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Date du message : samedi 3 mai 2008 à 15h11


Amen. Rien à dire de plus !

Life is tough. It's tougher if you're stoopid.

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Rafi
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Date du message : samedi 3 mai 2008 à 16h51


C'est un peu caricatural mais dans le fond c'est ca :)

Bien qu'il y'en qui s'en sortiront toujours, d'autres qui vont changer de mentalité et d'autres qui vont rester pareil.

Comme dit Cielo, nous sommes la société de demain. L'éducation francaise est celle du laxisme, du culte de la fonction publique et du chauvinisme francais.

Notre éducation nous apprends pas ce qu'est Le monde aujourd'hui. On reste sur des programmes desfois datant des années 90. On a pas une école actuelle mais dépassée.

Les attentats du 11 septembre? Ils sont arrivés 2 ou 3 ans après dans les manuels d'histoire. Alors que des l'année suivante ils auraient du être rajoutés.

La mondialisation? J'en ai jamais entendu parler, soit parce que j'avais des profs cocos qui crachaient dessus, soit parce que c'était limite un taboo. Seuls un ou deux profs dans ma vie lycéenne ont abordés ce sujet avec nous (avec bien sur des réactions communistes vives avec des réponses de capitalistes aussi vivantes...)

Bref, notre éducation est théorique. Elle n'est basée sur rien d'autre que du papier sans qu'un prof puisse apporter sa part d'humanité ou de rendre vivant le cours.

J'avais un prof d'Economie en Terminale excellentissime. Il faisait vivre le cours. On s'ennuyait rarement avec lui. Et a l'inverse, des profs aujourd'hui en fac qui se contentent de recopier un livre et de nous le déverser comme on donne du foin aux chevaux.

On s'étonne que 1 élève sur deux lache l'université. Regardons un peu les cours que l'on nous donne. Vive l'ennui. Heuresement que j'adore l'économie et la gestion parce que vu comme ils enseignent ca, j'aurais déja laché depuis longtemps si ca me plaisait pas.

Après aussi, au lycée, les conseillers d'orientation sont nuls. Perso je me suis fait casser pas mal de fois a cause de mes notes très moyennes en me disant que j'arriverai pas a grand chose dans les longues études... En attendant je suis a la fac depuis 2 ans et je décroche ma première année d'éco et gestion pour l'instant (partielles bientot pour le second semestre), après avoir fait une année de droit ou l'on m'a mal orienté.

Bref, c'est TOUTE l'éducation nationale qui est a revoir.

Toulonnais de naissance, Seynois de coeur, Lyonnais d'inspiration...

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seynois de base
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Date du message : samedi 3 mai 2008 à 17h10


Eh ben, le ramassis de vieux réacs semblent s'être donné le mot et rivalise de pitreries grotesques pour essayer de justifier la politique du gouvernement qui supprime des postes d'enseignants tout en redistribuant l'argent public aux actionnaires et aux grandes fortunes.
Vous n'êtes pas forcément des idiots, vous défendez les intérets des riches auxquels vous vous identifiez, vous vous foutez comme d'une guigne que les conditions d'études se dégradent à cause de la politique du gouvernement. Mais ne prenez pas pour des imbéciles, nous savons très bien où se trouve l'intéret de nos enfants: une éducation nationale avec plus de moyens, des classes moins surchargées, plus de profs... tout le contraire de ce que préconise le gouvernement.
Bien tenté, heureusement vous ne représentez pas grand chose. La France frileuse et trouillarde, merci, ce n'est pas du coté de La Seyne que vous la trouverez!

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Nicky
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Date du message : dimanche 4 mai 2008 à 03h14


Le lycée Langevin tente de mobiliser les familles


Pas de grand rassemblement, hier matin pour les organisateurs de la manifestation du lycée Langevin. Mais, soutenus par des élus, quelques parents d'élèves, des professeurs et des élèves toujours aussi remontés contre les suppression de postes à la rentrée prochaine - Photo: Laurent Martinat
L'objectif restait le même. En se donnant rendez-vous hier matin sous le Pont Transbordeur pour une marche vers les Sablettes, parents d'élèves, professeurs et élèves du lycée Langevin ont affiché la même revendication qui motive le mouvement des élèves depuis six semaines : leur refus des suppressions de postes à la rentrée 2008.
Ce rendez-vous, explique Jérôme Bordes, professeur syndiqué au SNES, c'était une tentative pour diversifier nos actions. On est samedi : nous sommes sur le terrain le week-end à un moment où c'est plus facile de rencontrer des parents. Visiblement, ça ne marche pas. »

La violence dénoncée

À l'entrée du Parc de la Navale, ils n'étaient en effet qu'une trentaine de manifestants, parmi lesquels plusieurs adjoints et élus Seynois. Mais le rendez-vous manqué avec les parents n'entame en rien leur détermination.

