Qui prendra la tête de l'opposition municipale
Nathalie Bicais lance une nouvelle association.
Les isoloirs tout juste démontés et les urnes remisés dans les placards de la République et déjà, les prochains scrutins se profilent à l'horizon politique de La Seyne. Avec cette question désormais posée : après la victoire à l'arraché de la gauche (50,6 % des voix), qui prendra la tête de l'opposition ?
Sur les bancs du conseil
Au sein même du conseil municipal, douze opposants siègent face aux 37 membres de la majorité socialo-communiste.
Arthur Paecht, absent lors de la passation de pouvoir devrait revenir lors des prochaines réunions afin d'y défendre son bilan, son mandat. Mais pour combien de temps.... Dans les semaines ou les mois qui viennent, l'ancien maire et quelques-uns de ses plus proches colistiers pourraient démissionner et permettre à sa fille d'entrer en scène. Ce n'est plus un mystère : la semaine dernière, Valérie Paecht-Luccioni avait été sollicitée pour prendre la tête de l'opposition.
Rassembler
Avant de fermer les permanences électorales, on s'agite également dans le Landerneau. Quel rôle jouera Michèle Joyan dans les mois qui viennent ? Que fera le très motivé Guillaume Capobianco ?
Nathalie Bicais (MoDem), elle, n'a pas attendu pour livrer sa réponse à ses électeurs et à ses soutiens. La centriste fixe déjà l'objectif « municipales 2014 ».
Elle vient de dissoudre l'association créée dans le cadre de la précampagne pour les municipales de 2008 (NDLR Mieux vivre à La Seyne) et lance un nouveau mouvement « avec l'objectif de réunir le plus grand nombre de personnes se situant entre l'UMP et le PS ». Et pas forcément avec l'étiquette MoDem. « En se situant résolument très à gauche, Marc Vuillemot offre un large espace au centre » analyse Nathalie Bicais. « Cette démarche de rassemblement pour La Seyne, je l'ai entreprise depuis juin dernier (...). Mon ambition reste que les personnes de bonne volonté, les personnes compétentes ainsi que la population puissent participer à l'élaboration d'un projet porteur d'avenir. La Seyne souffre d'un basculement régulier, de droite de gauche qui entraîne une gestion politisée (...). Ainsi ressurgit un schéma dépassé de lutte de classes ».
Nathalie Bicais « invite tous ceux et toutes celles qui désirent participer au Rassemblement pour La Seyne » à la rejoindre. Elle débutera une série de réunions, à l'Espace Nathalie Bicais (corniche de Tamaris), samedi 5 avril de 9h à 11h. (Renseignements au : 06.33.76.75.19.)
source: Ph. C. - Var Matin