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Andree83
Membre

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Date du message : mardi 12 juillet 2022 à 08h33


Bonjour,
dans le ciel qui rougissait à peine, je pensais hier soir à tout ce temps perdu, ce temps que, quelque soit l'âge nous n'avons plus.
Enfants bousculés parce que les parents veulent à tout prix que, même pendant les vacances tu apprennes. Tu apprennes à faire de la musique, tu apprennes à vivre en société, dans un centre aéré, tu apprennes à faire du sport, tu apprennes les jeux nautiques et la nage, bref...que tu sois tout le temps occupé.
Mais toi, ce que tu as envie, enfant, c'est de jouer, de rêver, de lire, de te reposer. Mais...non, ils en ont décidés comme ça, parce que cette société dans laquelle ils vivent, il faut que tu vives comme eux.
Adolescent, tu ne l'es pas moins, bousculé. Le collège, les leçons à savoir par coeur, même celles qui ne te plaisent pas, l'heure de rentrer, l'heure de se laver, l'heure de manger, l'heure de faire les devoirs, on te le dit pendant ton heure de télé.
Mais toi, tu es en âge ou tu réfléchis à ce que tu feras plus tard, parce que plus tard, il faut que tu fasses quelque chose, à la suite de tes études évidemment, et de préférence de longues études, ou au moins le bac. Un CAP ? oui, pourquoi pas. Mais tu entendras dans ton dos "elle" n'était pas fait pour de longues études, alors...). Alors, comme chez toi tu ne trouves rien qui ne t'attire, les parents se disputent, ou même pire, ou encore tu n'as plus ton père, ou ta mère, et l'autre parent est perdu, et là tu feras comme tu voudras. Alors aucune règle aucune base, juste les copains, et les "amis", enfin... ceux qui pensent te dicter ce que tu feras dans la vie. Travailleur ou dealer, ou bien aucun des deux. Mais peut-être sans aide fera tu quand même le bon choix. Et pas forcément celui dont tu rêvais.
Jeune adulte, tu as rencontré ta moitié, il va falloir se dépêcher, de préparer ta vie à deux, sur le temps que ton travail te laissera, non pas pour te reposer, mais bien pour te préparer, encore. Aller voir les banques, les agences, les magasins pour t'équiper. Ton travail va à peine suffire à subsister, et il va aussi falloir penser à comment joindre les deux bouts, surtout si ta moitié ne bosse pas encore, car du travail il commence à manquer. Tes parents t'aideront du mieux qu'ils pourront, bien sûr, mais ça, si tu pouvais éviter... Sinon, pendant longtemps ils pourraient te le reprocher.
Enfin te voilà marié, tu as une situation, une vie sociale comme on l'entend, tu vas avoir ton premier enfant. Et là, recommencer à courir, voir les médecins, préparer sa chambre, préparer ses affaires pour quand il sera là, faire attention à ce que tu manges, à trouver un prénom qui fera plaisir à papa, maman, tatie, tonton.
Il faudra aussi réfléchir à n'oublier personne à prévenir au risque de les décevoir, ça se fait te dit-on chez toi. Et puis l'enfant venu, c'est l'heure des biberons, de changer ses couches, de le mettre au lit. Quand il pleure, toi, tu n'as qu'une envie, le prendre dans tes bras, de jouer avec lui, mais on t'a dit ça ne se fait pas. Parfois tu le fais quand même, et seule, tu y passes la nuit.
On te reprochera de mal l'élever, de te laisser aller, tu pourrais faire un effort, reperdre le poids pris, aller chez le coiffeur. Mais toi, tu n'as qu'une envie, aller dormir, te reposer, mais...ce n'est pas l'heure. Jamais, il ne sera l'heure.
Ton bébé à 3 mois, il faut reprendre le travail, courir le matin, pour l'emmener à la crèche, après l'avoir préparé et donné son petit déjeuner, courir le soir en sortant du boulot, le récupérer, faire les courses, la vaisselle non faite, et le mettre au dodo.
La fin de mois est là, et toi tu calcule, comment tu vas joindre les deux bouts, car l'autre est au chômage, et il s'en fout.
Ton mari est parti depuis longtemps, et tu te bats seule depuis pour qu'à chaque repas ton enfant mange et que ton loyer soit payé.
Les années passent, et ta fatigue augmente. Mais au regard des gens, tu es une fainéante : elle range mal sa maison, ne repasse pas son linge. Ton enfant a grandit et t'en veut parce que de peur qu'il ne fasse de mauvaises rencontres, tu ne veux pas qu'il sorte, ton coeur de parent est en éveil, avec tout ce que l'on entend. Alors, on se moque de toi, on t'appelle le dictateur, mais toi, tu t'en fous, tu sais que tu as raison.
L'enfant a quitté la maison, et vie du mieux qu'il peut aujourd'hui, chez lui, avec sa compagne ou bien son compagnon.
Mais toi, même s'il a grandit, tu t'inquiètes toujours pour lui, et surveille d'un peu loin, que sa vie, il soit satisfait, ou presque. Mais ça, personne ne le sait, et encore moins lui.
D'anniversaires en jours de l'an, les mois ont passés, et même les décennies, et toi, comme tout le monde, tu as vieillis. Tu es à la retraite, et jamais tu ne t'ennuies, entre tes activités, et les contraintes de la vie. Et puis, ta jeunesse partant, la maladie vient parfois te rejoindre dans ta vieillerie.
Tu n'as toujours pas le temps de tout faire, et tu sais que ce sera comme ça jusqu'au bout. Jusqu'au bout de quoi ? Jusqu'au bout de ton temps. Toujours les uns ou les autres, toujours la société, te mettra la pression pour que tu rentres dans ce moule ou ils sont tous. Pour que chaque minute qu'égraine cette montre soit conforme à la vie que mènent autour de toi, celles et ceux qui eux, ont leur vie bien réglée, justement, mais pour qui le temps ne s'arrêtera pas pour autant de continuer à tourner.
Aujourd'hui, je veux prendre mon temps, pourquoi faire crieront les gens ? Pour apprécier la vie, leur répondrais-je tout simplement.
Belle journée à toutes et à tous. Prenez le temps de faire ce que vous aimez.

