#Coronavirus #Covid19: Attention aux fausses Cagnottes solidaires - www.60millions-mag.com informe, qu'en quelques jours, des milliers de cagnottes destinées à aider soignants, malades et entreprises ont fleuri sur la Toile. « Depuis le début de la crise épidémique, 3 700 cagnottes solidaires ont été créées », confirme Alix Poulet, dirigeante de Leetchi.com, une plateforme web qui permet de collecter des fonds. Sur ce site agréé par l’État en tant qu’intermédiaire financier, les montants rassemblés varient de quelques dizaines à quelques milliers d’euros. Un élan de générosité collectif rappelant le financement de la reconstruction de Notre-Dame de Paris, qui avait fortement mobilisé l’an dernier. Les cagnottes de soutien aux soignants ou aux malades se multiplient.
«Une explosion des tentatives d’arnaques sur Internet - « À cette époque, de nombreuses cagnottes frauduleuses avaient été lancées », se souvient Jérôme Notin, à la tête du dispositif Cybermalveillance.gouv.fr. Un scénario qui pourrait se répéter. « On observe depuis quelques jours une explosion des tentatives d’arnaques sur Internet », ajoute l’expert en cybersécurité. L’une des plus répandues ? Un pot commun numérique, qui enregistre les données de la carte bancaire et celles de son utilisateur. Le pirate parvient alors à débiter à l’envi son compte en banque. Pour éviter de tomber dans le panneau et limiter la prolifération de ces escroqueries, il existe quelques recommandations simples à observer.. Le risque d’arnaques est important. Cinq conseils pour les éviter.
1. Passer par un tiers de confiance reconnu - Pour utiliser des plateformes françaises de cagnottage jugées sûres, il faut trouver le petit macaron tricolore intégrant une Marianne, souvent affiché en bas de la page d’accueil du site. S’il n’apparaît pas, allez dans les conditions générales d’utilisation et vérifiez que l’entité est bien immatriculée au registre d’intermédiaires financiers de l’Orias, un organisme sous la tutelle de la Direction générale du Trésor.
2. Identifier les mentions légales - Les “mentions légales” du site sont souvent accessibles en bas de la page d’accueil. « Tous les sites Internet, qu’ils soient édités à titre professionnel ou à titre non professionnel, doivent afficher des mentions obligatoires pour l’information du public », rappelle Service-public.fr, le site officiel de l’administration française. En l’absence de telles mentions, le site est hors la loi : fuyez ! Dans ces mentions légales sont généralement indiqués le nom du propriétaire du site et l’adresse de son siège.
3. Repérer le cadenas lors du paiement - Au moment de payer, regardez votre barre de recherche : l’adresse doit commencer par « https », signe de la mise en place d’un protocole de sécurité. Concrètement, il garantit la confidentialité des données transmises pendant la transaction. Cette protection est validée par un petit cadenas intégré dans la barre de recherche. Il n’apparaît pas ? Il y a des risques que vos données personnelles soient siphonnées par un tiers malveillant.
4. Être attentif à l’orthographe - Auxiliaire mal accordé, pluriel curieux, infinitif malvenu… Les sites de pirates manquent parfois de rigueur orthographique. Les entreprises sérieuses, elles, ont en général les moyens de s’offrir une plateforme respectant la langue de Balzac. Si vous tombez sur un site truffé de fautes, passez votre chemin.
5. Signaler les sites douteux - Pour lutter contre ces escroqueries, il est important de les signaler. Mais période de confinement oblige, impossible d’aller porter plainte dans un commissariat ! Deux solutions s’offrent à vous: • signalez le site potentiellement frauduleux sur SignalConso, créé cette année par la Répression des fraudes, dans la rubrique “coronavirus”; • rendez-vous sur le site de la Gendarmerie nationale pour signaler la plateforme via le tchat. La messagerie instantanée, située en bas et à droite de votre écran, est symbolisée par une bulle intégrant un drapeau tricolore. source: www.60millions-mag.com.