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Historique de la discussion
Nicky
Membre
Date du message : jeudi 25 mars 2010 à 00h29
Xavier Niel redit tout son amour pour HADOPI: Je ne t'aime pas, moi non plus
image: Snut
En marge de la conférence de presse sur ses (excellents) résultats financiers, Xavier Niel a une nouvelle fois décrit dans le détail tout son amour pour la loi HADOPI et ses dégénérescences :
« Tant que l'État ne financera pas le coût de la loi pour les FAI, à savoir 70 millions d'euros par an, nous ne bougerons pas. Nous ne ferons rien tant au niveau du filtrage que de la surveillance, surveillance pour laquelle nous sommes totalement opposés ». Des propos rapportés par nos collègues de ZDNet.
Opposition technique, opposition financière, opposition philosophique, le personnage persiste et signe dans sa contestation de ce texte (voir cette actualité, celle-ci, celle-la, ou encore cette dernière).
Et il n’est pas le seul à se démarquer.
Ce matin, lors d’une réunion à de l’UMP à l’Assemblée nationale, on analysait notamment l’échec des régionales. Malgré le huis clos, de nombreux députés de la majorité avaient les doigts rouges à force de live-tweeter. Comme le pointe le Monde, l’une des parlementaires, Catherine Vautrin, députée de la Marne, a expliqué que plusieurs lois, dont Hadopi ont été « incomprises » des Français, au point d’imposer « d'être plus humbles ».
source: Marc Rees - pcinpact
Nicky
Membre
Date du message : samedi 30 janvier 2010 à 15h53
La surveillance du P2P a un nom
C’est désormais officiel depuis cette semaine, l’entreprise qui réalisera la surveillance des réseaux peer to peer se nomme Trident Média Guard (TMG).
Cette start-up composée d’une dizaine de personnes est basée à Nantes. Elle existe depuis huit ans et sa spécialité est justement la création d’applications de filtrages et surveillances des téléchargements illégaux.
Cette société est chargée de récupérer les adresses IP des internautes qui sont en infraction pour le compte des maisons de disque. Ces données colléctées seront transmises à Hadopi qui réclamera ensuite aux fournisseurs d’accès Internet les coordonnées des contrevenants.
La surveillance portera sur 5000 titres anciens et autant de nouveaux. L’objectif ambitieux de 10 000 mails journaliers d’avertissement a été confirmé.
Il n’a pas été révélé le nom des quatre réseaux surveillés. Cependant, comme déjà démontré à de nombreuses reprises, si ce système a le mérite de tenter de faire peur, il ne supprimera pas le téléchargement qui prend désormais des formes diverses comme les nouveaux réseaux d’échanges cryptés, ou systèmes de stockage en ligne(Rapidshare et autres).
La mise en place opérationnelle de cette chaîne de répression ne sera pas effective avant avril.
source: www.freenews.fr
azertuyop
Membre
Date du message : lundi 11 janvier 2010 à 20h16
En effet n'oubliez pas de payer vos impôts car une petite partie va être redistribuée au 15-25 ans afin de les aider à télécharger LÉGALEMENT de la musique. Ainsi ils ne seront plus "HORS LA LOI" et SURTOUT ils feront rentrer de l'argent dans les caisses des majors !!!!!
Donc le président de la république Monsieur Nicolas SARKOZY va se rallier les jeunes qui pourront quand même télécharger un peu moins cher tout en préservant "ses copains" qui ne verront pas leurs bénéfices diminuer.
Et les mêmes couillons continueront de payer : elle est pas belle la vie !!!
Extrait du rapport remis au gouvernement :
"Nicolas Sarkozy a souhaité jeudi la mise en œuvre d’une « carte musique-jeunes » subventionnée pour moitié par l’Etat afin de favoriser le téléchargement légal sur internet, reprenant ainsi l’une des propositions phares de la mission Création et internet conduite par le producteur Patrick Zelnik.
Concrètement, cette carte, d’une valeur de 50 euros, permettrait de télécharger de la musique sur tous les sites qui s’associeront à l’opération. Ces partenaires contribueraient à hauteur de 5 à 10 euros, tandis que l’Etat prendrait 20 euros à sa charge. Nicolas Sarkozy en annonçant le projet, a même fait monter les enchères à « 200 euros de potentiel d’achat ». La proposition du rapport Zelnik vise les 15-24 ans - 8 millions de personnes -
Sur la Toile, le collectif « la Quadrature du Net », déjà opposé à Hadopi reproche à la mission Zelnik les « quelques dizaines de millions d’euros de subventions à des business dépassés, financés par de l’argent public via des taxes complexes et tous azimuts. »
Dans son communiqué du vendredi 8, le collectif pointe « des dispositions sur mesure » et une politique des « copains d’abord » (Patrick Zelnik est le PDG de Naïve, le label de Carla Bruni-Sarkozy)."
l'aiguillon
Nicky
Membre
Date du message : lundi 11 janvier 2010 à 19h35
L’Hadopi déjà prise en flagrant délit de piratage
Les couacs ne semblent pas en finir autours de l’Hadopi, dont les membres se sont officiellement installés vendredi dernier. En cause cette fois-ci, le logo.