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Andree83
Membre

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Date du message : jeudi 7 juillet 2022 à 09h09


Bonjour,
les années 70, et moi, toujours aussi rêveuse d'un avenir meilleur.
Le temps d'une photo, je me suis posée ce jour là, et j'y suis, comme j'y étais, entrain de réfléchir à ce que sera ma vie.
Naïve, ne comptant pas les contextes des années à venir, je croyais que je serais dans un monde ou la justice, l'amour, la foi, le partage, la fraternité, continuerait d'exister.
J'étais loin de penser, que, la société évoluerait, et pas forcément en bien. Que l'animal deviendrait la priorité pour l'homme avant l'humain, que le grand froid l'été remplacerait notre chaleur du sud, que quelques décennies plus tard, les rues, et trottoirs de nos villes qui auraient dû être accueillante seraient jonchés de SDF, que Coluche allait se faire renverser par un camion, qu'un élu se ferait assassiner (voire plusieurs), que les gens, sous prétexte d'obsolescence changeraient de téléphone comme de chemise, ou encore se parleraient au travers d'un mur au lieu d'un bon aïoli programmé à la maison.
Loin de me douter que ma vie ne serait pas aussi difficile que ce qu'elle a été, et que la compassion chez les hommes laisseraient place à l'argent, au pouvoir, et à tout un tas de conneries matérielles qui n'avaient pour moi, à l'époque, et encore maintenant, aucune importance.
Que sommes nous devenus, pauvres êtres jamais heureux de ce que nous possédons ? Toujours à regarder ce que fais l'autre, et aujourd'hui allant même quelquefois, par jalousie, prononcer des mises à mort, parce que...Parce que quoi ? Parce que quand on sort des marges, on ne rentre plus dans un moule qui a été réfléchi par d'autres, pour leur volonté d'exister.
Et oui, ce petit sourire voulait en dire, des choses... Mais, je l'ai toujours, car il y a une chose que personne ne m'enlèvera, même si depuis des années j'ai entendu beaucoup de choses sur mon compte, c'est ma volonté d'être moi. Elle est intacte comme à l'instant de cette photo. Certes, un jour, quelqu'un de ma famille m'a demandé "qu'est ce que tu ferais situ gagnais au loto". J'ai répondu "je vivrais tranquillement en HLM, et je mènerais ma petite vie sans machine à laver la vaisselle, sans porche, sans micro-ondes, sans cafetière électrique, sans télé, sans sèche linge. Et j'aiderais les malheureux". La personne s'est beaucoup moquée de moi, en me disant que "je manquais d'ambition"... Et bien, son ambition, à elle, à son âge aujourd'hui, avec les épreuves de la vie, et seule dans son luxe, est passée de mode... d'autres choses l'accompagnent ou le matériel n'y peux pas grand chose.
Moi, je vie comme je l'avais prévu, et là, à l'instant, rien ne m'empêchera d'aller prendre le bus, et d'aller ou je me sens le mieux : à Sanary ! Et je vais faire des heureux en me déplaçant pour aller chercher leurs places de spectacle au Théâtre Galli.
Belle journée à toutes et à tous, et soyez heureux.
Merci Nicky pour la colorisation de la photo

