des anecdotes sur le passé de La Seyne

Le port des Mouissèques.

Il en aura fait du chemin ce petit port avant de disparaitre.
Il était, jusque dans les années 50, situé juste devant la place des Mouissèques et voisinait avec le mur de l'atelier mécanique des FCM.
Les FCM ayant besoin d'espace, le petit port fut repoussé à quelque 150 m face aux premiers HLM de la Rouve mais il ne fut jamais aménagé. Je me souviens qu'il y avait là, une vieille péniche où vivait une vieille dame avec des dizaines de chats.
Une vieux chaland était échoué sur le bord du rivage et j'allais dessus pour pêcher les sars.
Demain, c'est un port moderne qui sera aménagé encore un peu plus loin.

Puisque tu parles du port des Mouissèques, je l'ai bien connu également: tu n' as pas oublié qu'il y avait un lavoir (tiens encore un qui a disparu !) attenant au mur des Fcm, et tout à côté du lavoir le local à teinture des pêcheurs. La teinte des filets: un cérémonial inoubliable, on mettait des écorces de pin à bouillir avec les filets qui trempaient, ça durait la journée. Ma tante allait également laver son linge au lavoir, comme beaucoup de ménagères du quartier.
Pour le deuxième port, le fameux chaland a servi de plongeoir des après midi entières, l'été , à je ne sais combien de générations d'enfants de la Rouve, les derniers ont maintenant 50 ans, ça nous rajeunit pas !
Et les chats de la vieille dame étaient bien nourris, chaque pêcheur, (ils étaient une bonne demi douzaine) lui donnait les poissons suçés, impropres à la vente et la consommation.
Mais aprés que le chaland eut été enlevé, il avait ete construit un embryon de quai, pour les plaisanciers, orienté sud nord, qui avait donné naissance à la Société Nautique des Mouissèques, déplacée au quai Regonfle après la destruction du port, destruction pour donner naissance au quai d'armement des FCM.

Je ne me souviens pas de ce lavoir, par contre il y en avait un
autre tout près de la porte des Mouissèques face au bar de la corniche des Pratali.
Il avait dû être construit après la destruction du premier parcequ'il sentait le neuf.

Puisque l'on parle des Mouissèques je me souviens aussi de la fête du quartier sur la place.
Quelques baraques foraines et surtout...le manège de Sénégal, manège que les parents devaient actionner pour le faire tourner.

Chaque quartier avait sa fête annuelle avec ses concours de boules, baletis et....bagarres "organisées" par des bandes d'autres quartiers. Il ne faut pas l'oublier ça car ça fait partie de l'histoire locale.

Juste pour le lavoir dont tu parles, il était le "remplaçant" du premier, dont autant que je me souvienne, la conque originale avait été conservée

C'est pas beau, ça ????

le pays était l'irack les cnim fabriqués des chaudiéres pour une centrale nucléaire civile.,le commando,les services secret israélien!!!!! et BOUM une intervention qui politiquement n'a pas fait beaucoup de bruit.......
a l'époque la france avait comme client l'irack et son président..

Depuis pendu par les gendarmes (usa)defenseur du capitalisme triomphant et des guerres dans le monde

Une anecdode dont je porte encore les traces.

C'était juste après la guerre, 1948 peut être et nous habitions au quartier Barban.
La "raille" du quartier était plutôt pacifique, elle préfèrait chercher les aludes, les safranés, caler des pièges, jouer au foot et au boules (ah les boules cloutées!), faire des maraudes dans les verger d'Oddone que de se bagarrer et participer aux bastons interquartiers.
Nous étions considérés comme étant les pacoulins de La Seyne dans les cours de Martini où de Curie et un peu jalousés.
Après la Donicarde c'était un autre monde, la cambrousse, l'Afrique mais ....qu'on était bien.

C'est pas fini, ne partez pas........

Toujours à Barban vers 1948 (putain, c'est pas vrai) la bande de garnement que nous étions se divertissait avec les jeux que nous avions et des jeux, nous n'en avions pas.
Nous nous les inventions.
On avait découvert sur un pin, un nid et ça ça noous plaisait beaucoup.
Plus courageux que les autres, je grimpe à cet arbre qui en réalité n'était pas trop haut.
Son tronc était entouré de fil barbelé qu'avait posés là, les allemands où les italiens.

A suivre.....

Citation :Son tronc était entouré de fil barbelé qu'avait posés là, les allemands où les italiens.

Citation :C'est pas beau, ça ????