques bateaux qui mouilleront dans le port, on sait qu'il n'y en aura pas beaucoup qui appartiendront à nos concitoyens. Le port ne constituera pas véritablement un service public, en tout cas pas pour tout le monde, mais il a été considéré comme tel par la DSP et nous devons maintenant aller au bout. Si nous ne le faisons pas, nous freinerions le développement économique du site. Le port est un investissement, sur l'avenir, productif de ressources pour la commune », a argumenté le maire, Marc Vuillemot.

Solidaires de la position de la majorité, les élus de l'opposition ont longtemps argumenté sur la pollution maritime (voir ci-dessous) avant de critiquer la société Cari. « J'ai le sentiment que le délégataire a joué avec les intérêts de la ville en faisant la sourde oreille », a commenté Marcel Barbero.

Ont-ils « joué la montre ? »

La société, Cari, a-t-elle vraiment voulu annuler le projet ou a-t-elle simplement poussé la ville dans ses retranchements pour lui forcer la main ? Peut-être a-t-elle juste essayé de gagner du temps. « On peut penser qu'ils ont joué la montre », glisse, sibyllin, l'adjoint à l'urbanisme, Claude Astore, avant d'ajouter « maintenant nous sommes très pressés qu'ils commencent ». Contacté hier, le responsable du projet chez Cari, Frédérick Dey, n'a pas répondu à notre appel et ne nous a pas rappelés. En acceptant de payer le coût de la dépollution, la ville a renvoyé la balle dans le camp du délégataire. La partie ne fait que commencer.

1 - Scénario un : évacuation de l'ensemble des terres excavées pour un coût compris entre 2 541,50 et 3 599,95 K?. Scénario deux : réutilisation partielle suivant le bilan déblai/remblai pour un coût compris entre 2 081,04 et 2 858,44 K?. Scénario trois : Réalisation d'un calibrage sur site et réutilisation partielle suivant le bilan déblai/remblai pour un coût compris entre 1 716 et 2 768 K?.
source: Olivier Marino - var matin

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : mercredi 14 juillet 2010 à 00h15


Le projet de port de plaisance sabordé ?


Dans le premier dossier de presse, la mise en service du port était prévue au premier trimestre 2010. La dernière annonce a fait état de début de travaux en septembre 2010. Débuteront-ils un jour ? phto: Delphine Gonzalez
article 1/3
Un carnet de commande à moitié vide, un business plan mal évalué, une crise économique sans précédent...

Ici et là, les explications commencent à pointer pour justifier ce qui pourrait devenir un énorme fiasco économique : à savoir l'abandon du projet de construction du port de plaisance de La Seyne. Et par effet de domino celui de la réhabilitation des anciens hangars CPM.

Le groupement délégataire (composé des entreprises Cari, Altarea-Cogedim et Sodeports), chargé de construire, aménager et exploiter le port et les surfaces commerciales, n'a toujours pas lancé le chantier d'un port qui aurait dû voir ses premiers bateaux amarrés au début de cette année.

Un grand retard

Depuis que la délégation de service public du port a été confiée, en novembre 2007, au groupement, le projet n'a connu que retards et atermoiements. Les exigences de la nouvelle équipe municipale ont obligé les mandataires à revoir leur copie.

En mars 2010, Cari a, d'après la mairie, essayé de rendre caduque la délégation de service public grâce à une clause suspensive liée au surcoût de la dépollution. Et aujourd'hui, le directeur général de la société Cari, Éric Ferrari, reste encore très prudent. « Nous ne sommes pas en état de communiquer pour l'instant. Nous sommes dans une période d'analyse de la viabilité du projet. On veut que le port se fasse mais encore faut-il que toutes les conditions soient réunies. Les conditions du marché ne sont plus les mêmes », affirme le dirigeant, avant de démentir formellement « toutes divergences de point de vue entre les membres du groupement ».

Trop cher

Justement, ce projet est-il encore réaliste ? En 2007 déjà, la cherté des anneaux et des loyers avait fait rire de ce côté-ci de la rade. Avant d'inquiéter, de peur de voir une ville encore rater sa reconversion.

Les petits plaisanciers étaient les premiers à dire que « les richards » ne viendraient pas à La Seyne comme à Cannes. La baisse des garanties d'usage n'a, a priori, rien changé.

Beaucoup de spécialistes pensaient que le projet était mal conçu, car les bateaux n'auraient pas été à l'abri du vent et du ressac.

L'histoire sera mille fois refaite si, d'aventure, l'annonce de l'abandon du projet venait à être officialisée. La mairie espère encore trouver une issue heureuse. Mais se prépare déjà au contentieux.

Les petites phrases

Janvier 2005. Lors de la cérémonie des voeux, Arthur Paecht lance au préfet de l'époque, Pierre Dartout : « S'il ne sort pas dans les deux ans, c'est une véritable catastrophe ! »

Mai 2006. Arthur Paecht : « Il n'y a plus d'obstacle à la création du nouveau port. » Marc Vuillemot (opposition, gauche unie) : « Il aurait été utile de réfléchir à un autre mode de gestion, en régie par exemple. »

Avril 2008. André, un plaisancier : « Ce port sera inaccessible pour la majorité des Seynois. À ce prix-là, il accueillera des bateaux ventouses de gens fortunés. »

Janvier 2010. Marc Vuillemot : « Ce port se fera dans tous les cas. Il conditionne la poursuite de toute la reconversion des ex-chantiers, dont celle du hangar des ateliers mécaniques. »

Le Billet de la rédaction seynoise

Au catalogue des projets seynois qui ne verront jamais le jour, le port de plaisance pourrait bien avoir déjà rejoint le complexe cinématographique, le pont au-dessus du port ou encore le pôle théâtral. De belles images sur papier glacé, comme autant d'illusions. Si elle n'est plus Saint-Nazaire depuis qu'on n'y construit plus de bateau, La Seyne n'est pas devenue Cannes. Les résidents de la rade, qui souhaitaient « tanquer » leur petit bateau zone Grimaud, n'ont pas les moyens de ceux de Port-Grimaud.