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Andree83
Membre

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Date du message : mardi 5 juillet 2022 à 08h54


Bonjour,
Cette photo, hier soir, m'a apporté du bonheur, et du coup, m'a rappelé quelques anecdotes...
Quelquefois, il y a longtemps, et j'étais "petite", toute la famille partait à pieds jusqu'aux Sablettes (de l'avenue Pierre Fraysse). Avec de quoi manger le midi sur place évidemment.
Ces châteaux de sable étaient monnaie courante, ainsi que les enfants qui jouaient au ballon, ou qui se baignaient, toujours accompagné de quelqu'un évidemment.
Personne ne mettait de radio à tue tête, pas de "plage privée" et ses matelas qui restreignent les lieux ou se poser, rarement des parasols, pas de produits solaires, juste un maillot, un "tricot de peau", et un bon chapeau.
Quand nous avions mangé, nous ramenions nos déchets dans un sac à la maison, et personne n'avait besoin de nous dire de laisser les lieux propres.
Pour aller me baigner, c'était sous haute surveillance, sûr ! à l'époque, les parents surveillaient leurs enfants... Mais...du coup, pas question pour moi d'aller nager, ma grand-mère avait trop peur, et du coup, il ne m'est jamais venu à l'idée d'aller nager au loin. Nous faisions quelques mouvements, et ça suffisait. D'ailleurs, honnêtement, ça me suffit toujours...
Puis sont arrivés les matelas et tables, les paillottes, les maîtres nageurs, les merdouilles à manger et à boire presque servis à destination, les produits solaires, etc, je vous passe tout le reste, du moderne paraît-il, dont personne ne peut se passer aujourd'hui...
Lorsque nous en avions envie, c'était du côté du Fort de l'Aiguillette que nous allions. Il n'y avait, que des pierres à une époque, et des arapèdes, que mon grand-père allait chercher et que nous mangions directement dans l'eau. J'ai souvenir d'oursins aussi, que ma cousine Christine n'a pas manqué de se planter dans le pied, évidemment... Nous n'avons pas couru aux urgences, non. Ma grand-mère lui avait badigeonné le pied de teinture d'iode, et avec une aiguille, lui avait tout retiré, chaque épine, une à une.
Les petites parties de pêche aussi étaient dans le coin bien souvent. Et nous n'avions pas crainte de manger tous ces produits de la mer qui aujourd'hui sont taxés de divers maux, et sont passés dans des "bassins" purificateurs qui enlèvent même leur jolies couleurs rouges au moules de l'époque qui étaient un régal.
Voilà ce que m'a inspiré ces quelques heures de bonheur simple, que j'ai passé avec mon chapeau, ma petite serviette, mon maillot de bains d'il y a 15 ans (le précédent m'en a fait 25 d'années), et mon huile solaire faire de : citron/teinture d'iode/huile d'olive. Ce qui m'a manqué ? La bouteille d'eau à moitié congelée oubliée sur ma table....Et la compagnie de mes tantes, cousines et de mes grands-parents.

Belle journée à toutes et à tous.

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Andree83
Membre

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Date du message : samedi 15 janvier 2022 à 22h21


Et oui, ma pauvre Christiane... Les gens sont devenus...ou étaient, mais on ne s'en rend compte que maintenant.

Bises
Andrée

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strike83
Visiteur


Date du message : vendredi 14 janvier 2022 à 08h04


Bonjour Andrée.
Tout a fait d'accord avec toi.
Certains ont le virus ou sont cas contact, mais se gardent bien de le dire.
Et tu as ceux qui attendent de passer à coté de toi pour tousser et bien sur sans le masque.
Bonne journée quand même.
Amicalement.
Christiane.

