Les histoires de pépé Gambi

bonjour GAmbi

merci pour ce clin d'oeil sur les bistros...

Sur la place de la lune, il y avait aussi plein de bars et de petits kiosques a sandwichs..

claude Lagier a écrit : bonjour GAmbi

merci pour ce clin d'oeil sur les bistros...

Sur la place de la lune, il y avait aussi plein de bars et de petits kiosques a sandwichs..

C'est peut être une bonne chose qu'il y en ai moins mais hélas ça n'empêche pas les jeunes de boire encore plus qu'avant.

Incroyable mais vrai.

1945. Nous étions réfugiés de 1943 à la fin de la guerre en Bretagne dans un petit bourg où nous avions de la famille et une fois la guerre terminée nous avons pris le chemin du retour.

Du village que nous avions habité jusqu'à la gare de XXXX, Isidore et son taxi nous ont acheminé avec valises, paquets et une poule pour prendre le train qui nous amènerait à Paris.

Quelle pagaille dans cette capitale à peine libérée mais une pagaille joyeuse et des gens toujours prêts à nous aider, à faciliter notre séjour.

Là se situe tout de même un évènement qui comique qui mérite d'être raconté. Un couple (mes parents) trois enfants, valises paquets sans oublier la cage où dormait notre belle poule.
Une poule dans le métro, une sage poule qui néanmoins éprouva le besoin de se distinguer en nous pondant un oeuf, un bel oeuf, ce qui fit rigoler tout le wagon.

J'ai déjà dit que nous avions été très bien accueillis à notre arrivée par de jeunes volontaires qui nous ont aidés remarquablement. Un nuit dans un dortoir, des lits et de l'eau pour se débarbouiller et enfin, un retour au départ de la gare de Lyon.

On revient à La Seyne.

Dans les années 50 le sport le plus prisé à La Seyne était le cyclisme. Les vieux se souvenaient du fameux vélodrome de la Canourgue qui était situé à l'endroit de la salle Baquet actuelle, et qu'une bombe avait anéanti pendant la guerre.

Restait tout de même un grand engouement pour ce sport mais sur route cette fois.

Le tour de France passait souvent par chez nous aussi et je l'ai vu souvent, les vieux se souviendront d'un certain René Vietto, vedette de l'époque et qui avait crevé un pneu pas loin de moi.
Un boyau de rechanche sur l'épaule et hop, en deux temps trois mouvements, il s'était dépanné lui même.

A La Seyne c'était aussi le sport roi. Pour les fêtes de la ville 'était un circuit en ville où participaient les meilleurs régionaux et aussi un circuit plus long qui me plaisait encore plus.

Du port, les coureurs partaient vers le Sablettes, prenait la direction de Six-Fours revenaient sur La Seyne et de là ils grimpait le col d'Artaud.

C'est là que la foule était amassée. Le col d'Artaaut pour nous, c'était le Galibier où la Portet d'Aspet.

Naturellement le circuit comportait 3 ou 4 passages et à chaque fois le peloton s'étirait.
Notre favori seynois était Marius Bertolucci, un "chanu" qui avait fait pluseurs fois le Tour du Sud Est qui était l'anti-chambre du Tour de France.

Marius dit "Tarzan" a certainement gagné cette épreve mais hélas il ne fut jamais sélectionné poir le Tour.

Bonjour Henri simplement pour apporter un petit rectificatif
Tarzan ne se prénommait pas Marius mais Bruno Bertolluci
plus âgé que moi mais nous avons travaillé ensemble comme plongeurs à la COMEX

Tu as raison Rémy, "je mé trompé" de prénom.

Je reprends mes histoires sur les courses de vélo à La Seyne. Il y avait un coureur, Bonetto si j'ai bonne mémoire, qui fit une très bonne carrière même au plan national mais dont je n'ai pas de souvenirs.

Je me souviens beaucoup plus de fantastiques et fantasques coureurs qui nous faisaient bien rigoler.

Les deux Pascal, ils n'étaient ni frères ni cousins, ni champions aussi.

L'un d'eux n'était pas trop mauvais et il arrivait de temps en temps à terminer l'épreuve où se classer parmi les premiers. On disait que c'était à cause de certains cachets qu'il avait dans sa musette mais là, motus, je n'en dirai pas plus, n'ayant auune preuve. Le contrôle anti-dopages n'existat pas encore.

Le second des Pascal, c'était une autre limonade. Il s'échappait tours dés le départ de la course, il passait toujours en tête dés le premier tour et tout le monde l'acclamait "Allez Pascal!!!!" mais il ne fallait pas le rater car il s'arrêtait là. On l'avait vu, on l'avait applaudit et ça lui suffisait.

Plus tard ça devint plus sérieux avec de bons coureurs et la fédération FSGT où notre ami Lucien Giovannini fut champion du Var

Encore un peu de sport. Le Tour de France passait par La Seyne cette année là et arrivait par Toulon.

Il y avait foule au virage devant la salle Apollinaire pour voir les coureurs qui se dirigeaint vers Six-Fours.

Le fantasque HASSENFORDER s'était échappé et il comptait près d'une heure d'avance.
Le soir en écoutant la radio, nous apprimes qu'HASSEN n'avait pas gagné à Marseille.
Il s'était tout simplement arrêté sur la plage à Six Fours pour prendre un bain en attendant tranquillement le peloton.

C'était un coup prémédité bien sûr, les autres coureurs étaient au courant de la supercherie.

Actuellement un feuilleton fait un malheur à la télé, il s'agit de "PLUS BELLE LA VIE"

Dans les années cinquante c'était le même engouement mais ce n'était pas à la télé, peu de gens en avaient mais à la radio. Ce feuilleton s'appelait "LA FAMILLE DURATON" avec Ded Rysel, Pauline Carton et le fils de la famille, le jeune Jean Carmet.

Mes parents ne rataient jamais un épisode à l'heure du repas, nous ça nous gonflait un peu et cette affaire a duré plusieurs années

Je m'en rapelle bien ,mes grands parents l'écoutaient tous les soirs! Il y en avait un autre en journée "l'homme à la voiture rouge" début années 60.

Ce matin je suis allé au café pour en boire un et cet estordi de barman m'a servi dans une tasse avec l'anse à droite alors que je suis gaucher.