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GAMBISTORTI
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Date du message : mercredi 10 avril 2013 à 18h27


Ma communion solennelle

1950 J'avais douze ans et j'étais beau

Le jour ou pour la première fois j'ai croqué le seigneur, quel bonheur fut ce jour là.
Une année entière de préparation et de cours de catéchisme une heure par semaine après l'école et en plus le curé te filait des devoirs à faire à la maison en plus de ceux de l'école.

Moi ça ne m'a pas trop gêné parceque je les faisait pas mais revenons à cette grande journée de célébration.

Mes parents y pensaient au moins trois mois à l'avance. Il fallait habiller maman, le tailleur, le chapeau, les enfants, pour moi ça a été assez facile parceque ma marraine me passait le costard qu'avait porté le cousin l'année précédente. Un superbe costume gris à pantalon long qui m'allait merveilleusement bien. Avec le brassard je vous promez que ça en jetait.

Bon je passe vite les moments de la cérémonie religieuse parce que j'ai faim et ce qui m'attend là haut à la maison du quartier Barban est beaucoup plus intéressant.

La table est dressée sur la terrasse, une grande table de 45 couverts environ. Le menu a été étudié depuis des semaines, et après l'apéro viennent les plats traditionnels que l'on mangeait en ce temps là à la campagne.
Quelques pintades du poulailler ont été invitées aussi ou dess lapins, je ne sais plus.

Au dessert il y a la traditionnelle pièce montée que le patissier nous livre vers les quatre heures et des fruits.

Mon père est le responsable de la boisson et rassurez vous, il assure très bien le coup. Dans une trés grande bassine il a mis des pains de glace et autour, tout un assortiment de vins de la coopérative, du blanc, du rouge, du rosé et tenez vous bien, on ne regarde pas à la dépense, du Royal Muscat, le Champagne des pauvres. Nous on était peut être pauvre, mais heureux.

Bon, j'arrête là, je ne vous décrierai pas l'ambiance dans l'après midi, le soir et la nuit.

A présent les gens sont plus riches, ont des belles fringues et des grosses bagnoles neuves mais ils ne font plus la fête.

Je suis seynois et j'en suis fier

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lafleur
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Date du message : jeudi 11 avril 2013 à 16h31


[gambi tu as raison, et que si le pépé du bout de la rue était seul on allait le chercher, et il était de la fête, une assiette de plus ne posait pas de problème ; on était heureux, s'il manquait des chaises, mon père dégondait une porte qu'il posait à plat sur 2 chaises et 3 minots s'asseyaient. (2 chaises 1 porte = 5 places),sûr on était pas gros. et le soir on finissait les restes. Les temps changent que veux tu, autres temps autres meurs il n'y avait pas de lave linge, et pour une fête il y avait la belle nappe blanche et les serviettes, aujourd'hui c'est la nappe en papier.
lafleur

lafleur

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GAMBISTORTI
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Date du message : jeudi 11 avril 2013 à 17h32


Il y avait aussi les proches voisins à la fête et il n'y avait pas de champagne, seulement du vin mousseux de la marque Royal Muscat et à l'apéro c'est du vin à l'orange et du pastis fait à la maison.

Je suis seynois et j'en suis fier

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claude lagier
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Date du message : mercredi 17 avril 2013 à 19h07


Je recherche des info sur M. et Mme Berthelot (aujourd'hui hélas décédés) . Ils travaillaient dans les services administratifs.

merci

claude

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GAMBISTORTI
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Date du message : mercredi 8 mai 2013 à 18h19



Entrée de la salle du Jeu de Paume à Versaille où le 20 Juin 1789 les révolutionnaires décidèrent la révolution Française.

Ils firent serment de rester unis mais cette union ne dura guère.


C'est par hasard qu'en me promenant dans les rues de Versailles je vis cette plaque et la salle ouverte j'ai pu me retremper un instant dans cette atmosphère révolutionnaire.

Il parait qu'aujourd'hui on a embelli la salle et c'est dommage.

Je suis seynois et j'en suis fier

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GAMBISTORTI
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Date du message : mercredi 8 mai 2013 à 18h29



Entrée de la salle du Jeu de Paume à Versaille où le 20 Juin 1789 les révolutionnaires décidèrent la révolution Française.

Ils firent serment de rester unis mais cette union ne dura guère.


C'est par hasard qu'en me promenant dans les rues de Versailles je vis cette plaque et la salle ouverte j'ai pu me retremper un instant dans cette atmosphère révolutionnaire.

Il parait qu'aujourd'hui on a embelli la salle et c'est dommage.

Salle rénovée d'aujourd'hui

Je suis seynois et j'en suis fier

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GAMBISTORTI
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Date du message : jeudi 9 mai 2013 à 18h44


Ha ça ira, ça ira. Une guillotine sur la place Bourradet dans la semaine.

Réservez vos places

Je suis seynois et j'en suis fier

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GAMBISTORTI
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Date du message : vendredi 14 juin 2013 à 18h05


Coucou me revoilou, après 4 semaines de villégiature en centre de Pomoniana.

Je suis seynois et j'en suis fier

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loudarnagas83
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Date du message : samedi 15 juin 2013 à 11h43


salut gambi
voila qui explique ton silence j espere que tu vas mieux
ici t as pu le voir c est pas toujours mieux mais c est moins pire enfin on fait avec
toujours grand plaisir a te lire

loudarnagas

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GAMBISTORTI
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Date du message : mercredi 19 juin 2013 à 20h28


Les Moulières


On croit généralement que le nom de MOULIERES vient des meules ou des moulins qui permirent à nos ancêtres de tirer la nourriture de base.
Cette interprétation est discutable et nos recherches nous ont conduis à avancer d’autres hypothèses. Une moulière est d’abord un établissement où l’on pratique la mytiliculture. Le quartier qui nous intéresse est trop loin du rivage pour tirer son nom de l’élevage des moules.
L’hypothèse du lien entre Moulières et moulin serait plausible. En effet, le latin mola a donné meule dont on a en ancien français des traces de la forme archaïque moule d’où vient le mot moulin.
C’est pourtant dans Le trésor du félibrige, dictionnaire Provençal-Français écrit par Frédéric Mistral, que l’on trouve l’origine étymologique de Moulières. On y découvre en effet qu’une moulièro est un champ cultivé d’où l’on voit sourdre des points d’eau. Un moulen est un pré naturel, un terrain mou, un lieu bas où stagnent les eaux et où les eaux croupissent.
Voilà qui s’applique fort bien à la zone comprise entre les Manettes, les Hautes Barelles, Cachou à l’ouest et le quartier de l’Oïde vers l’est, terrains dont le sol est imperméable.

Extrait du livre de MARIUS AUTRAN

IMAGES DE LA VIE SEYNOISE D’ANTAN Tome 1



Henri Giovannetti

Je suis seynois et j'en suis fier