Les conditions de développement existent pourtant bien à La Seyne, et de nombreux signes le prouvent. Mais la grenouille ne se fera pas boeuf du jour au lendemain. « La chétive pécore s'enfla si bien qu'elle creva. » Les concepteurs du port de plaisance devront méditer la fable.
Tout comme, dès aujourd'hui, les décideurs de La Seyne de demain. Pour éviter la même malédiction, le même sort, à tous les projets d'envergure annoncés sur la commune...

... @ suivre ...

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : mercredi 14 juillet 2010 à 00h49


... suite 2/3 ...
Une malédiction ?

C'est peut-être la première pièce à charge d'un futur contentieux. Le 1er juin, la municipalité a mandaté un huissier pour attester que les travaux du port n'avaient pas commencé. La date butoir venait d'expirer : le constat d'huissier a été dressé sur le champ.

« Nous sommes en face d'un délégataire qui traîne des pieds. Dès que nous sommes arrivés (après les élections de 2008, Ndlr.), on s'est demandé pourquoi la délégation de service public n'était pas en oeuvre. » Claude Astore, l'adjoint à l'urbanisme, détaille ce dossier hautement sensible.

Ne pas être attaquable

Il rappelle à qui veut l'entendre que la Ville ne s'est mise en faute à aucun moment. « Nous avons accepté la révision de la grille tarifaire et une autre répartition des places au port. » Plus encore, « la Ville a consenti de prendre en charge tous les dépassements des frais de dépollution ». À chaque fois, ces décisions ont été validées en conseil municipal. La stratégie était clairement de ne pas se mettre en défaut. Pour ne pas être attaquable.

« Nous n'avons pas intérêt à partir en contentieux. Nous préférons que le port se fasse », se défend Claude Astore. Même s'il reconnaît « être alerté et inquiet depuis un bon moment ».

Pour mémoire, il indique que « les permis de construire ont tous été délivrés en temps et en heure et qu'ils sont purgés de tout recours ». Aujourd'hui, « ils risquent la péremption ».

Passer à l'offensive

Désormais, la collectivité est passée à l'offensive. « Nous avons adressé plusieurs courriers [aux investisseurs] pour prendre acte que les clauses suspensives étaient levées ». Mais les perspectives sont encore floues. « Nous sommes capables de signer une nouvelle délégation de service public en deux ans », assure l'élu. Sauf qu'il faudrait d'abord relancer « un nouvel appel d'offres » et valider un ultime projet.

Constat d'huissier le 1er juin

Marc Vuillemot : « Un plan B à trouver »
Pour le maire de La Seyne, Marc Vuillemot, « la Ville est allée au bout de ce qu'elle pouvait faire pour aider le délégataire. Sur la dépollution, nous avons proposé de prendre tous les dépassements à notre charge. Donc franchement, au-delà, je ne peux pas. Toutes les clauses suspensives ont été levées. Je les somme de respecter le contrat. »

« Mon but est que le port se fasse. Ou bien [les entreprises] honorent le contrat, ou on en relancera un. Je ne vais pas être patient très longtemps. Je ne peux plus attendre. »
« Si besoin, il y a un plan B à trouver. Plein d'opérateurs veulent faire des ports. Le projet de port appartient à un puzzle, qui n'est déplaçable, ni dans l'espace, ni dans le temps ».

Professionnels désabusés

Dans le milieu du nautisme, la nouvelle est perçue comme un coup de tonnerre. Et les langues se délient.
« Les promoteurs ont rêvé sur les recettes qu'ils espéraient tirer du port. Le projet semblait économiquement difficile à tenir. »

Des chefs d'entreprise dénoncent « un projet élaboré sans aucune concertation [avec eux] ». Des tarifs « absurdes », « trop élevés ». Le centre commercial « de luxe » qui devait naître dans les ateliers mécaniques proposait « des loyers délirants ».

Celui qui accepte de s'exprimer officiellement est le président de l'Association des professionnels du nautisme de la rade de Toulon. Christophe Charpentier est aussi le président de Quo Vadis, chantier naval installé à deux pas, dans l'espace Grimaud.

« Foncer en avant »

« On ne peut exprimer que notre extrême regret. Les projets de port sont très rares. On manque de places au port... et celui-là ne se fait pas. » Selon lui, « nous avons la confirmation de quelque chose que nous pressentions ».

Désormais, insiste-t-il, « inutile de se complaire dans le catastrophisme, il faut respirer un grand coup et foncer en avant. Relancer un appel d'offres, avec un projet raisonnable ».
Laurent Falaize, à la tête du réseau professionnel Riviera Yachting Network, reconnaît des défauts au projet : « Ce n'étaient pas des gens du métier, il leur manquait une culture plaisance. » En revanche, lui s'avoue surpris par cette annonce. « Avec la Ville, il y avait une dynamique sur le plan d'eau. Et d'un coup, patatras. »

... @ suivre ...

...cordialement...Nicky...