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Nicky
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Date du message : mercredi 14 mars 2012 à 17h16


Télécom : cinq opérateurs historiques dans le viseur de Bruxelles


La Commission européenne a demandé à France Télécom, Deutsche Telekom, Telecom Italia, Telefonica et Vodafone des informations sur les «conditions de standardisation des futurs services de communications mobiles.

Pour l'heure il ne s'agit que vagues soupçons, mais si l'information révélée par le Financial Times (FT) devait prendre un tour plus officiel, il s‘agirait d'une véritable bombe pour le secteur européen des télécoms. La Commission européenne a en effet confirmé mercredi avoir demandé à cinq grands opérateurs historiques des télécoms en Europe des informations sur les «conditions de standardisation des futurs services de communications mobiles».

Dans son édition de mercredi, le FT écrit que la Commission soupçonnait des ententes, à la suite de réunions périodiques depuis 2010 entre les patrons de France Télécom, Deutsche Telekom, Telecom Italia, Telefonica et Vodafone. Aucune enquête formelle n'a été ouverte par la Commission à ce stade, a précisé à l'AFP le porte-parole du commissaire à la Concurrence, Joaquin Almunia. La demande d'information, sous forme de questionnaire, concerne également l'association d'opérateurs GSMA, a précisé ce porte-parole, Antoine Colombani. « La demande d'information tient à la façon dont la standardisation des futurs services du domaine des communications mobiles se met en place », a-t-il jouté. Un porte-parole de la commissaire Neelie Kroes, qui supervise le secteur des télécoms, s'est refusé à tout commentaire.

Enquêtes formelles

Cependant, de telles demandes d'informations constituent généralement, avec les perquisitions au siège et dans les bureaux des intéressés, l'un des premiers stades des enquêtes européennes de la concurrence, avant une éventuelle ouverture d'enquêtes formelles. Selon une source proche de l'enquête, le questionnaire porte notamment sur les services de publicité conçus pour les smartphones, ou encore sur les services de paiement par smartphone.

Cette procédure s'ouvre au moment où les opérateurs peinent à développer de nouveaux services et technologies pour concurrencer les services souvent gratuits apportés par des sociétés telles qu'Apple et Google . C'est pourquoi ils sont tentés de faire cause commune et en conséquence attisent la curiosité des autorités de la concurrence. L'initiative des réunions entre les cinq grands opérateurs est attribuable à Stéphane Richard, directeur général de France Télécom, fin 2010. Il y voyait un moyen de discuter des grandes questions stratégiques.

Le patron de l'opérateur historique en France a par exemple déclaré que le groupe avait discuté de questions telles que la standardisation des technologies, l'opportunité de créer une boutique en ligne commune qui vende des applications logicielles pour mobiles afin de mieux concurrencer Apple et Google, ou encore comment amener de tels géants de l'internet à contribuer aux coût d'édification des réseaux.

Des sources industrielles se sont ont dites surprises du questionnaire envoyé par la CE. Elles affirment que ces réunions s'étaient toujours tenues de manière parfaitement transparente, avec notamment un compte rendu envoyé régulièrement aux autorités européennes au terme de chacune d'entre elles. Mais Craig Pouncy, associé du cabinet d'avocats Herbert Smith à Bruxelles, rappelle la démarche de la CE n'a rien d'extraordinaire et n'aboutira pas forcément à une enquête en bonne et due forme.
source: www.lesechos.fr

... cordialement ... Nicky ...

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