La Seyne Centre-Ville : Fermeture du Kiosque à Journaux Place Laïk ... La nouvelle s'est répandue ce mardi matin du 14/11/2017 sur notre marché du cours Louis Blanc, comme une traînée de fumée : Le Kiosque fermait définitivement « ses portes », pas de journaux demain ... Un Monsieur scandalisé clamait haut et fort que la liberté de lire ce qu'il voulait était atteinte ! Car, en effet, le seul point presse du Centre-Ville est bel et bien ce kiosque, et de nombreux citoyens ne peuvent se déplacer plus loin que là. Bien sûr, pendant quelques temps, le journal local « Var Matin » sera déposé à la boulangerie du coin, mais...et les autres journaux, et les timbres ou encore cartes postales et autres objets de papèterie qui dépannaient bien ?
Pourquoi le kiosque ferme-t-il ses portes ?
Question a été posée à Mélanie Don qui a mis tout ce qu'elle possédait pour prendre cette affaire en 2014 (3 ans aujourd'hui). La jeune femme dont les lunettes noires ne dissimulent que très peu le chagrin que cette fermeture lui engendre, nous répond que suite à des problèmes d'entente avec la SAD (Seuls distributeurs de presse en France), elle ne peut garder le kiosque ouvert. Elle perd tout avec cette fermeture, que ce soit sa mise, comme l'endettement qu'elle a été obligée de subir. Elle s'y est investie pendant un an sans salaire, juste pour que ce kiosque puisse tourner et fasse une animation sur le marché (déjà mal en point). Elle a contacté hier le Cabinet du Maire, qui, à l'heure ou cet article est publié n'a pas encore pris contact avec elle. Autant vous dire qu'elle se sent bien seule, malgré les mots réconfortants des habitués qui viennent acheter leurs journaux tous les matins ... N'y a-t-il aucune solution ? En tout cas, nous l'espérons de tout cœur !.. signé - Andrée Bonifay
Marc Vuillemot à écrit: Kiosque à journaux du marché - assez de rumeurs mensongères !!! Afin de ne pas obérer les chances d'un règlement de la situation difficile que connaît l'exploitante du kiosque à journaux de la place Laïk, au bas du marché du Cours Louis Blanc, je me suis mordu la langue pendant plusieurs jours pour ne pas répondre aux personnes de mauvaise foi, politicards de bas étage, qui n'ont eu de cesse de véhiculer une fausse rumeur pernicieuse selon laquelle... notre commune et moi-même aurions décidé de contraindre ce petit commerce patrimonial de presse à cesser son activité ! C'étaient évidemment des racontars imbéciles que trop de commerçants et de citoyens crédules se sont empressés de relayer sans en vérifier la véracité.
PENDANT LA DIFFUSION DES FAUSSES NOUVELLES, LA MAIRIE TRAVAILLAIT
Maintenant que, hélas, toutes nos démarches ont échoué, je peux révéler la vérité. Car, tandis que les malfaisants diffusaient leurs fausses nouvelles, notre maire-adjoint délégué aux activités économiques et au commerce, Anthony Civettini, informé de sa situation préoccupante par la gérante du kiosque, a été sur ma demande au travail pendant plusieurs jours afin de plaider pour obtenir du siège national de la société distributrice de presse une bienveillance envers la kiosquière, alors que la situation était bloquée au niveau régional. Il a d'ailleurs obtenu une proposition exceptionnelle qui n'a malheureusement pas pu se concrétiser. Sauf heureux revirement de situation, il est désormais à craindre qu'il faille attendre qu'un repreneur réouvre notre kiosque traditionnel. Tout un chacun sera navré pour la sympathique et travailleuse exploitante.
"LE VRAI PROBLÈME : LES DIFFICULTÉS DE LA PRESSE ÉCRITE"
Avec le développement des nouveaux médias, la situation de la presse écrite est préoccupante. Un journaliste me disait que certains titres ont perdu 30% de leur lectorat en une année. Dans deux communes voisines, Sanary et Six-Fours, d'autres détaillants de presse sont aussi en difficulté. Pourtant le petit kiosque du bas de notre marché est, selon un autre journaliste, le plus important vendeur d'un quotidien régional, mais celui-ci bénéficie d'un système propre de distribution.
Face aux pertes constantes de clients, les organismes de distribution privilégient désormais les magasins qui peuvent développer leur linéaire de présentation de journaux et magazines, chose matériellement impossible pour un kiosque. Une fois encore, comme pour d'autres commerces, les centres anciens ont à souffrir de la petitesse de leurs lieux de vente. Mais tout sera fait, dans la limite des compétences communales, pour aider à la reprise. Du kiosque, comme d'autres activités. Car chaque commerce en souffrance entraîne un peu plus les autres dans son sillage ... source: www.marcvuillemot.com
MàJ du 26/11/2017: Le KJiosque du Marché de La Seyne reprend du Service ... Fermé depuis le 14 novembre dernier, le point de vente de journaux de la place Laïk est repris par Michel Brunet, bien connu à Sanary où il tient, avec son épouse Genevière, le kiosque situé sur le port. Ce samedi matin du 25/11/2017, c’est donc sur le bas du marché du cours Louis-Blanc que les passants ont pu retrouver, ou faire connaissance c’est selon, avec ce diffuseur de presse.
Pour l’instant, il est installé de manière provisoire avec un petit comptoir, mais dès que toutes les formalités seront accomplies, il rouvrira le fameux point de vente de la place Laïk. Et il n’y a qu’à voir la cadence à laquelle partent les exemplaires du quotidien régional, pour se rendre compte que ce point de vente faisait vraiment défaut à La Seyne. Pour l’heure, Michel commercialise essentiellement Var-matin, mais dès ce dimanche matin, il va proposer quelques titres de la presse nationale (notamment les quotidiens L’Equipe et Aujourd’hui, mais aussi des magazines comme Paris-Match, Voici, Public, Closer, Elle…). «Et lundi nous aurons les programmes télé, qui sont toujours très demandés», précise-t-il.
Car oui, il sera là aussi le jour de fermeture du marché: «C’est parti pour 7 jours sur 7, de 06h30 à 13h00, parce qu’un quotidien comme Var-Matin, c’est imprimé chaque jour de la semaine», glisse le diffuseur. A l’évidence, c’est toute une clientèle d’habitués qui salue son initiative. D’autant que le kiosquier a toujours le petit mot gentil, voire la blague au bout des lèvres. Et les clients le lui rendent bien ; plusieurs lui ont adressé des encouragements ce samedi matin: «On sait que c’est pas facile ici, tenez le coup, on a besoin de vous!». - source: M.G - var matin