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Nicky
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Date du message : samedi 15 octobre 2022 à 12h39


26 Logements exclusivement sociaux prévus sur le Terrain de l’ancienne Ecole Eugénie-Cotton
26 Logements exclusivement sociaux prévus sur le T

26 Logements exclusivement sociaux prévus sur le Terrain de l’ancienne Ecole Eugénie-Cotton - 26 logements exclusivement sociaux, pour un montant estimé à 3,65 millions HT, vont y être construits par le bailleur Unicil, à qui la ville va vendre cette propriété communale pour l’euro symbolique. Outre le fait que ce projet contribuera à satisfaire l’intérêt général et les objectifs de la loi SRU, il présente aussi des contreparties intéressantes. De quoi permettre à la plupart des associations qui y sont actuellement accueillies (Repair Café, Cap’Ecole, les Secouristes de La Seyne ...) d’y poursuivre leurs activités. en savoir + cliquer ici

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Nicky
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Date du message : vendredi 13 janvier 2023 à 09h56


Des riverains vent debout contre un projet de logements sociaux à La Seyne
ancienne école Eugénie-Cotton
Le projet vise à transformer l’ancienne école Eugénie-Cotton, rue François Villon, en les remplaçant par un immeuble de vingt-six logements sociaux et divers aménagements publics (parking, locaux associatifs, square). Photo doc J. P.

Des riverains vent debout contre un projet de logements sociaux à La Seyne - La future construction de 26 logements sur le site de l’ancienne école Eugénie-Cotton, quartier ouest, mobilise des habitants qui ont lancé une pétition et organisent une manifestation demain.

Par une délibération votée le 29 septembre 2022, la municipalité a engagé un projet de construction, en lieu et place de l’ancienne école Eugénie-Cotton, de vingt-six logements sociaux, qui seront réalisés par le bailleur Unicil, à qui la ville va vendre cette propriété communale pour l’euro symbolique. Depuis quelques semaines, des propriétaires et riverains de la rue François-Villon, constitués en un "Comité de défense du quartier ouest", s’insurgent contre ce projet qui va, selon eux, entraîner "une dégradation du quartier" et "une baisse de la valeur de leurs biens". Après avoir réuni une centaine de signataires dans une pétition, ils manifesteront sur place ce vendredi (1). Avant d’en arriver là, les riverains ont formé, par un courrier adressé à la maire le 8 décembre, "un recours gracieux visant à l’annulation de cette opération". En premier lieu, ils regrettent d’avoir été informés de ce projet seulement "par un article de Var-matin du 11 octobre" et assurent que "les services municipaux se sont rendus injoignables (refus de consultation du registre des délibérations, appels téléphoniques nombreux restés sans réponse)" pour leur apporter des précisions.

"Défaut de concertation" - Dans la continuité, les signataires estiment que le futur aménagement "revêt plusieurs aspects contestables sur les plans juridique et financier". Ils considèrent en effet qu’"un projet de cette ampleur (3.315m) doit nécessairement faire l’objet d’une large concertation avec la population car il modifie le paysage urbain, la circulation, la sécurité du quartier sur lesquels – du fait de sa nature – il aura donc un impact déterminant pour l’avenir". De plus, les riverains jugent que "cette opération aurait dû être précédée d’un avant-projet élaboré par un cabinet d’urbanisme". La liste des griefs s’allonge avec le fait que, selon le Comité de défense, "le choix du bailleur social (futur maître d’œuvre de l’opération) devrait faire l’objet d’un appel d’offres ouvert à la concurrence puisqu’il s’agit d’une opération de plusieurs millions d’euros (3,65 millions). Or, ce n’est pas le cas: le bailleur Unicil a été choisi sans appel à la concurrence, ce qui constitue un grave manquement à la réglementation du code des marchés publics". Et d’enfoncer le clou: "La cession pour l’euro symbolique d’une parcelle municipale, alors que les Domaines l’ont évaluée à 510.000 E, s’apparente à un cadeau illégal alors que la commune est fortement endettée".

"Une baisse de 20 à 30% du prix du m2" - Par ailleurs, le choix du type de logements est aussi source d’inquiétudes car, sur les vingt-six prévus, seize seront en Prêt locatif aidé d'intégration (PLAI). Or, reprend le comité des riverains, "sous les termes pudiques de ‘‘ populations aidées pour leur intégration’’, arriveront dans notre quartier les cas sociaux les plus difficiles du département (repris de justice, sortants de prison, drogués, alcooliques, familles déviantes expulsées à plusieurs reprises...), ce qui impactera la tranquillité du quartier, déjà mitoyen avec la cité Berthe". Sans compter que le square envisagé dans l’aménagement pourrait, selon eux, "servir de plaque tournante pour l’échange de drogue". Conséquence: ce projet aura un impact "sur la valeur du patrimoine", affirme le comité qui rapporte que, "dès à présent, les agences immobilières annoncent une baisse de 20 à 30% du prix du m dans le cas où le projet se réaliserait". Pour toutes ces raisons, les riverains demandent que l’implantation de ces logements "se fasse ailleurs". En revanche, ils verraient d’un bon œil la construction, sur le site de l’ancienne école Eugénie-Cotto, "d’une crèche pour la petite enfance, équipement qui fait défaut dans le quartier ouest", ainsi que "l’installation d’une structure d’accueil de jour des personnes âgées, qui serait très utile dans le secteur ouest de TPM, et tout à fait compatible avec une crèche".

1. Le rassemblement est prévu devant l’ancienne école Eugénie-Cotton, rue François Villon, ce vendredi 13/01/2023 à 11h00.
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Nathalie Bicais: "Un ensemble qualitatif et une intégration optimale" - Dans une réponse adressée à l’agence Saint-Jean, qui gère des biens dans le quartier et qui a cosigné la demande de recours gracieux des riverains, la maire Nathalie Bicais justifie l’intérêt du projet immobilier. Elle indique que "la densité du projet reste maîtrisée pour un secteur qui en permettrait une plus élevée. Les hauteurs ne dépasseront vraisemblablement pas un rez-de-chaussée plus trois étages en deux ou trois blocs, pour une intégration volumétrique fractionnée qui tiendra compte de l’environnement urbain du secteur et évitera un effet de barre".

"Participer à la dynamique associative et à la vie du quartier" - « De plus, poursuit la première magistrate, dans cette opération, il est prévu d’attacher une importance sur les éléments paysagers, avec un recul de cinq mètres par rapport à la voie, et l’aménagement d’un mail paysager apportant une réelle plus-value pour le quartier. Par ailleurs, poursuit-elle, le rez-de-chaussée et ses prolongements sur l’espace extérieur vont permettre d’accueillir des activités permettant de participer à la dynamique associative et à la vie du quartier souhaitée, en conservant des espaces plantés et végétalisés comparables en surface à ceux qui sont présents mais qui, aujourd’hui, ont un aspect assez médiocre. Ces locaux mis à disposition (d’associations), totalement neufs, en lieu et place de préfabriqués vétustes, sont une réelle plus-value pour les occupants." ... "En outre, complète la maire, l’opérateur prévoit en sous-sol toutes les places de stationnement liées aux vingt-six logements créés, conformément au PLU. (…) Ce projet va donc intégrer un ensemble d’éléments qualitatifs pour une intégration optimale dans son environnement tout en respectant le contexte réglementaire." ... source: M. G. - var matin