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Historique de la discussion
Nicky
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Les Viennoiseries, c'est permis ?..
Croissant, pain au chocolat, chausson aux pommes ... ont mauvaise réputation diététique. On s'en prive ou pas ?..
Pourquoi cette mauvaise réputation ?
Bien qu'on regroupe sous le terme viennoiseries des préparations affichant des valeurs nutritionnelles différentes, elles contiennent, outre de la farine, des ingrédients tels que beurre, chocolat, sucre, crème... qui les font se rapprocher davantage des pâtisseries que du pain et affichent une valeur énergétique moyenne relativement élevée (360 calories pour 100 g) et, surtout, un taux de lipides de 15%.
« Une viennoiserie de 40 à 80 g contient 5 à 20 g de graisses, soit une forte densité lipidique pour un petit volume, constate le Dr Jean-Michel Cohen, nutritionniste (1). De plus, ce sont des acides gras majoritairement saturés dont on sait qu'il faut les réduire pour prévenir les maladies cardio-vasculaires. »
Croissant ou pain au chocolat ?
« Les viennoiseries à base de pâte levée (brioches, pains au lait) contiennent moins de matières grasses que celles à base de pâte feuilletée (croissants, pains au chocolat). Toutefois, dès qu'il y a un enrichissement (pépites de chocolat, crème pâtissière ou d'amandes...), la valeur calorique est sensiblement augmentée. » Pour la ligne comme pour la santé, mieux vaut opter pour la simplicité : pain au lait, brioche nature ou croissant au beurre.
En quelles quantités et à quelles fréquences en consommer ?
« Il est possible de prendre un pain au lait ou une brioche par jour à la place du pain/beurre ou du pain/confiture, même si le rassasiement n'est pas le même, précise le Dr Cohen. En revanche, la consommation des autres viennoiseries doit rester de l'ordre du plaisir hebdomadaire, histoire de ne pas augmenter de manière excessive l'apport en acides gras saturés. » L'idéal, c'est au petit-déjeuner, voire occasionnellement au goûter, avec un laitage et/ou un fruit, jamais en grignotage.
Artisanales ou industrielles ?
Au-delà du goût, la différence majeure réside dans la taille : les viennoiseries industrielles sont plus petites, en moyenne 45 g ; celles de boulangerie se situent autour de 70 g. Leur apport calorique est donc logiquement inférieur. « En revanche, si les viennoiseries de boulangerie sont normalement élaborées à partir de beurre pâtissier, voire de margarine, la qualité des matières grasses utilisées dans l'industrie est plus floue et l'on peut retrouver des matières grasses végétales hydrogénées ou de l'huile de palme aux effets néfastes. Comme pour tout produit industriel, il faut avoir le réflexe de consulter la liste des ingrédients. »
Et les mini-viennoiseries ?
« De 25 g en moyenne, ces portions hôtelières peuvent permettre de se faire plaisir plus raisonnablement et sont davantage adaptées aux besoins d'un enfant. Mais il faut savoir se limiter à une seule ! »
(1) Auteur de Les 250 aliments santé et minceur, Ed. First, 22,95 €.
source: Caroline HENRY - jactiv.ouest-france.fr
