Champs obligatoires

Informations de contact
(Vous possédez un compte ? Connectez-vous !)
@
Votre message

J'ai lu les Conditions Générales d'Utilisation du forum et m'engage à les respecter :

Veuillez recopier le code de sécurité ci-dessous afin de confirmer que vous n'êtes pas un robot.
Options

Etre prévenu par e-mail quand un message est posté dans ce sujet ?

Me rendre directement dans le sujet une fois mon message posté ?

Historique de la discussion

Message

Nicky
Membre

Voir plus


Date du message : jeudi 26 décembre 2013 à 22h28


Au Championnat du Monde ... de Pâté en Croûte ...


Jean-François Malle, du Pavillon de la Rotonde, à Charbonnières-les-Bains, champion du monde 2013 de pâté en croûte
Douze candidats se sont affrontés pour réaliser le meilleur pâté en croûte du monde. Un événement (très sérieux) dont c'est la quatrième édition ...

Comme lors des deux dernières éditions, la finale des championnats du monde de pâté en croûte s'est déroulée à Tain l'Hermitage (Drôme) dans la Maison Chapoutier, producteur des vins hermitage, côte-rôtie, châteauneuf-du-pape et lubéron. En jeu, un titre de champion du monde convoité par 12 candidats, issus de la demi-finale qui s'était tenue lors du Salon du chocolat de Paris en octobre. Parmi eux, une seule femme, Audrey Jacquier, du Vivarais à Lyon - pour onze hommes, dont deux Japonais exerçant leur talent en France.

Dominique Loiseau présidait cette année un jury composé notamment des chefs 3 étoiles Daniel Boulud et Régis Marcon, des Meilleurs Ouvriers de France Joseph Viola (cuisinier) et Franck Fresson (pâtissier), mais aussi des journalistes Luc Dubanchet (Omnivore) et Sébastien Demorand (RTL, Masterchef). À noter également la présence exceptionnelle d'Anthony Bourdain, journaliste culinaire sur CNN, francophile et francovore.

Très confidentiel pour le grand public, cette finale est un moment important et désormais habituel pour les professionnels et les passionnés. D'autant plus important que le pâté en croûte est un pont entre deux disciplines : la pâtisserie et la charcuterie. La croûte doit s'avérer assez croquante et plutôt sèche tandis qu'un bon pâté se doit d'être fondant et frais. Une double contrainte qui atteste du haut niveau des participants. Nous y étions...

17 heures.
La devise du championnat "Honni celui qui sans pâté croûte prétend servir une table loyale !" résonne à travers la maison : le ton est donné. Dans une ambiance bon enfant teintée d'un sérieux de circonstance - il s'agit quand même d'un championnat du monde -, les membres du jury se mettent à table pour goûter les douze pâtés en croûte et les noter selon une grille de critères précis, le tout évidemment accompagné de vins maison.

19 heures.
Après deux heures de dégustation, chacun rend ses grilles de notations à l'huissier Guèbe. La cérémonie de récompense approche, mais un autre événement majeur doit se dérouler entre-temps : l'intronisation de nouveaux chevaliers de la confrérie du Pâté en croûte. En l'occurrence des membres du jury et d'autres personnalités du monde gastronomique.

19 h 30.
Devant plus de cent spectateurs et invités, le maître de soirée arme les nouveaux membres de cette confrérie à la manière des véritables chevaliers, avec une épée et une phrase rituelle, prononcée avec puissance et fierté : "Par saint Laurent, saint patron des cuisiniers, par saint Antoine, saint patron des charcutiers et par saint Michel, saint patron des pâtissiers, nous vous armons chevalier du Pâté croûte !"

20 heures.
L'huissier s'avance sur l'estrade et donne les enveloppes scellées à Dominique Loiseau. Sous les trompettes, les résultats sont énoncés. Troisième, Lucas Miosotti (Les trois Dômes à Lyon). Second, Keishi Sugimura (Bénaton à Beaune). Et le vainqueur : Jean-François Malle du Pavillon de la Rotonde, à Charbonnières-les-Bains (69). Une victoire qui récompense un pâté croûte succulent et esthétique, composé d'un quadrillage de volaille de Bresse et de foie gras, avec un marbrage de trompettes de la mort et de pied de cochon, et une gelée aux champignons centrale. Un vrai travail d'orfèvre.

21 h 30.
Une fois les récompenses accordées, les partenaires salués et les photos prises, le buffet est prêt à accueillir les invités. Petits fours, fines parts des 12 pâtés finalistes, oiseaux grillés et veloutés de cèpes sont au menu.

22 h 30.
Tout a une fin, les festivités ne peuvent pas durer et il faut partir. Qu'à cela ne tienne, le championnat a déjà pris rendez-vous pour l'année prochaine.
source: NICOLAS BASSE - epoint.fr