Film: Marius de Pagnol - par les Elèves aux Maristes de La Seyne sur Mer - Réalisation Marcel Laugier
César, patron de bar sur le vieux port de Marseille, a un fils Marius qui aime Fanny, fille de la marchande de coquillages Honorine. Mais entre les deux amoureux se dresse l'amour de la mer et l'appel du large dont Marius rêve. Il finira par partir
Marcel Pagnol a créé au théâtre en 1929 tout ce petit peuple marseillais (Panisse, Escartefigue, Piquoiseau etc..) Cette version a été tournée par des élèves de l'Institution Sainte Marie en 1999, agés de 14 à 16 ans ...
Marcel Laugier a écrit :En 1999, Roger Canto, professeur de biologie à la Cordeille a tourné, sur la demande de Lionel Ros-Jordan, alors éducateur dans le même établissement, un film sur les 150 ans de l’Institution Sainte Marie de la Seyne. Il me fit l’honneur de me faire "faire"l'acteur" dans trois rôles très différents. Je découvris le cinéma, moi qui n’avais jusque là, fais que du théâtre.Je me pris à rêver de réaliser un film. Mais,( aux innocents les mains pleines) je crus que l’on pouvait « attaquer » immédiatement par un long métrage, sans passer par le court ou le moyen métrage. Le projet pris cours pendant l'année scolaire 1999-2000.
Rude tâche ! je ne m’en aperçus que plus tard. Je choisis donc Marius, car j’en connaissais par cœur, par le film de Marcel Pagnol, les plans et les séquences, ainsi que le texte, ce qui me facilita le travail. Cette année là, j’eus la chance de tomber sur des élèves de troisième et de quatrième, qui étaient de réels comédiens, et qui, cerise sur le gâteau, n’avaient pas de réel problème d’accent. L’on se mit à l’ouvrage, et tous les mercredis, pendant 6 mois, le tournage eu lieu dans l’immense grenier (qui n’existe plus) de l’établissement, transformé en studio par le personnel technique qui joua le jeu.
La nuit, chez moi, je montais les rushes sur mon ordinateur avec un logiciel primaire (d’où quelques erreurs). Mon regret ? N’avoir pas pu faire participer les élèves à ce montage. Je remercie encore, des années après, Roger Canto de m’avoir communiqué ce virus.