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Andree83
Membre

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Date du message : jeudi 13 janvier 2022 à 13h22


Bonjour,
Le coup de gueule du jour...
Moi, chez une commerçante ce matin :
- vous n'avez pas votre aide aujourd'hui ?
Elle
- non, ils ont tous le covid et elle avec.
Moi
- ils ne vous ont pas contaminée au moins
elle
- qu'est ce que je m'en tape...je suis vaccinée... (sic)
bon... Et là dessus, tu apprends (de source sûre) que : 80 % des petits commerçants sont positifs, mais...ils ouvrent quand même, ne mettent pas le masque en intérieur, et on fait chier les revendeurs parce qu'ils ne l'ont pas mis ou sous le menton, alors qu'en extérieur...Bref... et ils ne le disent pas...
Et en grande surface pareil.
Et dans certaines administrations... C'est pire. Mais on préfère critiquer les grèves...
Non, mais ho hé les gens, vous êtes sérieux ?
Et après on critique les non vaccinés ?? Mais peut être, au moins ceux là ont ils l'honnêteté de le dire et de faire attention ! (puisqu'ils ne vont plus nulle part de toute façon...).

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Andree83
Membre

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Date du message : lundi 8 juin 2020 à 09h02


Bonjour,
j'ai toujours essayé d'être fidèle à moi-même. Et, même si certains (nes) m'en ont traitée d'égoïstes, des pauvres âmes sans esprit, je ne leur en veux pas, car, au fil des années nous apprenons à connaître les gens, sur qui nous nous sommes trompés, tant en bien qu'en mal.
En effet, bien souvent, j'aurais misé cher sur les qualités d'une personne, qui, quelques mois, quelques années plus tard me décevait. Ou l'inverse !
Combien d'amis (es) ai-je depuis des décennies, alors, que le départ avait été plus ou moins sulfureux ? Un certain nombre.
Par contre, les autres, quand je comprenais ce qu'ils valaient réellement, soit je les éjectais (un peu violemment), soit je les laissais partir, sans les retenir.
Chacun a sa propre version de la fidélité. Moi, j'ai la mienne. Fidèle avec soi-même, c'est ne pas varier quoi qu'il arrive, quitte à vous faire traiter d'attardée.
Bien sûr, avec le temps, on change forcément. On change de goûts, on change d'amis, on change de façon de vivre, bref on change de tas de choses. Mais parfois, non pas parce que l'on est plus fidèle avec soi, mais tout simplement parce que les facteurs, tels que l'âge, la santé, l'esprit, l'entourage le nécessite.
Au fil des années qui passent nous ne pouvons pas avoir les mêmes point de vues que trente ou quarante ans avant.
Mais cela ne veut pas dire que nous ne restons pas fidèles avec nous-mêmes.
Cela veut dire que l'on évolue, parfois dans le bon sens, parfois dans le mauvais.
Et oui, je ne suis pas parfaite, évidemment, donc il m'est arrivé comme à tout le monde d'avoir de mauvaises idées, de prendre de mauvaises décisions, d'effectuer de mauvais choix.
Mais...je reste seul juge de moi-même, et ce que les autres en pensent...je n'en tiens jamais compte. Sauf si je leur ai demandé conseil, évidemment.
Je ne fais pas partie de ces gens qui demandent conseil, puis font autrement, parce que...quel que soit le prétexte, ils avaient envie de faire autrement...
Non, je reste réellement seul juge de moi-même, et j'assume ce que je dis et ce que je fais. D'ailleurs, je me plains rarement de certains mauvaises décisions ou autres dont je suis forcément coupable. Car là aussi, beaucoup ont tendance à essayer de rejeter la culpabilité sur "l'autre". Je ne fais pas partie de ces gens-là : donc, j'assume ! entièrement quand il faut le faire.
Face à autrui ma fidélité à moi-même n'est pas toujours évidente, autrui ne le comprendrais pas, je l'ai déjà dit plus haut.
Ainsi, être fidèle avec soi-même c'est un face à face de tous les instants de la vie, un combat à ne jamais perdre, auquel cas la fierté de chacun en prendrait un coup.
Et pensez que, si vous êtes en mesure de vous regarder dans une glace à n'importe quel moment, si vous êtes fidèle avec vous-même, vous pouvez êtes fier.
Etre fidèle avec soi-même c'est être propriétaire de sa vie.
Ainsi, je vous souhaite une belle fidélité avec vous mêmes et une très belle journée.

