Vous savez libellule, je suis loin d'être un homme de pouvoir.
Pour tout dire je suis encore étudiant, je n'ai la carte d'aucun parti ni syndicat et je vis avec une bourse de 350 € par mois.
Et je m'estime privilégié comparé à certains de mes collègues, mais c'est une autre histoire.
Merci pour vos compliments lilie83, ils me vont droit au coeur
marcolien
Membre
Date du message : dimanche 11 mai 2008 à 22h53
libellule50
Membre
Date du message : dimanche 11 mai 2008 à 23h29
Qui a dit que vous étiez un homme de pouvoir?
Citation :ce n'est pas l'utopie qui est dangereuse, car elle est indispensable à l'évolution. C'est le dogmatisme que certains utilisent pour maintenir leur pouvoir, leurs prérogatives et leur dominance!
Vous êtes-vous senti visé par cette phrase??
> Il faut tout dire. La première des libertés est la liberté de tout dire.
marcolien
Membre
Date du message : lundi 12 mai 2008 à 02h14
J'ai mal interprété votre phrase et je m'en excuse.
Nicky
webmaster
Date du message : mercredi 14 mai 2008 à 00h13
Manifestation unitaire devant Beaussier
Plusieurs dizaines de personnes ont écouté les différents intervenants. Tous ont appelé à participer massivement à la manifestation jeudi à Toulon - Photo: RPM
Serons-nous capables de choisir l'éducation que nous voulons ? C'est cette question qu'ont posé ensemble hier soir, élèves, parents d'élèves et professeurs du lycée Beaussier, réunis pour une manifestation conviviale autour d'un apéritif.
Avec chacun leur préoccupation, leurs moyens d'actions, ils dressent le même constat et ont affirmé leur attachement au même objectif. « Nous voulons sauver les postes et sauvegarder un enseignement de qualité », résume Patrick Dondeyne, professeur de sciences économiques et sociales.
Prenant la parole au nom des parents, Daniel Blech a rappelé les objectifs du comité de parents créé au lendemain des incidents du 30 avril. Ils passent par la défense des huit jeunes interpellés et de leurs familles et l'instauration d'un véritable dialogue avec l'administration de l'éducation Nationale. « L'absence de dialogue entraîne un durcissement du conflit et on ne s'en sort plus. Nous refusons une attitude peu respectueuse de la future citoyenneté des élèves. »
Au nom des élèves, Nicolas a remercié les parents pour leur présence vigilante, le matin devant le portail, entre police et administration.
« Pas contre, mais pour » l'Éducation nationale
Enfin Christiane Giraud, professeur de lettres classiques, a rappelé que les mouvements des profs et des lycéens étaient « convergents mais autonomes ». « En aucun cas nous ne manipulons les élèves » a-t-elle martelé, avant d'insister sur le sens du blocage. « Un blocage non pas contre, mais pour : pour avoir des profs et pour travailler car la réforme de l'éducation Nationale ne se fait pas avec une calculette mais avec des programmes, de l'intelligence et de la matière grise, de la pédagogie, pour apprendre aux élèves à construire leur pensée. »
Tous ont appelé élèves, parents et profs à être nombreux jeudi matin à 8 heures devant le lycée pour un départ groupé à la manifestation qui aura lieu à Toulon, place de la Liberté à 10 heures à l'occasion de la journée nationale de grèves.
source: Caroline Martinat - Var Matin
Nicky
webmaster
Date du message : vendredi 16 mai 2008 à 09h23
Toulon L'Education en première ligne, le cortège toulonnais n'avait pas été aussi important depuis 2003 10 000 à Toulon 800 à Draguignan
Au moins 10000 à 12000 manifestants (15000 de source syndicale, 5000 selon la police) ont occupé le pavé toulonnais hier - Photo: P. Bl.
Difficile de faire démarrer le cortège tellement il y avait foule... Environ 10 000 personnes ont participé hier à Toulon à la plus grosse manifestation varoise depuis le printemps 2003 et le mouvement contre la réforme des retraites. Les personnels de la fonction publique, majoritairement des enseignants, ont ainsi répondu en masse à l'appel des syndicats CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA, Solidaires, plus l'UNL (Union nationale lycéenne) et la FCPE (Fédération des conseils de parents d'élèves). Une autre manifestation a réuni 800 personnes à Draguignan sous le même mot d'ordre.
Suppressions de postes
Dans la ligne de mire des manifestants : la Révision générale des politiques publiques (RGPP) et son lot de suppressions de postes dans divers secteurs de la fonction publique. « Lorsque le gouvernement annonce la suppression de 35 000 à 50 000 postes de fonctionnaires par an, nous sommes confrontés à un plan social sans précédent dans la fonction publique », commentait Pascal Brun de Solidaires. « Ce plan social s'accompagnera d'encore plus de flexibilité et de précarité pour les salariés du secteur public (...). »
Fustigeant une « politique de casse sociale », les syndicats ont invité l'ensemble des couches sociales, non-seulement les salariés du public et du privé, mais aussi les jeunes, les retraités, les chômeurs, à « mettre en échec les politiques libérales du gouvernement et du patronat. »
Unité syndicale
Sur fond d'unité syndicale, de nombreux secteurs étaient déjà réprésentés hier : hospitaliers, agents des postes, personnels de l'arsenal, personnels CGT du conseil général, employés de la direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes. « Les pauvres de la Police nationale », les très précaires assistants de vie scolaire, des retraités et des pensionnés étaient également de sortie.