Selon des propos sur Twitter de Jean- Baptiste Levée, repris par Numérama, la police utilisée la police officielle de France Télécom. Intitulée « Bienvenue » elle a été vendue sous licence exclusive à France Télécom. De ce fait, elle ne peut être reprise par d’autres. Et même si le « d » et le « p » ont été modifiés, il ne s’agit en aucun cas d’une création originale ainsi que le rapporte Jean- Baptiste Levée.
source: universfreebox
chris83
Membre
Date du message : mercredi 6 janvier 2010 à 00h00
Personnellement, j'estime que ce n'est pas à l'état de surveiller le piratage sur internet, sauf si ce sont ses propres interêts qui sont en jeu. Les professionnels de l'audiovisuel ainsi que les artistes et auteurs compositeurs, doivent eux même faire la chasse à ceux qui volent leurs oeuvres, quitte ensuite à engager des poursuites en justice pour le préjudice subit. Bien sûr ça coûte cher et il vaut mieux que ce soit le contribuable qui paie la facture. L'internaute va financer les structures qui vont le sanctionner en cas de téléchargement illégal.
" Vous n'aurez pas, ma liberté de penser" Florent Pagny
azertuyop
Membre
Date du message : mardi 5 janvier 2010 à 23h17
Franchement se serait trop marrant de me retrouver derrière les barreaux avec lui, ainsi nous pourrons dire que le téléchargement nous a rapprochés !!
l'aiguillon
Andree
Visiteur
Date du message : mardi 5 janvier 2010 à 20h26
Bah continue ! tu seras dans la même cellule que sagamore. Voilà des oranges qui vont faire profit
azertuyop
Membre
Date du message : mardi 5 janvier 2010 à 16h17
Bon alors je continue à télécharger ou j'arrête ??
l'aiguillon
Nicky
Membre
Date du message : mardi 5 janvier 2010 à 13h36
L’Hadopi est officiellement créée, mais...
Le décret relatif à l’organisation de l’Hadopi, l’organisme en charge d’appliquer la riposte graduée, a été publié le 31 décembre au journal officiel. Vous pouvez en découvrir les détails sur le site gouvernemental Legifrance (cliquez ici).
Pour autant, la mise en application de loi ne sera pas effective avant plusieurs mois. La CNIL refuse en effet de donner son avis sur un de ces décrets : celui qui autorise l’Hadopi à créer un fichier contenant les coordonnées des internautes, et les infractions qui leur sont reprochées. Un avis légalement indispensable et que la CNIL ne donnera pas tant que le gouvernement ne lui communiquera pas un autre projet de décret, celui qui porte sur la procédure de sanction appliquée aux pirates.
source: universfreebox
Nicky
Membre
Date du message : mercredi 23 décembre 2009 à 15h15
Un différend avec la Cnil retarde encore l'Hadopi
Le gendarme de l'informatique n'a pas rendu l'avis nécessaire à la publication d'un décret d'application.
Rebondissement dans le dernier acte de la tragi-comédie Hadopi. Avant d'appliquer la loi de lutte contre le piratage sur Internet, plusieurs décrets d'application doivent encore être publiés. Et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) doit donner son avis sur un de ces décrets : celui qui autorise l'Hadopi (autorité administrative instaurée par la loi) à créer un fichier contenant les coordonnées des internautes, et les infractions qui leur sont reprochées.
Or, le 10 décembre, la Cnil a décidé de ne pas rendre d'avis, et a envoyé au gouvernement une lettre en ce sens. L'autorité indépendante exige, avant de rendre son avis, que lui soit communiqué un autre projet de décret, celui qui porte sur la procédure de sanction appliquée aux pirates.
Casse-tête
Cette position de la Cnil a suscité un certain émoi dans les ministères. En effet, cet avis est explicitement prévu par la loi, et donc indispensable pour publier le décret. Autrement dit, le gendarme de l'informatique, en ne rendant pas d'avis, bloque le processus. Alors que s'il rend un avis négatif (comme il l'a fait sur la loi elle-même), le gouvernement peut passer outre, et publier le décret. Face à ce casse-tête, le gouvernement aurait étudié deux options. La première serait de considérer que la lettre de la Cnil est quand même un avis du point de vue juridique. Cela aurait pour objectif de dissuader la Cnil de rééditer ce type de plaisanterie. Mais cela sera hasardeux juridiquement : des actes réglementaires ont déjà été annulés faute d'avoir dûment consulté la Cnil.
L'autre option — apparemment la plus probable — est de ne pas déclarer la guerre à la Cnil , mais de se plier à ses demandes en lui transmettant le projet de décret sur la procédure. Cet autre texte, en cours de finalisation, pourrait être soumis à consultation en janvier. La Cnil aura alors deux mois pour rendre son avis. Dans ce cas, cet ultime rebondissement aura juste retardé de quelques semaines le processus. In fine, les premiers e-mails d'avertissement seraient envoyés aux internautes au plus tôt en avril. Interrogée, la Cnil a confirmé avoir demandé la communication du décret "procédure".
source: Jamal Henni - www.latribune.fr