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Andree83
Membre

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Date du message : samedi 6 juin 2020 à 13h51


Bonjour,
Aussi lointain que cela puisse me paraître (il y a un peu plus de 60 ans), l'histoire de ma vie qui a pu me sembler horrible par moment, quand j'y repense n'était tout au long de ces années passées, des portes fermées mais qui se réouvraient, et bien souvent sur du mieux.
Un jour, Paul, ancien Président d'une des associations que je préside aujourd'hui, lors d'un tête à tête dans notre local, et suite à un décès d'un proche de ma famille et ou ma situation financière et morale étaient au plus bas, m'a dit : "Chaque fois qu'un événement se produit dans la vie, quand on ne peut rien y faire, il ne sert à rien de se lamenter sur son sort. Il faudra de toute façon avancer, quoi qu'il arrive, et quand on avance on va toujours vers le mieux. Sauf si on ne le veut pas. Mais toi, tu as assez de volonté pour avancer vers le meilleur à chaque étape de ton chemin".
Ce jour là, je suis rentrée chez moi, en pensant que, il pouvait parler lui ! à son âge et vu sa santé, sa tranquillité de vie et sa stabilité, c'est sûr qu'il ne risquait pas grand chose. Mais moi...
Comme à chaque fois que quelque chose se déclenche dans ma tête, je suis allée me coucher, j'ai dû dormir...très mal la nuit, mais ce sommeil là fût récupéré pendant les longues heures qui sont suivi, et quand je me suis réveillée, je voyais les choses autrement.
En effet, en récapitulant les dernières années passées, qui n'avaient pas été brillantes dans tous les domaines, mais qui s'étaient déroulées sans véritables catastrophes (et Dieu sait si ce monde en connaît des vraies, de catastrophes), ma vision commençait à changer de point de vue.
Cette prise de conscience m'a permis, dans la vie, de relativiser beaucoup de situation. J'avais les clefs en main de mon propre destin, et c'était à moi d'ouvrir les bonnes portes.
Et je les ai ouvertes, petit à petit, parfois avec beaucoup de mal, car certaines serrures étaient rouillées, d'autres voyaient la clef se casser à l'intérieur, etc...
Mais, chaque fois, je prenais le temps de mettre de la réflexion, de voir si de l'anti rouille suffirait ou bien s'il fallait souder le morceau.
Je ne dis évidemment pas que la solution était là, à chaque fois, et encore moins qu'elle était facile à tenter. Mais, bien souvent, après quelques essais infructueux, j'y suis arrivée.
Ainsi, plusieurs années plus tard, ma rencontre avec Jacques Salomé, m'avait convaincu d'une chose : il avait lui aussi raison, quand il m'a dit que la vie n'est qu'une succession de naissances, et qu'elle est tout au long de l'existence traversée d'accouchements, de mises au monde...
Tant dans mon enfance, puis dans ma jeunesse et enfin dans la femme adulte que je suis devenue, j'ai toujours eu la chance de rencontrer des gens qui m'ont renforcés dans cette conviction.
Ainsi, je suis sur une voie de remise à jour de tous mes "états", et recommence l'apprentissage du bien être, sans que des choses nocives (ou des gens) y puissent quoi que ce soit.
Quelque chose depuis quelques semaines est entrain de mourir dans mon esprit, mais autre chose de mieux prends naissance. Je crois que l'accouchement, cette fois risque d'être un peu plus long, mais...ce qui en sortira sera pour moi une avancée de plus, et une avancée de paix avec moi même, et le confort que tout ne va pas si mal pour moi, et peut être même mieux.
Je vous souhaite autant de belles naissances que j'en ai eu, mais surtout autant de réflexions positives dont j'ai eu la chance de bénéficier. Pensez que nous avons toujours deux choix : le bon et le mauvais. Et que vous êtes seuls à choisir. Si des béquilles existent pour vous aider, c'est vous qui décidez de votre bonheur.
Et surtout, je vous souhaite un très bon week end.