« Aujourd'hui, on insiste aussi sur la répression policière et sur le droit de tenir des assemblées générales » insiste Maud, organisatrice du mouvement, élue au conseil d'administration et au comité de la vie lycéenne à Langevin. « C'est notre priorité, insiste Romain, à ses côtés. Nous avons le droit de nous réunir ! »

Avec ses collègues enseignants, Jérôme Bordes souligne « le décalage entre le comportement pacifique des élèves et l'impulsivité de certains policiers » et condamne « les initiatives humiliantes ».

Luc Viallet, vice président du conseil local FCPE au lycée Langevin et Isabelle Beaune refusent aussi « la violence, le manque de respect et la violence exercée sur les adolescents ».

« Pour la FCPE, le rôle de l'école n'est pas de former de la main-d'oeuvre rapidement exploitable, martèle Luc Viallet. Il s'agit d'éduquer nos enfants pour qu'ils soient des citoyens à part entière. »

Les suppressions de postes annoncées « qui vont altérer l'enseignement de certaines disciplines, et en supprimer d'autres » ne font qu'accroître leur inquiétude quant à l'avenir de leurs enfants.
source: Caroline Martinat - Var Matin

...cordialement...Nicky...

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Rafi
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Date du message : dimanche 4 mai 2008 à 11h08


Ca dépends de quel coté de La Seyne tu vas

Mais bon, pour ton info, on défends pas forcément le gouvernement mais on dénonce votre manque de respect envers les autres.

C'est vraiment un comportement totalitariste que vous avez lorsque vous bloquez un lycée. Ca ne donne pas une bonne image des valeurs que vous défendez.

Quand vous êtes pas content, soit il faut être d'accord avec vous et la ca passe, ou bien on est contre vous et on se fait traiter d'idiots et autres. Super le respect hein

Bref, on t'en veux pas Seynois de base, tu défends tes valeurs c'est bien, mais a l'avenir remet toi un peu en question sur le monde qui t'entoure. Y'en a qui s'en foutent royal de vos manifs et qui veulent aller en cours, ou d'autres qui meme si ils sont d'accord avec vous ne vont qu'aux manifs "légales" et le reste du temps vont bosser pour leurs bacs. Laissez ceux la tranquilles et occupez vous de vos manifs et blocus filtrant après

Toulonnais de naissance, Seynois de coeur, Lyonnais d'inspiration...

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Nicky
webmaster

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Date du message : mardi 6 mai 2008 à 00h06


Beaussier : moins de policiers mais pas d'assemblée autorisée


Moins de policiers hier matin devant le portail de l'établissement, «toujours trop présents» toutefois selon les lycéens. Ils ont tenu en fin de journée une assemblée générale, avec parents et professeurs, dans la Bourse du travail, les responsables du lycée ayant refusé que celle-ci se tienne dans l'enceinte - Photo: Laurent Martinat
Scène devenue habituelle hier matin devant le portail du lycée Beaussier. Plusieurs centaines d'élèves manifestent contre les suppressions de poste. Et contre la présence policière.

« Le proviseur adjoint nous avait promis un dispositif policier allégé : une seule patrouille, en retrait, explique Lucas, lycéen gréviste. Mais en arrivant ce matin, ceux-ci étaient bien en poste devant le portail. »

Le proviseur adjoint, Marc Touvenot, s'explique : « Le dispositif est moindre. Il y avait une quinzaine de policiers auparavant, et des véhicules dans l'enceinte. Aujourd'hui ils sont sept agents, et il n'y a plus de véhicules. Il faudrait que l'on soit certain que les grévistes ne bloquent pas le portillon d'accès pour les en retirer, mais ils ne peuvent pas nous l'assurer. »

Le responsable d'établissement évoque aussi la nécessité d'un dispositif minimum, quand des centaines de manifestants sont réunis. « Par ailleurs, cette présence policière reflète la volonté du préfet. Cela ne relève plus du chef d'établissement. »

Assemblée impossible dans le lycée

Autre sujet de désaccord entre le mouvement lycéen et l'administration à Beaussier, le refus d'accueillir hier à 18 heures une assemblée générale de lycéens, parents et professeurs. Qui a donc eu lieu à La Bourse du travail (lire ci-dessous).