L'Education nationale - profs, lycéens, parents d'élèves - qui formait le plus gros du cortège, avait convenu de fermer la marche. Tous les lycées du département étaient représentés, dont celui du Coudon.
« Il faut rester mobilisés »
« Notre lycée va subir la plus importante suppression de postes de l'académie, voire de France d'après nos dernières informations », soulignait une enseignante. « On a espoir, bien sûr, que le gouvernement change d'avis. Mais cela ne pourra se faire qu'avec la mobilisation de tous. »
Selon les syndicats de l'enseignement, « les mobilisations s'amplifient » justement. Hier, la FSU annonçait plus de 50 % de grévistes dans le secondaire et 60 % pour le premier degré dans le Var. Le rectorat, pour sa part, a communiqué les chiffres suivants : 43,5 % pour le premier degré. 34,54 % pour le secondaire et 21,7 % chez les ATOSS. Sur les 551 écoles varoises, 64 étaient fermées. Jeudi, une nouvelle journée noire est annoncée dans la fonction publique.
source: Catherine H.-blanchard - Var Matin
Cielo
Visiteur
Date du message : vendredi 16 mai 2008 à 09h34
tout cela est parfait .. mais comment expliquer que Var Matin ait "perdu" le communiqué que les fédérations de parents d'élèves lui ont demandé de publier vendredi dernier (il y a donc 8 jours ?)
Odio
Visiteur
Date du message : vendredi 16 mai 2008 à 20h16
Je voudrais qu'on m'explique quelque chose:
Mon fils a été agressé le 13/03 dans l'enceinte du lycée Beaussier par une personne étrangère au lycée alors qu'il décadenassait son scooter. Résultat 3 jours d'ITT! Ce sont les autres élèves de sa classe qui ont fait fuir l'agresseur et qui l'ont identifié comme un "rôdeur habituel" au lycée. D'autres cas auraient été enregistrés, je suis prêt à rencontrer ces personnes. J'apprends par des personnels de ce lycée que "Beaussier est une passoire" et qu'on envisage de déposer plainte!!! Je m'excuse, on est en VIGIE PIRATE, si ce type a pu rentrer sans que personne ne le voie, s'il a pu agresser mon fils en toute tranquillité, il aurait bien pu y oublier un colis par exemple. Comment la sécurité du lycée est-elle assurée?
L'agresseur identifié, plainte déposée, le dossier traîne depuis presque 3 mois!!! On ne m'a même pas joint le rapport "d'accident" que mon assurance attend!!! J'ai dû en faie la demande à une commission qui dépend du ministère de l'éducation nationale à Paris!!!
Et j'apprends qu'on envoie en comparution immédiate des ados qui ont platré quatre briques? Qu'est ce qui est plus important dans ce cas précis? La sécurité de nos enfants ou un platrage puéril?
Odio
libellule50
Membre
Date du message : vendredi 16 mai 2008 à 21h55
Bonsoir,
Et bien, dans ce cas monsieur Odio, puisque vous critiquez les actions policières, dites-moi pourquoi les lycéens n'ont pas intégré dans leurs revendications le problème de la sécurité dans les lycées?? Pourquoi n'en parlent-ils pas?
Il me semble qu'au lieu de détèriorer les biens publiques (payés par nos impots!!) ils auraient du se concentrer sur les vrais problèmes qui se posent et non "aboyer" puérilement!!!
> Il faut tout dire. La première des libertés est la liberté de tout dire.
Odio
Visiteur
Date du message : samedi 17 mai 2008 à 12h46
libellule50 a écrit : Bonsoir,Et bien, dans ce cas monsieur Odio, puisque vous critiquez les actions policières, dites-moi pourquoi les lycéens n'ont pas intégré dans leurs revendications le problème de la sécurité dans les lycées?? Pourquoi n'en parlent-ils pas?
Il me semble qu'au lieu de détèriorer les biens publiques (payés par nos impots!!) ils auraient du se concentrer sur les vrais problèmes qui se posent et non "aboyer" puérilement!!!
Odio
cristou
Visiteur
Date du message : dimanche 18 mai 2008 à 09h55
De toute façon ce lycée est devenu une "passoire" et la sécurité des enfants n'est pas toujours assurée - vous rentrez et sortez de cet établissement à votre guise - effectivement détériorer des biens publics est interdit mais agresser des personnes est bien plus grave -