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Andree83
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Date du message : mardi 2 juin 2020 à 10h28


Bonjour,
Un 2 juin un peu gris, peut-être un peu dans l'air du temps. Tout le monde est libre aujourd'hui, mais...on entend tout le monde dire "moi, je vais rester chez moi, parce qu'il y a trop de monde"...Le paradoxe de l'humain. Pendant deux mois, les gens sont restés enfermés, ils se plaignaient, puis, le 11 mai est arrivé, et ils se plaignaient encore : on est libre, oui, mais tout est fermé ! et maintenant que presque tout est ouvert : "ha non, on n'y va pas, il va y avoir trop de monde". Bon...
En fait, j'en conclus qu'il n'y aura jamais de solution à tout...Personne ne sera jamais content de ce qu'il y a, de ce qu'il existe, de ce qu'il peut posséder, bref, jamais content de rien.
Le problème est surtout là...Parce que des solutions, quand on les veut, on les trouve. Pour tout (bon, ok, il y aura toujours l'exception qui confirme la règle).
On critique les grandes surfaces, mais on continue d'y aller...On critique la médecine, mais on continue de la pratiquer...on critique les voisins, mais on ne leur dit pas ce qui nous déplaît chez eux. On n'aime pas des tas de choses, mais on les fait quand même...Ha oui..Sinon, on est une marginale. 60 ans que je suis "une marginale", et croyez-moi, j'en ai entendu des choses sur mon compte....mais au bout du compte, j'ai fait comme j'ai voulu à chaque fois, et je crois que je n'ai pas été une des plus malheureuses. Même si quelquefois certaines situations m'ont rendues malades...
Mais en fait, veut-on vraiment des solutions, ou a-t-on peur de changer nos habitudes ?
Voilà la vraie question : va-t-on chez un docteur pour guérir ou pour se soulager ? et entendre ce qu'on a envie qu'il nous dise ?
Il y en a même qui demande conseil (pas à moi en particulier...), et qui font autrement que ce qu'il leur a été répondu. Evidemment, après, ils se plaignent encore...
Mon instant de méditation du jour. Moi, je vais faire comme d'habitude aujourd'hui : je vais surveiller et rester vigilante à ce qui se fait, à se qui se dit, et continuer ce que je crois juste.
Oui, je ne suis pas une "copie" (pâle) de cette société, je suis moi, et tant pis si je vous froisse. Comme cette pie

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Andree83
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Date du message : samedi 30 mai 2020 à 08h22


Bonjour,
et nous voilà à 215 jours de la fin de cette année qui nous semble interminable... Pour certains elle aura été un signe du destin. Beaucoup se seront révélé prof "Es" en tout et en rien, d'autres auront compris le sens d'une vie différentes, d'autres encore, hélas en seront morts, ou auront perdu la tête.
Mais voilà, cette année, comme les autres, il va bien falloir s'accrocher pour continuer à y trouver du sens, non ?
Quelque soit la façon de vivre qui se sera réveillée en vous, il va falloir aller jusqu'au bout de vos "convictions" ! Ceux qui ont annoncé changer de métier ? Ou en êtes vous ? Ceux qui ont juré les grands Dieux de consommer local, êtes-vous retourné dans ces grandes surfaces encore plus aguichantes ?
Etes-vous devenus solidaires les uns des autres ? Plus humanistes peut-être ? Plus réfléchis ?
Autant de questions qui mériteraient des réponses...
En ce qui me concerne, seule la réalité du total repos que j'aurais dû prendre avant, m'a frappée de plein fouet. Moins de douleurs, sommeil plus paisible, (moins d'acouphènes), le goût de belles choses à faire presque entièrement revenu...et, après avoir observé autour de moi, la profonde conviction que le monde n'aura pas tant changé que ça, hélas. Les guerres de pouvoirs sont toujours là, les procéduriers avec, les susceptibilités en tout genre n'ont pas disparues, les "faux amis" non plus.
Pour le reste, je mettais déjà beaucoup de choses en application, donc...Peut-être vais je faire un peu plus de vide parmi les choses (gens) que je jugeais inutiles, mais que je n'osais pas.
Mais...on peut se demander ce que ce virus aura changé chez nous. Non ?
Bref, cette chanson de Fernand restera pour moi une des plus belle
Beau week end de Pentecôte à toutes et à tous