« Il serait quand même plus approprié d'organiser ce type d'assemblée dans l'établissement », observe Christine Sampéré, adjointe aux affaires scolaires, « sur place pour veiller à ce que tout se déroule dans la sérénité, après les événements graves de la semaine passée. »

Le proviseur adjoint a dû relayer « le refus de sa tutelle, pour plusieurs raisons. Ce type de réunion doit se dérouler dans le cadre d'un bon fonctionnement de l'établissement, ce qui n'est pas le cas depuis plusieurs semaines. De plus, le principe de neutralité des débats, conforme au pacte républicain, doit être respecté. Or, nul n'ignore que l'enjeu principal aujourd'hui est la remise en question de l'organisation de la prochaine rentrée scolaire, définie par le ministère. Donc un acte politique. »

Le fonctionnement du lycée, un des premiers bloqués en France, est donc aujourd'hui encore fortement perturbé.

« Sur les 1800 élèves de l'établissement, nous comptabilisons approximativement 300 sympathisants actifs, 50 activistes qui sont les leaders du mouvement, 6 à 700 élèves qui suivent les cours assidûment, et 6 à 700 élèves qui ont entre guillemets disparu de la circulation, dont beaucoup d'élèves de seconde », estime Marc Touvenot.

Deux logiques face à face

Les échéances de fin d'année sont imminentes : les étudiants de BTS débutent leurs examens le 13 mai, les conseils de classe « avec un enjeu majeur, à savoir la bonne orientation des élèves » débutent le 22 mai, et dans la foulée, le bac...

Mais la logique des « contraintes pédagogiques », évoquée par le proviseur adjoint, ne semble pas à ce jour peser bien lourd face à la motivation et la détermination de certains grévistes. « On ne cherche pas à sauver les examens », estime ainsi l'un d'entre eux, « on veut sauver l'Éducation nationale ».
source: Philippe Zamari - Var Matin

...cordialement...Nicky...

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Cielo
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Date du message : mercredi 7 mai 2008 à 11h40


Il faudrait voir à ne pas jouer double jeu : qui a cassé le pacte passé entre les meneurs du mouvement et l'établissement ? Qui a cadenassé et bloqué les portes du lycée dès 7 heures ce matin, provoquant et contraignant les quelques policiers présents (en aucun cas un bataillon !) à des prouesses de patience pour libérer l'accès sous l'oeil attentif des caméras convoquées précisément à cet effet ?
mais bon sang ouvrez les yeux ! quelle qu'en soit l'issue, ce sont nos enfants qui trinquent !

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Nicky
webmaster

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Date du message : samedi 10 mai 2008 à 13h54


Service minimum dans les écoles : seulement vingt communes


A La Seyne, la précédente municipalité avait, lors des grèves du 24 janvier dernier, mis en place le « service minimum d'accueil » (ici à l'école Jacques-Derrida). Mais la couleur politique de la ville a changé : « L'Etat doit assurer ses responsabilités », estime la nouvelle équipe, qui souligne aussi que très peu d'élèves avaient profité du dispositif - doc. Dominique Leriche
Le dispositif a été testé pour la première fois lors de la grève du 24 janvier. Le ministre de l'Éducation nationale, Xavier Darcos, avait proposé aux communes de remplacer les enseignants grévistes par du personnel communal, dans le but d'assurer l'accueil dans toutes les écoles.

Une aide financière devait encourager les élus à organiser ce « service minimum d'accueil » : 90 euros versés par tranche de 14 élèves. Financement assuré grâce aux retenues sur salaire des enseignants grévistes.

Malgré cette incitation financière, dix-neuf communes seulement, sur les 153 que compte le Var, avaient approuvé cette idée. Et là où il existait, ce dispositif n'avait pas fait le plein : une poignée d'élèves par-ci, une autre par-là. Les parents avaient nettement préféré garder leurs enfants à la maison, ou les faire garder autrement.

Au niveau national, cette innovation n'avait d'ailleurs pas connu plus de succès : sur les quelque 22 500 communes dotées d'une école, 2 023 avaient organisé cet accueil, soit moins de 10 %.
source: Catherine Aubry - Var-Matin - maville.com

...cordialement...Nicky...

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Nicky
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Date du message : samedi 10 mai 2008 à 13h56


Service minimum dans les écoles : seulement vingt communes
... suite

Carences du ministère

Pas découragé pour autant, le ministre ressort donc l'idée pour la prochaine grève, le 15 mai. Sans, pour l'instant, rencontrer davantage d'enthousiasme chez les élus.

Cette fois, vingt communes varoises (une de plus que la dernière fois, donc) devraient suivre le mouvement. Il reste certes quelques jours aux retardataires pour se signaler au rectorat. Mais à moins d'un réveil massif et tardif des élus, l'engouement ne devrait pas être plus important pour ce second essai.

