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Lucien
Membre

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Date du message : vendredi 4 septembre 2009 à 18h28


Citation :Des changements ont-ils eu lieu au Sdis après le drame, tant au niveau du matériel que des méthodes ?

« Humblement, je répondrai : aucun. Tous nos véhicules sont toujours aux normes.

Il manque pas d'air le colonel !!
A la suite du 1er septembre, les tuyaux d'aspiration d'air, en PVC (qui fond à 60°), et qui montaient au niveau du toit de la cabine, ont été raccourcis, jusque sous les vitres arrières qui avaient explosé sous la chaleur, ces mêmes vitres ont été recouvertes d'un film protecteur, capable de résister quelques minutes à de fortes températures.

Un bouton poussoir a remplacé la mise en route du camion, évitant d'être obligé de revenir en arrière avec la clé de contact, pour relancer le moteur.

Un boitier (lui aussi en PVC a été remplacé par un métallique

Je n'oublie pas non plus ses paroles le 2 septembre au matin: "mon souci, cest que j'ai deux camions qui ont brulé et aussi trois morts".
Quand au coup du "père du régiment", on me l'a déjà servi il y a de nombreuses années lors de mon passage dans l'armée.
Sans oublier qu'il a publiquement soutenu l'officier qui avait dissimulé les bandes audio.
Mais tout ça étant balayé par un non-lieu, ce sera là ma conclusion

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Nicky
Membre

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Date du message : mercredi 2 septembre 2009 à 20h08


Vidéo


Un hommage à nos trois pompiers seynois morts en 2003
voir la Vidéo cliquez ici

...cordialement...Nicky...

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Nicky
Membre

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Date du message : mercredi 2 septembre 2009 à 00h29


Le colonel Martin « plus blessé qu'on ne pourrait le croire »


Photo : E. E.
La caserne de La Seyne est depuis plusieurs années couverte d'une affiche annonçant «Nous, Michel, Patrick, Georges, morts au feu, victimes du silence...»
Le chef du Sdis revient sur le drame du 1er septembre 2003, « une douleur immense » vécue lors de son premier été à la tête des pompiers varois.

Directeur du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) depuis fin 2002, le colonel Eric Martin est revenu pour Var-matin sur l'incendie de La Garde-Freinet dans lequel périssaient, le 1er septembre 2003, Michel Giovannini, Patrick Lahaye et Georges Zedda. Entretien.

Quel souvenir gardez-vous de la campagne incendie de l'été 2003 ?

« Il s'agissait de ma première dans ce département. J'ai ainsi été catapulté dans une campagne feux de forêt absolument terrible, avec des dégâts colossaux tant sur l'environnement - 20 000 hectares brûlés -, que sur le corps des sapeurs-pompiers et la population en général. Sept personnes sont mortes cet été-là dans les incendies, dont les trois pompiers de La Seyne. C'était la première fois que je perdais des hommes... »

Qu'avez-vous ressenti ?

« Évidemment, une douleur immense. En tant que directeur du Sdis, je suis un peu le père de famille, le chef de corps de tous les pompiers. »

On vous a reproché d'être un peu distant...

« En tant que chef de corps, je ne peux pas non plus exprimer trop ostensiblement ces sentiments. Je n'ai pas le droit d'être faible. Je suis également discret par nature, mais ce n'est en aucun cas du désintéressement. Je ressens cette perte, et suis plus blessé qu'on ne pourrait le croire. »

Les familles et proches des victimes vivent mal ce non-lieu.

« Je partage leur douleur, et je peux comprendre leur colère. De notre côté, par respect pour cette douleur, et témoignant de notre volonté de ne surtout pas les blesser davantage, nous privilégions le plus possible l'apaisement. Raison pour laquelle, aussi, nous évitons de communiquer sur ce sujet. A l'image de toutes les cérémonies en hommage à tous les sapeurs-pompiers morts en service, dont le caractère est toujours discret, sobre et bref. Mais que je ressens chaque fois du plus profond de mes tripes. »

Quel regard portez-vous sur les suites judiciaires de ce drame ?

« Je ne souhaite pas m'exprimer sur ce sujet, car un appel est en cours, et je le respecte sur la forme comme sur le fond. Pour l'instant, la thèse d'un événement soudain et brutal a été retenue. Pour la suite, comme tout le monde, j'attends patiemment, depuis 2003, de savoir un peu mieux ce qu'il s'est passé. »

Des changements ont-ils eu lieu au Sdis après le drame, tant au niveau du matériel que des méthodes ?

« Humblement, je répondrai : aucun. Tous nos véhicules sont toujours aux normes. Les camions impliqués dans ce drame étaient très récents. Nous sommes parfois même plus exigeants que le sont les normes nationales. De même pour les méthodes, elles sont les mêmes au niveau national, et nous faisons partie des Sdis s'investissant un peu plus encore dans ce domaine. Tous les cadres du pays suivent d'ailleurs les mêmes formations. »

Dans le premier volet de ce sujet, ci-dessus, il fallait lire «Richard Lahaye, père de Georges», et «Aucun membre des familles que nous avons rencontrés n'a fait appel».
source: M. V. et P. Z. - var matin

...cordialement...Nicky...

Message

Nicky
Membre

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Date du message : lundi 31 août 2009 à 21h57


3 Pompiers morts au feu en 2003 : le non-lieu a ravivé la douleur


Dans l'affaire des trois pompiers seynois, morts au feu le 1er septembre 2003, la juge d'instruction de Draguignan a rendu le 31 mars dernier une ordonnance de non-lieu, écartant ainsi toute faute de commandement.

