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Nicky
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Fusion USS - RC Six-Fours: un mariage de raison ..?
Depuis l'annonce du projet de fusion, les discussions vont bon train entre les supporters
Le projet de fusion entre l’Union sportive seynoise et le Rugby club six-fournais enflamme les discussions entre les supporters. Ils s’y résignent mais pas toujours de gaieté de cœur ...
Le projet de fusion entre l'Union sportive seynoise et le Rugby club six-fournais ne finit plus de faire causer. Que ce soit sur le cours Louis-Blanc ou sur la place des Poilus, le ballon ovale est au cœur de toutes les discussions depuis que le coprésident de l'USS, Thierry Murie, soutenu par Mourad Boudjellal lui-même, a exprimé son souhait de rassembler les deux clubs.
Sachant que les maires des deux communes Marc Vuillemot et Jean-Sébastien Vialatte ont une opinion favorable sur le sujet, plus rien ne semble aujourd'hui pouvoir entraver ce projet qui n'en est qu'à ses balbutiements.
Déjà rassembler
« Rien n'est encore défini, prévient Thierry Murie, initiateur du projet. L'idée est actée. Maintenant, il y a tout à faire, à écrire et à signer. Cela va prendre quelques semaines, voire quelques mois ».
Ce rapprochement semble pourtant des plus naturels. La passerelle entre les deux clubs a toujours existé avec de nombreux joueurs seynois venus finir leur carrière à Six-Fours (Ory, Paris, Hémery, Mourgues, Mendy, Marnat, Lericheux, F.Traversa), sans oublier le rassemblement créé cette année avec les équipes de jeunes du Pays six-fournais, actif depuis le mois de septembre sous le nom de TPM Ouest-Var.
Néanmoins, le projet de fusion concerne uniquement l'USS et le RCSF. Ce qui veut dire que le club « sang et or » serait mis en sommeil (et non pas dissout) sachant que le club support est celui qui évolue dans la plus haute division.
L'argent, nerf de la guerre
La fusion concerne donc les équipes seniors. Elle enflamme les discussions auprès des supporters des deux clubs qui semblent l'accepter avant tout par défaut. La plupart des personnes que nous avons interrogées s'accordent à dire que « les moyens que réclame aujourd'hui le rugby, même en fédérale, obligent les clubs à unir leur force car l'argent est devenu le nerf de la guerre. Compte tenu du contexte économique, les villes moyennes ou les petites sont obligées d'opter pour ce choix ».Les dirigeants des deux clubs ne disent pas autre chose ... Il reste maintenant à accorder les violons. Autant dire que le plus dur commence…
source: Sonia Bonnin - var matin
