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Nicky
webmaster

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Date du message : vendredi 15 novembre 2013 à 10h39


Logements sociaux vacants : un « fantasme » pour l'office HLM de La Seyne


Le Floréal E8, dans le quartier Berthe. Parfois, des futurs locataires refusent des logements situés dans l'immeuble. « Des gens arrivent et se disent: je n'ai pas envie d'habiter dans une tour » , dit Jennifer Deli, la directrice générale adjointe du bailleur social Terres du Sud Habitat
En plus de ces 50 logements vides mais loués ou prêts à l'être, Terres du Sud Habitat, le bailleur social de La Seyne, gère plus de 350 autres logements vides

Dans le jargon du logement social, on appelle cela la « vacance technique »: ces logements sont vides mais ils ne peuvent pas être loués. Il y a des appartements laissés vides parce qu'ils doivent subir de lourds travaux. Et ces 291 appartements que TSH gère dans des tours du Germinal ou du Messidor. Leurs habitants ont été relogés en attendant la destruction de ces tours, d'ici « milieu/fin 2014 » pour trois tours du Germinal.

Au Germinal A3, il restait une dizaine de locataires jusqu'à dimanche dernier. Ce jour-là, un tuyau d'eau est « arraché », inondant plusieurs étages. L'électricité n'a pu être rétablie. Du coup, ces locataires du Germinal A3 dorment à l'hôtel. De toute façon, leur départ de la tour était prévu « sous une dizaine de jours », dit Jennifer Deli...

Les quelques locataires restant dans les tours (il y en a par exemple deux au Germinal A2) devant être détruites « ont de lourds impayés ou refusent de quitter leurs logements dans les barres ». Eux aussi doivent être relogés.

Le bruit court. Il revient régulièrement aux oreilles de Jennifer Deli, la directrice générale adjointe du bailleur social Terres du Sud Habitat. « Les gens ont parfois l'impression qu'on a beaucoup de logements vides », lance-t-elle.« Un fantasme », selon elle. En ce moment, des logements vacants mais prêts à être loués ou en passe de l'être, Terres du Sud Habitat en gère cinquante sur La Seyne (1). C'est 1% des 5 000 logements de l'office dans la deuxième ville du Var. « Un chiffre marginal », estime Laure Bourgoin, chargée de mission auprès de l'association de consommateurs CLCV.

Plusieurs raisons peuvent expliquer cette vacance. Parfois, ce sont les méandres de l'administration, qui font qu'un appartement reste vide le temps de l'attribuer ou le réattribuer. Et d'autres fois, il y a le facteur humain. Des futurs locataires à qui un logement ne convient pas.

1. 36 sont en prêts à être loués. Les 14 autres sont en travaux. Des logements vides mais pas à louer

...@ suivre ...

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Nicky
webmaster

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Date du message : vendredi 15 novembre 2013 à 10h39


... Suite ... Le temps de latence entre deux locataires

La première raison de cette vacance, c'est le délai entre le moment où un locataire part d'un appartement et celui où un autre y arrive. Ainsi, une vingtaine des logements actuellement disponibles sont « en cours d'attribution ».

Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il y a un roulement dans le logement social. A La Seyne, ce turn-over concerne quelque « 300 logements » chaque année. Changement de résidence sociale, départ vers le logement privé, etc. Sauf qu'à chaque fois qu'un locataire quitte un logement, il faut y réaliser des travaux. Parce que le parc immobilier vieillit, parce qu'il y a l'« usure normale »due au locataire.

Ensuite, le logement doit être attribué par une commission. Composée de membres du conseil d'administration de TSH, de représentants des locataires ou du maire, elle se réunit une fois par mois.

Après attribution du logement, il faut le faire visiter. Et ensuite, le locataire l'accepte, ou non.

Sauf que ce délai entre deux locataires est un peu trop long, concède Jennifer Deli. Parfois, un logement met « plusieurs mois » à être attribué. Selon elle, il faudrait ramener ce délai à « un mois ».

Pistes de réflexion avancées, pour réduire ce temps de latence : « vérifier avec les agences dès que les gens sont sortis, pour engager des travaux. Et ne pas perdre une semaine avant de les attaquer ».

« Je n'ai pas envie d'habiter une tour »

Parfois, ces logements sont attribués à des locataires...qui refusent d'y habiter. Aujourd'hui, c'est le cas d'une quinzaine de logements. Explications : la commission attribue un logement. Le locataire va le visiter, et, en arrivant, « il voit un regroupement de jeunes devant l'immeuble »,raconte Jennifer Deli... Ou alors, ce sont « des gens qui disent : "je n'ai pas envie d'habiter dans une tour" ». Ces logements sont « surtout situés à Berthe ». En particulier« dans des immeubles comme le Germinal A4 ou le Floréal E8 ». Des grandes tours, parfois de seize étages. Alors, « des logements passent parfois cinq fois en commission d'attribution », déplore Jennifer Deli. Mais au final, « ils ne restent pas vacants tout le temps. Une personne finit par visiter l'appartement et l'accepter ». Il y a une « crise du logement »,rappelle-t-elle. Des demandes pour une location, Terres du Sud Habitat en reçoit « 3 à 4000 par an ».
source: Nicolas Hasson - var matin

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moi du 83500
Visiteur


Date du message : mercredi 20 novembre 2013 à 12h01


Voici quelques photos, parmi les plus belles, prises dans mon appartement le jour de la remise des clefs.


Petite question : est-ce ce travail là qui a demandé 10 mois de travaux?!