Le premier coupable, l'incendiaire, n'a jamais été retrouvé. Et la charge d'« homicides involontaires par imprudence, inattention, imprudence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité » n'a pas non plus été retenue.

« Le flash thermique, argument imparable »

Pour la première fois depuis cette décision de justice, et six ans jour pour jour après l'horrible drame, les familles s'expriment (1). Leurs plaies sont encore vives. « Pire, elles se sont intensifiées avec le non-lieu, et ce profond sentiment d'injustice qui nous habite depuis », expliquent-elles.

« On nous a bernés pendant six ans pour arriver à un non-lieu. Six ans de souffrance. Tout cela est inhumain pour nous », estime ainsi Carole Zedda.

La justice n'a finalement retenu qu'un coupable : le feu, amplifié par un phénomène de « flash thermique » (2). « On l'a vu sur les dossiers du Tanneron et de Cabasson (3) », estime Lucien Giovannini, lui-même ancien pompier professionnel : « Le flash - ou bulle - thermique, c'est l'argument imparable pour la défense du commandement. Quand ce phénomène arrive, plus personne n'est fautif. Mais si les camions se trouvaient là, à ce moment-là, c'est bien qu'on les y a envoyés... »

Entre colère, désespoir et dégoût, les familles ont du mal à faire leur deuil. « Il y a très peu de temps que je parviens à penser à Michel sans être obsédé par ce camion en flammes, dans lequel je me suis endormi avec lui tous les soirs durant de longues années », confie Lucien Giovannini.

« Pour nous, c'était », ajoute Nathalie Leballais-Zedda.

Écoeurés, épuisés, les membres des familles, en majorité, n'ont pas fait appel de ce non-lieu (4). « Des éléments accablants ont déjà été présentés en première instance, et nous n'avons déjà pas été écoutés. Je ne veux pas donner à ces gens-là une deuxième occasion de gonfler le torse », annonce Lucien Giovannini, avant de conclure : « Pour l'instant, ils sortent blanchis par la justice. Mais chez les pompiers, dans les casernes, les choses se savent... »

« On n'attend plus rien... »

Quand on leur demande ce qu'ils espèrent aujourd'hui, les membres des familles Giovannini, Lahaye, et Zedda, reçus séparément et sans s'être concertés, sont unanimes : « Plus rien. On ne veut pas d'argent, pas même d'officiers en prison. Simplement que quelqu'un aux commandes ce soir-là vienne nous voir, pour reconnaître simplement, les yeux dans les yeux : "OK, on l'admet, on a fait une erreur". On ne veut même pas qu'ils demandent pardon, on ne les croirait pas. »

Depuis six ans qu'ils attendent que soit faite la vérité sur la disparition tragique de Georges, Michel et Patrick, les familles ne se satisfont pas de celle de la justice.

-1. Var-matin a rencontré Lucien Giovannini (père de Michel), Émilie Zedda et Nathalie Leballais-Zedda (mère et soeur de Patrick), Richard et Morgane Lahaye (père et fille de Georges), puis Carole Zedda (veuve de Patrick).

-2. Ou « bulle thermique » : dans un fond de vallon riche en combustible, le gaz combustible prend la forme d'une bulle, qui ne peut pas se mélanger à l'air car sa température est trop élevée, provoquant finalement un violent embrasement généralisé.

-3. Le 31 juillet 1985, quatre pompiers du Luc ont perdu la vie au Tanneron, et le 21 juin 1990, trois sapeurs-pompiers et un jeune homme qui les accompagnait sont morts dans l'incendie de Cabasson.

-4. Aucun des membres des familles que var matin a rencontrés n'a pas fait appel.
source: var matin

plus de détails - cliquez ici

...cordialement...Nicky...

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papyboyington
Membre

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Date du message : lundi 31 août 2009 à 21h14


Amis Seynois ............

Message

Lucien
Membre

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Date du message : lundi 31 août 2009 à 11h25


Pour ceux qui aimeraient savoir de quoi il s'agit lorsque l'on parle de la stèle et de la plaque.
Cette dernière a été mise à l'endroit exact ou le camion a brûlé

La stèle se trouve à une centaine de mètres sur un terre-plein, voilà une vue d'ensemble

Le détail de l'inscription

Message

Andree
Visiteur


Date du message : dimanche 30 août 2009 à 20h30


Oui Lucien, on ne les oubliera pas. Ils resteront en effet toujours dans nos coeurs.

Message

GAMBISTORTI
Membre

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Date du message : dimanche 30 août 2009 à 10h19


Ils sont toujours présents dans le coeur des seynois.

Je suis seynois et j'en suis fier

Message

Lucien
Membre

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Date du message : samedi 29 août 2009 à 17h42


Un hommage à nos trois pompiers seynois morts au feu, aura lieu sur la D 14 (entre Cogolin et Collobrière) le mardi 1er septembre 2009 à 10h.


La cérémonie comportera un dépôt de fleurs des familles, des pompiers, corps constitués, et tous ceux désirant honorer leur mémoire.

A la même heure une cérémonie aura lieu à la caserne Bd Maréchal Juin de La Seyne, pour tous les seynois ne pouvant se déplacer.
Mime, Patou, Jo, sont toujours dans nos coeurs et nos esprits