Parmi les communes signataires en janvier, certaines ont changé de patrons. Et parfois donc de position sur la question, passant du oui au non. Comme Brignoles : si Jean-Pierre Guercin, le maire d'alors, approuvait ce dispositif sur le principe, son successeur, Claude Gilardo, le critique vertement. « J'ai autre chose à faire que de palier les carences de l'État concernant l'enseignement », lâche le nouveau maire de gauche. « Je n'ai pas de personnel qualifié pour cette tâche. Et je n'ai pas vocation à être briseur de grève. » Bref, tranche-t-il, « ni cette fois, ni toutes les autres fois, je ne mettrai en place ce dispositif. »

Même fermeté de La Seyne, passée aussi de droite à gauche. Et d'un Arthur Paecht pro-service minimum à un Marc Vuillemot « anti ». « Pas question d'organiser une garderie, ça n'est pas notre rôle », assure Gilles Teisseire, directeur de cabinet du nouveau maire. « L'État doit assurer ses responsabilités. Lors de la grève de janvier, 36 élèves avaient été accueillis pour 450 places proposés par la mairie. C'est dire le succès... Nous allons écrire à l'inspecteur d'académie pour expliquer clairement notre position. »

Question de temps

En revanche, Hyères, qui ne s'était pas engagé la première fois, voit plutôt le principe d'un bon oeil. « Mais nous n'aurons pas le temps d'organiser correctement cet accueil pour le 15 mai », regrette Jean-Claude Abou, directeur de cabinet du nouveau maire, Jacques Politi (divers droite). Xavier Darcos a en effet relancé son dispositif tardivement, samedi 3 mai, au congrès de la fédération de parents d'élèves PEEP.

Enfin, Sainte-Maxime maintient sa position favorable, même après avoir changé de maire. Les cinq écoles primaires et maternelles resteront ouvertes, avec du personnel municipal s'il le faut. En janvier, une cinquantaine d'élèves y avaient été pris en charge par des agents communaux. « Et nous pouvons mobiliser tout le personnel nécessaire en cas de besoin », assure-t-on au service scolaire.

Si ce n'est que ce jour-là, la fonction publique est appelée à faire grève. Il faudra donc piocher parmi les non-grévistes du personnel municipal pour remplacer les grévistes de l'école. A condition que les premiers soient plus nombreux que les seconds pour que le système fonctionne.

Voici la liste des vingt communes s'étant engagées, selon le rectorat, à organiser le service minimum d'accueil : Ampus, Artignosc, Besse, Callian, Carqueiranne, Claviers, Gonfaron, La Crau, La Farlède, La Valette, Montmeyan, Ollioules, Pourrières, Régusse, Sainte-Maxime, Saint-Paul-en-forêt, Saint-Raphaël, Sanary, Draguignan et Tourtour. Ces deux dernières villes ont rejoint officiellement le dispositif depuis la grève de janvier. D'autres communes peuvent aussi accepter ce dispositif sans en avoir encore informé le rectorat ou l'inspection académique.

Les décisions des élus doivent cependant faire l'objet d'une délibération devant le conseil municipal, ce qui donne parfois l'occasion de joutes oratoires sévères. Comme à Carqueiranne où Claude Roddier, au nom des quatre élus de gauche, a condamné totalement « l'alignement du conseil municipal dans la lutte anti-fonctionnaires du ministre Xavier Darcos ». Et déploré que Carqueiranne fasse partie des communes « qui approuvent cette politique anti-enseignants et jouent les personnels territoriaux contre les personnels de la fonction publique d'État ». Réponse du maire, Marc Giraud : « Vous vous croyez à l'Assemblée nationale, Mme Roddier... » Si par hasard il subsistait un doute sur le fait que ce problème est politique...
source: Catherine Aubry - Var-Matin - maville.com

...cordialement...Nicky...

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libellule50
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Date du message : samedi 10 mai 2008 à 14h36


Bonjour,

Citation :Même fermeté de La Seyne, passée aussi de droite à gauche. Et d'un Arthur Paecht pro-service minimum à un Marc Vuillemot « anti ». « Pas question d'organiser une garderie, ça n'est pas notre rôle », assure Gilles Teisseire, directeur de cabinet du nouveau maire. « L'État doit assurer ses responsabilités. Lors de la grève de janvier, 36 élèves avaient été accueillis pour 450 places proposés par la mairie. C'est dire le succès... Nous allons écrire à l'inspecteur d'académie pour expliquer clairement notre position. »

Est-ce que le Maire se soucie vraiment de ses citoyens? Pense-t-il aux parents qui n'auront personne pour faire garder leurs enfants?
Ne serait-ce pas un minimum de sa part que de satisfaire ces parents des désagréments d'une grève (qui, pour la plupart ne les concerne pas).
Et dire que nous allons devoir le supporter pendant 6ans!!!

> Il faut tout dire. La première des libertés est la liberté de tout dire.