à @andrée
PFUUUUuuuuu ! on pensait pas que çà irait aussi loin ! (pas l'affaire des tracts mais la réponse d'andrée! parce que les tracts, on n'a pas le temps ni de les faire, ni de les distribuer et puis très sincèrement pas vraiment envie d'abaisser encore le niveau de l'eau dans la piscine !)
Pas de sketch donc sérieux
La vraie question est celle ci : avec une mairie de gauche, un maire de gauche, un président de gauche, un directeur des hlm de gauche, si l'on applique tout ce qui est dit par les instances nationales de gauche à propos du logement social ou privé, le problème devrait être à priori surmonté. Puisque tout le monde en haut lieu a semble-t'il la solution : il faut construire plus de logements sociaux, il ne faut plus augmenter les loyers sociaux (privé quand même faut pas exagérer), et il ne faut plus expulser les familles . BIEN !
nOUS PARLONS DES INSTANCES NATIONALES !
Car, pour le local, le problème se pose de la même manière : avec, un maire de droite (ou du centre salut gérard) un président de HLM de droite et un directeur des hlm de droite, la possibilité d'agir sur les leviers est exactement la même : un maire, qu'il soit de droite ou de gauche ou du centre n'a pas vocation à expulser les familles des logements qu'elles occupent.
on est tous d'accord là dessus !
Seulement nous avons la chance de vivre dans un pays démocratique, ou la libre entreprise est une règle économique.
Cette libre entreprise s'applique aussi aux sociétés hlm CAR QUOIQU'ON EN DISE, elles sont concurrentielles.
Il n'est pour s'en convaincre que de comparer les logements sociaux des villes de Sanary, Six-Fours et La Seyne ! CECI sans aucune volonté de polémique, si cela avait été le cas on aurait pris LE BeAUSSET !
DOnc si nous sommes dans un secteur concurrentiel ouvert, une société d'hlm qui n'augmenterait pas les loyers, qui accueillerait sans conditions tous les demandeurs, qui refuserait de procéder à des expulsions lorsqu'elles sont régulières et basées sur une volonté délibérée de ne pas s'acquitter de ses obligations en tant que locataire serait condamnée A MOURIR ! et de plus enverrait un signal extrèmement fort aux alentours incitant les familles qui s'astreignent à payer leur loyer à ne plus le faire.
Les aides publiques qui sont accordées aux familles les plus démunies n'excluent pas ces mêmes familles de s'acquitter de la part qui leur reste.... A NOTRE AVIS !
Car la solidarité nationale s'applique très très largement pour les secteur HLM : l'état, les communes, les conseils généraux, les régions financent les logements sociaux, tous les logements sociaux avec de l'argent public ! Les sociétés d'hlm fonctionnent avec l'aide des mêmes acteurs publics à grand renfort de subventions donc d'aide publique distribuée par le biais des impôtS; les familles nécessiteuses logées dans ces logements sociaux reçoivent l'aide personnalisée au logement qui est aussi une aide publique. En revanche et compte tenu de leurs modestes ressources, ces familles ne s'acquittent pas de l'impôt sur le revenu ce qui ne choque personne (pas plus à droite qu'à gauche en passant par le centre) et sont souvent exonérées ou simplement dégrévées par un système d'abattement fiscal au niveau des impôts locaux. Ces familles justifient également d'allocations spécifiques familiales, rentrée scolaire RSA, CMU, et autre parfaitement légitimes mais encore une fois prélevées sur les impôts et donc distribuées par l'effet de la solidarité Nationale ! qui comme chacun le sait n'est ni de gauche, ni de droite, ni frontiste, ni centriste, ni blanche ni beur, ni black puisque tout le monde est normalement "solidaire"
Il nous parait donc légitime et sans que l'on nous taxe d'affreux réactionnaires que ces familles qui n'ont pas les moyens d'existence suffisants nous en sommes d'accord, se montrent reconnaissantes de l'aide qui leur a été apportée par la solidarité nationale en s'acquittant du minimum qui leur est réclamé.
tout le reste n'est qu'utopie, parce que rien n'est gratuit !
Même une expulsion, c'est encore de l'argent public qui est utilisé : fonctionnaires de Police, assistantes sociales, caisse d'allocations familiales, huissier (non çà c'est autre chose)
Voilà chère Andrée un point de vue réaliste et totalement désintéressé sur une question qui a eu le mérite d'être posée et discutée entre gens de bonne composition.
C'EST UN POINT DE VUE et nous ne cherchons pas à convaincre quiconque que nous avons raison mais même en prenant l'humour ou la dérision comme vecteur de l'information, tout ce qui vient d'être dit est vrai. gAUCHE? DROITE? CENTRE? Personne n'a vraiment la solution .
lA VRAIE QUESTION ? avons nous les moyens de faire autrement ? Une expulsion est sûrement et incontestablement un drame pour ceux qui la vivent mais elle s'impose pour que le système entier puisse survivre.
avec amitié